À partir du 1er juillet 2022, le salaire minimum régional pourrait augmenter de 6 %
Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a finalisé un projet de soumission au gouvernement sur un décret réglementant le salaire minimum pour les employés travaillant sous contrat de travail.
Selon le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, sur la base des dispositions du Code du travail et des recommandations du Conseil national des salaires, le gouvernement a publié le décret n° 90/2019/ND-CP stipulant le salaire minimum régional mensuel pour les salariés travaillant sous contrat de travail, en vigueur à compter du 1er janvier 2020.
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Photo d'illustration. |
Augmentation proposée de 6 %
Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a proposé des salaires minimums mensuels pour 4 régions, à savoir, la région I est de 4 680 000 VND/mois, la région II est de 4 160 000 VND/mois, la région III est de 3 640 000 VND/mois, la région IV est de 3 250 000 VND/mois.
Le salaire minimum ci-dessus augmente en moyenne de 6 % (soit une augmentation de 180 000 à 260 000 VND) par rapport au salaire minimum actuel. La détermination de l'ajustement du salaire minimum ci-dessus repose sur une augmentation de 5,3 % pour garantir un niveau de vie minimum aux travailleurs et à leurs familles, et une augmentation supplémentaire de 0,7 % pour améliorer encore les salaires des travailleurs.
Ce niveau d'ajustement partage et harmonise les intérêts des travailleurs et des entreprises, en veillant à améliorer la vie des travailleurs tout en assurant le maintien, la reprise et le développement de la production des entreprises. 100% des membres du Conseil national des salaires sont d'accord et recommandent au gouvernement de s'ajuster en fonction de ce niveau.
La date d'entrée en vigueur du salaire minimum régional est fixée au 1er juillet 2022, comme recommandé par le Conseil national des salaires au gouvernement.
Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a calculé que le plan de salaire minimum ci-dessus tenait compte des impacts sur l'emploi, le chômage, la production et les conditions économiques des entreprises, ainsi que de leur impact sur les coûts de production. La plupart des entreprises ont versé à leurs employés des salaires supérieurs au salaire minimum prévu. La mise en œuvre du nouveau salaire minimum se traduira principalement par une augmentation du coût des cotisations d'assurance obligatoire. Pour les salariés actuellement à bas salaire, celui-ci doit être ajusté afin de garantir qu'il ne soit pas inférieur au nouveau salaire minimum.
Un ajustement du salaire minimum est bientôt nécessaire pour améliorer la vie des travailleurs
Normalement, le salaire minimum régional est révisé et ajusté après un an d'application. Cependant, le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales estime que depuis début 2020, la pandémie de Covid-19 a eu un impact négatif sur l'économie, la société, la production, les entreprises, l'emploi et la vie des travailleurs. Le gouvernement a donc maintenu le salaire minimum régional prévu par le décret n° 90/2019/ND-CP jusqu'à présent (plus de deux ans), conformément à la recommandation du Conseil national des salaires. Actuellement, ce salaire minimum régional ne garantit plus le niveau de vie minimum des travailleurs et de leurs familles, tel que prescrit par le Code du travail. Selon les calculs du Département technique du Conseil national des salaires, le salaire minimum actuel est inférieur d'environ 1,3 % au niveau de vie minimum des travailleurs et de leurs familles en 2022.
Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a également estimé que l'épidémie de Covid-19 était globalement maîtrisée, que la situation socio-économique du Vietnam s'améliorait et que la production et l'activité des entreprises se redressaient progressivement. Cependant, dans ce contexte, la vie de nombreux travailleurs reste gravement affectée par l'épidémie de Covid-19. Une partie d'entre eux se trouvent dans une situation très difficile, contraints d'arrêter de travailler, de perdre leur emploi ou de prendre des congés sans solde de longue durée. Leurs revenus ont diminué tandis que les prix des biens et services augmentent.
Le marché du travail connaît un déséquilibre entre l'offre et la demande, avec une pénurie de main-d'œuvre dans de nombreux secteurs et localités. En raison de la pandémie de Covid-19, de nombreux travailleurs ont dû quitter leur emploi, cesser de travailler et retourner dans leur région d'origine, et manquent actuellement de motivation pour reprendre le travail. La situation actuelle des relations de travail dans les entreprises tend à rétablir les conditions de travail entre employés et employeurs, ce qui engendre des conflits et des complications pouvant déboucher sur des litiges. La majorité des travailleurs souhaitent actuellement que les employeurs ajustent les salaires, les primes salariales et améliorent d'autres avantages sociaux afin de s'adapter au contexte de la reprise économique. De nombreuses grèves survenues depuis le début de l'année ont été motivées par cette volonté.
Afin de relancer la production et d'instaurer des relations de travail harmonieuses et stables, certaines entreprises ont procédé à des ajustements proactifs des salaires et des avantages sociaux. Cependant, de nombreuses entreprises, malgré les conditions requises, attendent toujours que le gouvernement ajuste le salaire minimum comme base de négociation et d'ajustement des avantages sociaux.
Sur la base de la réalité ci-dessus, selon le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, la promulgation rapide par le gouvernement d'un décret ajustant le salaire minimum mensuel et réglementant le salaire minimum horaire conformément aux dispositions du Code du travail de 2019 pour contribuer à améliorer la vie des travailleurs, soutenir activement la reprise du marché du travail, créer des conditions favorables pour que les entreprises se rétablissent rapidement, stabilisent et développent la production et les affaires, et maintiennent des relations de travail harmonieuses, stables et progressistes est très nécessaire à l'heure actuelle.