La Chine s'oppose aux investissements japonais dans le nord-est de l'Inde
La Chine s'est opposée aux projets du Japon d'accroître ses investissements dans les États du nord-est de l'Inde, qui, selon elle, sont des zones disputées entre Pékin et New Delhi.
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Des gardes-frontières indiens montent la garde au poste-frontière de Bumla, à la frontière indo-chinoise, dans l'État de l'Arunachal Pradesh. Photo prise le 21 octobre 2012 – AP. |
Le 15 septembre 2017, la Chine a exprimé son opposition aux projets du Japon d'accroître ses investissements dans les États du nord-est de l'Inde, affirmant qu'il s'agit de zones disputées entre Pékin et New Delhi, a rapporté RFI.
Après un sommet au Gujarat il y a deux jours, le Premier ministre indien Narendra Modi et le Premier ministre japonais Shinzo Abe ont publié une déclaration conjointe visant à stimuler les investissements japonais dans le nord-est de l'Inde.
M. Abe a visité l'Inde les 13 et 14 septembre et a assisté à cette occasion à la cérémonie d'inauguration de la première ligne de train à grande vitesse du pays, un projet construit avec l'aide du Japon.
En réponse aux projets visant à stimuler les investissements japonais dans le nord-est de l'Inde, la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré hier que la frontière entre l'Inde et la Chine n'était pas encore totalement délimitée. Sans mentionner l'État indien de l'Arunachal Pradesh, elle a affirmé que des différends subsistaient dans les zones orientales de la frontière sino-indienne.
Mme Hua Chunying a affirmé que Pékin et New Delhi négociaient pour trouver une solution raisonnable et équitable, acceptable par les deux parties. La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a demandé aux tierces parties, notamment au Japon, de ne pas interférer dans le règlement de ce différend.
Selon bizlive.vn