Soumission à l'Assemblée nationale du projet de loi sur l'état d'urgence lors de la 9e session
La loi sur l'état d'urgence stipule les principes, l'ordre, les procédures et l'autorité pour déclarer, annoncer et abolir l'état d'urgence ; les mesures à appliquer en cas d'état d'urgence...
Poursuivant la 43ème session, dans l'après-midi du 14 mars, la Commission permanente de l'Assemblée nationale a donné son avis sur le projet de loi sur l'état d'urgence.
En présentant le rapport sur le projet de loi, le général Nguyen Tan Cuong, chef d'état-major général de l'Armée populaire du Vietnam et vice-ministre de la Défense nationale, a déclaré que la loi sur l'état d'urgence stipule les principes, l'ordre, les procédures et l'autorité pour déclarer, annoncer et abolir l'état d'urgence ; les mesures à appliquer en cas d'état d'urgence ; l'organisation de la mise en œuvre de la résolution et de l'ordre de déclarer l'état d'urgence ; et les responsabilités des agences, des organisations et des individus en cas d'état d'urgence.
Le projet de loi comprend 6 chapitres et 42 articles, précisant deux politiques approuvées lors de la phase de proposition du projet de loi. Parmi celles-ci, politique 1 : Mesures appliquées en cas d'état d'urgence, pouvoir d'organiser, de diriger, d'exploiter et de décider de l'application de mesures spéciales d'un certain nombre de sujets en état d'urgence ; politique 2 : Mesures de soutien aux entreprises ; secours, soutien aux personnes pour réagir pendant et après un état d'urgence.
Français Présentant le rapport de vérification, le président de la Commission de la défense nationale, de la sécurité et des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Le Tan Toi, a déclaré que la Commission était convenue de la nécessité de promulguer la loi sur l'état d'urgence pour institutionnaliser les directives et les politiques du Parti sur le perfectionnement du système de documents juridiques sur la prévention, la réponse et le rétablissement des catastrophes et des incidents ; assurer le respect des dispositions de la Constitution de 2013 sur les droits de l'homme et les droits civils. La promulgation de la loi vise à surmonter rapidement les lacunes et les limitations dans la mise en œuvre pratique de la loi sur l'état d'urgence, en particulier depuis le déclenchement de la pandémie de COVID-19.
Concernant l'application de la loi d'urgence et des lois connexes (article 4), le Comité permanent est globalement d'accord sur la nécessité de cette disposition, car la loi sur l'état d'urgence présente des caractéristiques propres. La loi d'urgence étant une loi générale, il est nécessaire d'appliquer simultanément des lois spécialisées pour réglementer conjointement les questions liées à l'état d'urgence.
Concernant les mesures appliquées en cas d'état d'urgence (chapitre III), l'organe d'examen approuve fondamentalement la disposition habilitant le Premier ministre : en cas de nécessité, le Premier ministre peut appliquer des mesures non encore prévues par la loi en vigueur. Toutefois, afin de garantir le respect de la Constitution, il est proposé de compléter le contenu de ces mesures afin de les rendre conformes aux principes énoncés à l'article 3, et, parallèlement, de continuer à clarifier la durée d'application, les sujets et les mesures spécifiques afin d'en garantir la faisabilité.

Le projet de loi stipule que les « équipes spéciales de patrouille des forces de police, de l'armée et de la milice » sont habilitées à fouiller les personnes, les véhicules, les domiciles et les objets, ainsi qu'à détenir temporairement les personnes, les véhicules et les objets qui constituent une menace pour la sécurité nationale et l'ordre social en cas d'état d'urgence. Certains avis suggèrent que cette disposition soit étudiée et réglementée conformément aux dispositions du Code de procédure pénale.
Convenant de la nécessité de promulguer la loi sur l'état d'urgence, les membres du Comité permanent de l'Assemblée nationale ont déclaré que le projet de loi suit fondamentalement les points de vue directeurs du Parti sur l'innovation, perfectionnant le processus législatif et exigeant l'innovation dans la réflexion législative ; il est qualifié pour être soumis à l'Assemblée nationale pour examen et commentaires lors de la 9e session.
Les membres du Comité permanent de l'Assemblée nationale ont proposé de continuer à étudier et à réviser attentivement les documents juridiques liés à l'état d'urgence et aux traités internationaux afin de garantir la cohérence, la compatibilité, la faisabilité et le traitement harmonieux des dispositions pertinentes dans d'autres lois, garantissant ainsi la cohérence du système juridique.
L'organisme de rédaction étudie la portée de l'ajustement pour l'adapter au nom et au contenu de la loi, sans remplacer d'autres lois spécialisées qui réglementent le contenu de l'état d'urgence ; en se concentrant uniquement sur les réglementations sur les principes, l'ordre, les procédures, l'autorité pour déclarer, annoncer et abolir l'état d'urgence.