Santé

Les médecins préviennent que la cause de l'AVC est due à l'exercice physique et au sport

Thanh Chung DNUM_AIZAEZCACF 20:01

Chaque année, le Centre des AVC (Hôpital général de Nghe An) prend en charge environ 5 500 patients. Parmi eux, de nombreux patients subissent un AVC lors d'un exercice physique ou d'une compétition sportive.

Le maître, le docteur Kieu Van Duong, directeur adjoint du centre des accidents vasculaires cérébraux de l'hôpital général de Nghe An, formule des recommandations sur la prévention des accidents vasculaires cérébraux dus à l'exercice et à la compétition sportive :

Qu'est-ce qu'un accident vasculaire cérébral ?

L'accident vasculaire cérébral, également connu sous le nom d'accident vasculaire cérébral, est une maladie causée par des lésions localisées du système nerveux central ; elle survient en raison de lésions spontanées du système circulatoire cérébral (non dues à un traumatisme) ; elle se manifeste par des déficits neurologiques soudains ; elle dure au moins 24 heures ou entraîne la mort avant 24 heures.

Pathologieaccident vasculaire cérébralC'est la deuxième cause de mortalité dans le monde. Si un patient victime d'un AVC survit, il conservera de graves séquelles neurologiques et motrices permanentes, telles que paralysie, faiblesse d'une partie du corps, perte du langage, troubles émotionnels, troubles de la vision… s'il n'est pas traité rapidement et correctement.

Ảnh Thành Chung
Traitement des patients victimes d'AVC pendant l'exercice au Centre d'AVC de l'hôpital général de Nghe An. Photo : Thanh Chung

Quelles sont les causes d’un accident vasculaire cérébral pendant l’exercice et la compétition sportive ?

Il existe de nombreux cas deaccident vasculaire cérébralLors de la pratique et de la compétition d'éducation physique et sportive, chaque cas a sa propre cause. Par exemple, se réveiller tôt le matin pour s'entraîner et avoir froid, après un long sommeil, entraîne une hypoglycémie et une viscosité sanguine élevée, ce qui favorise fortement le risque d'accident vasculaire cérébral.

Ensuite, les personnes qui s'entraînent et concourent à haute intensité, dépassant leurs limites physiques, présentent des variations irrégulières de leur rythme cardiaque et de leur tension artérielle. Les organes fonctionnent beaucoup plus vite que la normale, ce qui peut provoquer une ischémie cérébrale, entraînant un manque d'oxygène et de nutriments essentiels au cerveau, pouvant facilement conduire à un accident vasculaire cérébral.

Pour les personnes qui pratiquent et participent à des compétitions tout en ayant de nombreuses blessures (en particulier au cou et au visage), il est également très facile d’endommager l’artère carotide et éventuellement de provoquer un accident vasculaire cérébral.

Ou encore, les personnes qui viennent de terminer un entraînement ou une compétition et qui prennent un bain trop tôt. À ce moment-là, le muscle cardiaque travaille intensément et les pores s'ouvrent au maximum pour libérer la chaleur. Un bain trop précoce provoquera une vasoconstriction, pouvant entraîner un accident vasculaire cérébral (AVC).

De plus, lorsque l’on pratique un exercice physique ou un sport trop intense, le corps perd trop d’eau et de minéraux essentiels que le pratiquant ne reconstitue pas à temps, ce qui est également la cause d’un accident vasculaire cérébral.

Qui est à risque d’accident vasculaire cérébral lors de la pratique d’exercices physiques ou sportifs ?

L'AVC peut survenir chez n'importe qui, à tout âge, et pas seulement chez les personnes âgées. Cependant, il est plus fréquent chez les personnes présentant des facteurs de risque, comme les personnes atteintes de malformations vasculaires cérébrales, les personnes souffrant de maladies sous-jacentes (hypertension, diabète, troubles métaboliques, obésité, maladies cardiovasculaires…), les fumeurs et les alcooliques. Il s'agit du groupe de personnes le plus à risque. Le risque est encore plus élevé chez les personnes âgées.

