« Docteur » en technologie

January 9, 2016 14:30

(Baonghean) - Avec l'évolution rapide des technologies, les smartphones et les tablettes ne sont plus des produits rares. Le métier de réparateur de téléphones portables s'est donc développé...

Anh Hoàng cẩn thận
M. Hoang « diagnostique » soigneusement un smartphone.

J'ai eu l'occasion d'observer le travail des réparateurs de téléphones. Récemment, c'était la troisième fois que je venais remplacer une vitre cassée. Mon mécanicien préféré, M. Dam Dac Hoang, qui m'a chaleureusement accueilli, était propriétaire d'un petit atelier dans le quartier de Hung Binh, à Vinh, spécialisé dans la réparation et le remplacement des écrans défectueux des appareils connectés.

Comme il connaissait déjà le client, il m'a accordé une remise, ne me facturant que les trois quarts du prix du premier remplacement d'écran. À ce prix, il réaliserait tout de même un bénéfice d'environ 200 000 VND.

Il sourit joyeusement : « Ce n’est pas que je demande un prix élevé aux clients. Mais cette somme représente un « coût du risque » que le travailleur doit payer. Cela paraît simple, mais c’est un travail qui comporte un niveau de risque assez élevé par rapport à des entreprises similaires. »

M. Hoang a expliqué que le remplacement de l'écran d'un smartphone est une opération complexe qui exige du technicien compétence et patience, notamment pour les appareils haut de gamme dotés de grands écrans. Par conséquent, les accidents du travail sont fréquents.

Il m'a montré un « patient » allongé sur la table en attente de réparation : « Regardez, cet iPhone 6. Le jour où le client l'a amené pour remplacer la vitre, je ne l'ai pas vérifié attentivement. Du coup, après l'avoir remplacé et vérifié à nouveau, il y avait des « zones mortes », c'est-à-dire que l'écran tactile du téléphone était paralysé à certains endroits. Pour remplacer la vitre de ces téléphones haut de gamme, j'ai dû investir dans une presse comprenant une machine à vapeur, une machine à vide, un vaporisateur et une presse, ce qui a coûté jusqu'à 400 millions de VND. Le bénéfice était faible, mais j'ai quand même dû me le permettre pour remplacer le nouvel écran tactile du client. Le produit doit être parfait pour fidéliser la clientèle. »

M. Hoang s'est lancé dans la réparation de téléphones portables par hasard. Il y a plus de dix ans, lors d'un voyage à Vinh, il a constaté qu'il y avait beaucoup de magasins de téléphonie mobile, mais très peu de réparateurs. Nombreux sont ceux qui, en cas de problème avec leur téléphone, ne savaient pas à qui s'adresser, surtout après l'expiration de la garantie officielle.

Conscient du potentiel commercial, il a décidé de retourner à Hanoï pour trouver des centres de formation professionnelle. Car, selon lui, chaque centre possède ses propres « secrets » qui ne peuvent être transmis, mais doivent être conservés pour préserver la marque. Il a donc dû étudier dans de nombreux centres afin de pouvoir, une fois diplômé, diagnostiquer les téléphones avec la plus grande précision.

Selon lui, la difficulté de ce métier réside dans le développement rapide des lignes téléphoniques et, lors des études, on n'acquiert que les connaissances de base sur les gammes de produits disponibles sur le marché. Cela oblige les travailleurs à constamment mettre à jour leurs informations.

« Pour chaque nouvelle gamme de produits qui sort, je dois faire des recherches sur le site officiel de l'entreprise, apprendre et échanger des expériences sur des forums technologiques... De cette façon, je ne serai pas laissé pour compte et je pourrai suivre le rythme de la technologie », a partagé M. Hoang.

Il a plaisanté : « Beaucoup de gens disent que la réparation de téléphones est un métier où l'on se repose et où l'on profite d'une occasion en or. » Car la personne qui exerce ce métier est généralement à la maison toute la journée, et lorsqu'il manque une pièce, elle appelle et quelqu'un la lui apporte. Cependant, lorsqu'on commence à travailler dans ce métier, on se rend compte que ce n'est pas si simple. Presque aucun autre métier ne « consomme » autant de temps que la réparation de téléphones. Chaque jour, le travailleur doit travailler au moins 14 heures, exposé régulièrement à une lumière intense, au chauffage, au brushing, à l'observation au microscope… tout. »

Mais parfois, je reste assis toute la journée jusqu'à ce que mon dos se brise et je n'arrive toujours pas à « trouver le problème », donc même après être rentré à la maison, je me sens toujours agité et je dois retourner au magasin pour terminer le problème à temps pour livrer les marchandises au client plus tôt.

À écouter M. Hoang, nous savons qu'être un expert en technologie n'est pas chose aisée. Mais il adore son métier. Au cours des dix dernières années, d'innombrables machines, anciennes et neuves, sont passées entre ses mains, réparées avec soin, réduisant ainsi les coûts de remplacement et permettant à de nombreuses personnes de se connecter.

De plus, ce travail lui procure non seulement un revenu stable de plusieurs dizaines de millions de dongs par mois, contribuant ainsi à subvenir aux besoins de sa famille, mais fournit également des emplois stables à 5 autres techniciens, tous avec un revenu décent.

Scène Sud

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