Des sanctions sévères pour les entreprises de transport qui utilisent des « accros » au volant !
Pour éviter des conséquences douloureuses dès le début, lors de la découverte d'un « accro » au volant, en plus de traiter avec le conducteur, il est nécessaire de punir sévèrement l'entreprise de transport, voire de révoquer la licence commerciale...
Ces derniers jours, une série d'accidents tragiques ont fait de nombreuses victimes. Le plus récent est celui qui a fait huit morts et huit blessés dans la commune de Kim Luong (district de Kim Thanh, Hai Duong) dans l'après-midi du 21 janvier.
Il y a peu, un accident de la circulation particulièrement grave à Long An, lorsqu'un camion porte-conteneurs a percuté des motocyclistes arrêtés à un feu rouge, a également coûté la vie à quatre personnes et en a blessé 18 autres. Ces deux accidents ont été causés par des « toxicomanes » au volant.
Les accidents de la route sont toujours un cauchemar pour tous, laissant de nombreuses conséquences douloureuses pour de nombreuses familles et la société. Le cauchemar des usagers de la route s'aggravera si aucune solution efficace n'est trouvée pour empêcher les « addicts » de tenir le volant.
Deux accidents survenus à Long An et Hai Duong, qui ont coûté la vie à plus d'une douzaine de personnes, ont été causés par des « toxicomanes » au volant alors qu'ils participaient à la circulation. |
Nous disposons de nombreuses réglementations, et même du Code de la route, qui régit spécifiquement chaque infraction et prévoit des sanctions. Pourtant, chaque jour, chaque heure, nous sommes témoins de décès soudains et déchirants causés par des contrevenants au code de la route.
Selon l'Office général des statistiques (ministère de la Planification et de l'Investissement), en 2018, il y a eu 18 232 accidents de la circulation dans tout le pays, faisant 8 125 morts, 5 124 blessés et 9 070 blessés légers.
Cela signifie qu'en moyenne, 22 personnes quittent leur domicile chaque jour pour ne jamais y revenir. Cela signifie également que de nombreuses familles ont perdu un proche ou un soutien de famille, ainsi que des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers d'enfants ayant perdu leurs parents.
Pourquoi, malgré les lois, décrets et circulaires, les accidents de la route ne diminuent-ils pas et deviennent-ils plus graves ? Les raisons sont multiples, mais la principale reste humaine : la sensibilisation des usagers de la route et des forces de l'ordre à la gestion des infractions routières.
La vigilance des usagers de la route reste limitée et nombreux sont ceux qui ne respectent pas les règles de sécurité routière. Excès de vitesse, conduite imprudente, empiètement sur la chaussée, excès de vitesse, conduite au-delà de la limite autorisée, consommation d'alcool, voire de drogues… sont des phénomènes courants, parfois commis sous les yeux des policiers.
Dans de nombreux endroits, le traitement des infractions routières reste superficiel, irrégulier et irrégulier, ce qui explique aussi l'immunité des usagers de la route. De plus, les sanctions restent du type « lever haut et frapper légèrement », « se connaître et lâcher prise » ou « faire la loi », ce qui aggrave encore la situation des infractions routières.
Pour limiter ces manquements, parallèlement à une application stricte de la réglementation et des lois sur la circulation routière, il est nécessaire de modifier les réglementations insuffisantes et inadaptées à la situation actuelle afin de dissuader fortement les contrevenants et tous les usagers de la route. Ces mesures doivent être prises rapidement pour limiter les décès injustes et déchirants causés par les infractions routières.
En plus de former les conducteurs à l'éthique et au droit, il est nécessaire d'envisager des contrôles de santé périodiques hebdomadaires, mensuels et annuels comme obligatoires pour empêcher ceux qui ne répondent pas aux normes de participer à la circulation, provoquant une série d'accidents graves.
Les conducteurs sous l'emprise de drogues doivent être sévèrement sanctionnés, comme la confiscation du permis de conduire ou l'interdiction définitive de conduire. Cette solution n'est envisageable que si le propriétaire du véhicule et le chef d'entreprise ne sont pas poursuivis simultanément. Étant donné que ce sont eux qui sélectionnent et emploient le conducteur, ils sont les premiers responsables des infractions commises par ce dernier.
Si dès le début, les entreprises de transport avaient fait un bon travail dans le recrutement et la supervision des chauffeurs, en vérifiant régulièrement leur santé, leur éthique et leurs compétences, il n'y aurait certainement pas eu d'accidents déchirants causés par des chauffeurs buvant de l'alcool ou consommant de la drogue comme ceux qui se sont produits récemment.
Par conséquent, pour éviter les conséquences douloureuses dès le début, lors de la détection d'un conducteur avec de la drogue dans son corps, en plus de manipuler le conducteur, il est nécessaire de punir sévèrement l'entreprise de transport pour avoir utilisé des conducteurs toxicomanes, et même de poursuivre devant la loi ou de révoquer la licence commerciale de l'entreprise.
Si cela est fait sérieusement, les autres sociétés de transport « n'oseront pas » et « ne seront pas autorisées » à utiliser des chauffeurs « toxicomanes ».
Ne laissez pas la hantise des morts injustes s'alourdir. Ne laissez pas la douleur du deuil, le fardeau de la survie peser sur les faibles épaules des enfants qui ont perdu leur père et leur mère dans des accidents de la route.
Unissons nos forces pour agir. Qu'il s'agisse de modifier et de compléter les réglementations devenues inadaptées ou pas assez dissuasives, ou de faire preuve de vigilance lors de la circulation.
Après tout, toutes les règles et actions sont établies par les gens et servent les gens.