Sept porte-avions américains déployés lors de la visite de Trump en Asie

Sept groupes de porte-avions américains opèrent en mer en même temps pour la première fois depuis des années, alors que M. Trump est en tournée en Asie.

Trois groupes d'attaque de porte-avions américains mènent des exercices conjoints en 2007. Photo : USNI

Selon Business Insider, sept groupes de porte-avions américains mènent des exercices et des entraînements dans différentes zones maritimes au cours du voyage de 12 jours du président Donald Trump en Asie.

La marine américaine a déclaré que trois groupes de porte-avions, l'USS Nimitz, l'USS Ronald Reagan et l'USS Theodore Roosevelt, se trouvent dans l'océan Pacifique et devraient mener un exercice conjoint dans la région dans les prochains jours.

En outre, quatre autres groupes de porte-avions, dont l'USS Carl Vinson, le John C. Stennis, l'USS Abraham Lincoln et l'USS Gerald R. Ford, ont également mené des missions d'entraînement à court terme ou effectué des préparatifs avant d'être déployés pour combattre dans le Pacifique oriental et l'Atlantique.

C'est la première fois depuis de nombreuses années que les États-Unis déploient sept de leurs onze porte-avions en même temps, ce qui conduit beaucoup à penser qu'il s'agit d'une démonstration de force de Washington face à la menace nucléaire de la Corée du Nord.

Lors de son voyage en Asie, le président Trump a continué de formuler des déclarations fermes contre les programmes nucléaire et balistique de Pyongyang. Lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe le 6 novembre, il a réaffirmé que « l'ère de la patience stratégique est révolue » avec la Corée du Nord.

L'Agence centrale de renseignement américaine (CIA) estime que la Corée du Nord n'a besoin que de quelques mois supplémentaires pour achever un missile balistique intercontinental doté d'une ogive nucléaire capable d'atteindre le continent américain, un scénario que M. Trump tente d'empêcher.

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a affirmé que Washington accordait la priorité à une solution diplomatique pour mettre fin au programme d'armes nucléaires de Pyongyang, et a affirmé que cette option était plus efficace « lorsqu'elle était soutenue par une force militaire redoutable ».

Selon VNE