À partir du 1er juillet, les maris ne seront plus autorisés à divorcer lorsque leur femme est enceinte ou a des enfants avec quelqu'un d'autre.
Selon la résolution 01/2024/NQ-HDTP de la Cour populaire suprême en vigueur à compter du 1er juillet 2024, si la femme est enceinte ou accouche, le mari ne peut pas demander le divorce, quelle que soit la personne dont la femme est enceinte ou accouche...
L'article 3 de l'article 51 de la loi de 2014 sur le mariage et la famille stipule qu'un mari n'a pas le droit de demander le divorce si sa femme est enceinte, accouche ou élève un enfant de moins de 12 mois.
Ainsi, selon les règlements ci-dessus, il existe 3 cas dans lesquels le tribunal n'acceptera pas la demande de divorce du mari, à savoir : la femme est enceinte, la femme a accouché et la femme élève un enfant de moins de 12 mois.
Pour préciser la réglementation ci-dessus, la résolution 01/2024/NQ-HDTP du Conseil des juges - Cour populaire suprême contient des instructions spécifiques sur les cas où le mari n'est pas autorisé à demander le divorce de sa femme.
Dans le cas d'une femme enceinte, il s'agit de « la période pendant laquelle la femme porte le fœtus ; elle est déterminée par un établissement médical compétent jusqu'au moment de l'accouchement ou de l'interruption de grossesse ». Le mari n'a pas le droit de divorcer, quelle que soit la grossesse de sa femme.

Cette disposition vise à protéger la santé mentale et physique de l'épouse ainsi que celle de l'enfant à naître. La grossesse est une période délicate pour les femmes, nécessitant stabilité et soutien de la part du mari pour assurer le meilleur développement du fœtus. Un divorce unilatéral du mari pendant cette période peut avoir de graves conséquences sur la santé de la mère et de l'enfant.
Dans le cas d'une femme qui accouche : elle a accouché, mais n'a pas élevé l'enfant depuis sa naissance jusqu'à ce qu'il ait moins de 12 mois ; elle a accouché, mais l'enfant décède dans les 12 mois suivant la naissance ; elle est enceinte de 22 semaines ou plus et doit interrompre sa grossesse. Le mari n'a pas le droit de divorcer, quelle que soit la personne à qui elle donne naissance.
Dans le cas d'une épouse qui élève un enfant de moins de 12 mois, la clause 3 de l'article 2 de la résolution stipule que le mari n'a pas le droit de demander le divorce dans un délai de moins de 12 mois à compter de la date à laquelle l'épouse donne naissance mais n'élève pas l'enfant ou de la date du décès de l'enfant ou de la date de fin de grossesse lorsque l'épouse est enceinte de 22 semaines ou plus.
Un mari ne peut pas divorcer lorsque sa femme élève un enfant de moins de 12 mois, qu’il soit biologique ou adopté.
Les jeunes enfants ont besoin de soins particuliers, et la présence de leurs deux parents est essentielle à leur développement global. Cette disposition vise à garantir que les enfants reçoivent l'amour et les soins nécessaires de leurs deux parents dès leur plus jeune âge.
Outre les trois cas mentionnés ci-dessus, la résolution fournit également des orientations concernant la maternité de substitution à des fins humanitaires. Plus précisément, le mari de la mère porteuse n'a pas le droit de demander le divorce lorsque sa femme est enceinte, accouche ou élève un enfant de moins de 12 mois ;
Le mari de la mère porteuse n’a pas le droit de demander le divorce lorsque sa femme élève un enfant de moins de 12 mois ou lorsque la mère porteuse est enceinte, accouche ou élève un enfant de moins de 12 mois.
La résolution 01/2024/NQ-HDTP entre en vigueur à compter du 1er juillet 2024./.