Le deuxième groupe est composé de personnes qui pratiquent un sport avec intensité, qui sont trop passionnées et qui poussent leur endurance au-delà de leurs capacités. Par exemple, ces personnes ne peuvent courir que 5 km ; après l'entraînement, elles poussent leur endurance jusqu'à 10, 20 km, mais elles essaient de courir 30 km, voire plus…

Signes permettant de détecter un AVC

Il est très difficile pour les patients de savoir qu'ils sont atteints de la maladie, car ils ne présentent généralement aucun symptôme, seulement lorsqu'un AVC survient. Les signes courants chez les personnes victimes d'un AVC sont des symptômes soudains tels que : maux de tête intenses, vertiges soudains, perte de la vision, paralysie faciale, troubles de la parole, paralysie d'un côté du corps… Ces symptômes sont les signes avant-coureurs d'un AVC.

Principes de conduite à tenir lorsque l'on voit des personnes faire de l'exercice ou du sport subir un AVC

Si vous voyez une personne suspectée d'AVC ou ayant subi un AVC, appelez immédiatement une ambulance pour la transporter en toute sécurité vers l'hôpital le plus proche. Cette mesure est indispensable pour trouver rapidement un traitement et « sauver le cerveau » si le patient présente l'un des symptômes mentionnés ci-dessus.

Ensuite, la personne suspectée d'AVC doit s'allonger, immobile, sur une surface plane et dure. Soyez attentif à tout trouble respiratoire, sécrétion accrue de mucosités ou vomissements. Si tel est le cas, aidez-la à s'allonger sur le côté, puis retirez les mucosités dès que possible, aidez-la à respirer et dégagez ses voies respiratoires.

Pour éviter d'aggraver l'état de santé et de perdre un temps précieux, évitez absolument tout acte susceptible de gêner les soins d'urgence, comme l'acupression, le massage ou la piqûre au doigt. Ces gestes sont inutiles et n'ont aucun intérêt dans la prise en charge d'urgence des patients victimes d'AVC. En particulier, ne laissez pas la victime manger, boire ou prendre des médicaments en attendant les soins d'urgence.

Comment traiter un AVC dû à l’exercice et au sport.

Le traitement vise à réduire la mortalité et à minimiser le risque de complications graves. En général, les principes du traitement de l'AVC sont les suivants : une prise en charge urgente, précise et rapide, la limitation de la propagation des lésions, l'optimisation de l'état neurologique, la garantie de la perfusion cérébrale, la prévention des complications, l'aide au rétablissement fonctionnel des patients et la prévention du risque de récidive d'AVC.

En fonction de la cause de l'AVC, de son type, de sa gravité, de l'état de santé général du patient, du délai d'intervention d'urgence depuis l'apparition des symptômes, etc., le médecin prescrira le traitement approprié. Parmi les traitements possibles, on peut citer : l'administration de thrombolytiques intraveineux, l'intervention endovasculaire, la chirurgie (ablation d'hématomes, arrêt des saignements vasculaires, dissection de l'artère carotide, section de malformations artérioveineuses, etc.), l'embolisation endovasculaire, etc.

Prévenir les accidents vasculaires cérébraux en faisant du sport et de l'exercice

Les personnes souffrant de maladies sous-jacentes doivent toujours suivre les instructions de leur médecin, sans omettre de prendre des médicaments ni en acheter eux-mêmes. Elles doivent consulter leur médecin si elles souhaitent pratiquer une activité physique régulière ou un sport. De plus, elles doivent effectuer des examens réguliers et un dépistage complet dans les hôpitaux dotés de services spécialisés en AVC afin d'éliminer les risques.

Tout le monde peut faire de l'exercice et pratiquer un sport, mais la condition physique de chacun est différente. Il est donc nécessaire d'adapter la quantité d'exercice à son état de santé, en l'associant à une alimentation équilibrée. Une activité physique excessive, dépassant les limites de l'individu, peut entraîner un accident vasculaire cérébral. De plus, lors de la pratique et de la compétition sportives, il est essentiel de choisir le bon moment pour s'entraîner (pas trop tôt) et de s'échauffer correctement et efficacement.

Évitez de vous baigner immédiatement après un effort physique ou une compétition. Reposez-vous 20 à 30 minutes avant de vous baigner. N'utilisez pas d'eau trop froide ou trop chaude (ces deux solutions ont des effets néfastes sur les vaisseaux sanguins).

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