« Tendance » à la retraite anticipée, pourquoi ?
Prendre une retraite anticipée pour se préparer à un autre emploi peut être plus stressant et intense, mais ils l'acceptent avec joie. C'est une réalité à prendre en compte.
Contrairement à la tendance à « se maintenir en place » et à s'accrocher au pouvoir de certains membres de l'appareil d'État, de nombreuses personnes, encore en bonne santé et possédant de bonnes qualifications professionnelles, souhaitent prendre une retraite anticipée ou à l'âge requis, sans pour autant repousser leur âge. Après avoir effectué toutes les démarches et bénéficié des prestations sociales, elles continuent de postuler pour travailler dans d'autres organisations et agences, malgré une intensité de travail et une pression bien plus importantes.
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De nombreuses personnes souhaitent prendre une retraite anticipée. |
En réalité, de nombreuses personnes demandent désormais une retraite anticipée pour « appliquer » la politique et « échapper » à la réglementation prévoyant, à compter du 1er janvier 2018, une prolongation de cinq ans de la durée de cotisation à la sécurité sociale pour bénéficier de la pension maximale. Cependant, de nombreuses personnes ayant un niveau d'études élevé et bénéficiant de bonnes perspectives salariales dans les services publics cherchent toujours à prendre leur retraite avant ou à l'âge requis, sans vouloir repousser leur âge.
Pourquoi ? Si on les interroge, la réponse la plus courante est : « Ils s'ennuient avec l'État », « Ils n'aiment pas la compétition »… Pour eux, l'environnement de travail actuel dans les agences gouvernementales ne met pas vraiment en valeur les atouts de chacun, reste conservateur, stagnant, craintif face aux responsabilités et anticipant les tâches qui leur sont confiées. Si nous continuons ainsi pendant des années et des mois pour obtenir une pension, ce sera du gaspillage.
Les bas salaires, combinés à un environnement de travail jugé peu recommandable, marqué par de nombreuses bousculades et jalousies personnelles, ont dissuadé de nombreux talents et compétences de rester dans les agences gouvernementales. Parallèlement, de nombreux employés stagnants, « allant travailler avec un parapluie le matin et revenant avec un parapluie le soir », victimes de réductions d'effectifs, tentent de rester dans les agences gouvernementales, usant même de stratagèmes pour évincer les personnes progressistes prêtes à se sacrifier pour leur propre travail.
En fait, il y a eu de nombreuses unités où, après une période de combats, des personnes intègres et talentueuses ont été « évincées », tandis que ceux qui sont restés au pouvoir étaient incompétents, faibles en expertise et avaient une dégradation morale, provoquant un affaiblissement croissant de l'organisation.
La nomination des fonctionnaires, basée sur les relations et l'argent, a pour conséquence que les personnes possédant de réelles qualifications et une éthique publique ne sont ni prises en considération ni promues. C'est l'une des raisons pour lesquelles de nombreuses personnes, après de longues années de formation publique et d'études à l'étranger, sont découragées à leur retour et partent travailler pour des entreprises privées ou des organisations étrangères.
Pour beaucoup, la retraite anticipée n'est pas motivée par la paresse ou par le refus d'une politique particulière pour leur propre bénéfice. Ils souhaitent simplement trouver un environnement de travail véritablement compétitif, transparent et équitable.
Si nous ne changeons pas rapidement notre façon de recruter et de nommer, si nous ne rationalisons pas radicalement notre personnel et si nous ne créons pas un environnement de travail véritablement transparent, alors la précieuse source de cerveaux « mûrs » quittera de plus en plus le secteur public.
Selon VOV