Alerte pédophilie dans le pays le plus sûr du monde

March 28, 2017 09:19

Le cas d'une jeune Vietnamienne assassinée avec une marque d'étranglement au cou et des blessures aux parties génitales a une fois de plus soulevé l'alarme sur la pédophilie au Japon.

Selon Nippon, les crimes ciblant les enfants de moins de 13 ans ont diminué entre 2004 et 2012, mais cette tendance s'est inversée en 2013, le nombre de cas signalés atteignant 26 939 et une augmentation importante par rapport à 2014.

Cas tragiques

Le cas de Le Thi Nhat L., 9 ans, de nationalité vietnamienne, dans la préfecture de Chiba, a choqué l'opinion publique japonaise. La fin tragique d'une jeune vie a une fois de plus amené l'opinion publique à se demander si la société avait suffisamment pris les mesures nécessaires pour protéger les enfants et lutter contre les crimes dont ils sont victimes.

Avant l’affaire du bébé L., l’opinion publique japonaise s’est à plusieurs reprises indignée à cause d’affaires d’abus sexuels sur mineurs aux conséquences tragiques.

Fin 2004, le corps d'une fillette de sept ans, portée disparue dans la préfecture de Nara, a été découvert. Un journaliste de 36 ans a été inculpé d'enlèvement, d'abus sexuels et de noyade dans une baignoire. L'auteur des faits a ensuite été exécuté.

L'année 2014 a été marquée par une vague de viols de mineurs. Le 27 janvier, une élève de CE2 de Sapporo, sur l'île d'Hokkaidō, a été enlevée par un chômeur de 26 ans et séquestrée dans son appartement pendant une semaine.

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Un père dont le fils a été kidnappé et assassiné parle à la presse en 2004. Photo : Jiji.

En septembre 2014, le cas d'Ikuta Mirei, une élève de première année à Kobe, a bouleversé la société japonaise. Elle a disparu le 11 septembre et, quelques jours plus tard, son corps a été retrouvé en morceaux et dans des sacs plastiques dans les bois près de chez elle.

Des tests ADN ont ultérieurement confirmé que le corps était celui de la fillette de 6 ans. L'auteur des faits, un homme de 47 ans, a été arrêté et reconnu coupable de meurtre.

Plusieurs cas à Chiba

Quelques jours avant l'incident de Kobe, une élève de cinquième de Yachimata, dans la préfecture de Chiba, avait été kidnappée alors qu'elle rentrait de l'école. L'agresseur, un chômeur de 25 ans, avait poussé la jeune fille dans une voiture et l'avait conduite jusqu'à une résidence près de Tomisato. Heureusement, la victime avait réussi à s'échapper et, plus heureusement encore, elle s'était souvenue du numéro de la voiture du ravisseur et l'avait dénoncé à la police. La police avait découvert qu'il avait l'intention d'enlever, de détenir et d'agresser sexuellement la jeune fille.

Dans un cas similaire, le 14 juillet 2014, un élève de CM2 de Kurashiki, dans la préfecture d'Okayama, a été enlevé après l'école. Quatre jours plus tard, la police a arrêté un chômeur de 49 ans et l'a accusé de séquestration à son domicile d'une fillette de 11 ans. La police a pu rapidement résoudre l'enlèvement grâce à une plaque d'immatriculation suspecte repérée par la mère de la victime à proximité, ainsi qu'au signal GPS du téléphone portable de la jeune fille.

Dans l'affaire Nara, de la pornographie juvénile et des sous-vêtements d'enfants découverts au domicile de l'agresseur suggéraient qu'il était pédophile et que c'était la cause du crime.

Les experts s’inquiètent des conséquences possibles d’un accès facile via Internet à une grande quantité de produits obscènes impliquant des enfants.

Une autre raison est qu'au Japon, la production et la distribution de pornographie infantile constituent un délit, contrairement à la possession de ce type de matériel. Récemment, une nouvelle réglementation a été introduite, selon laquelle la possession de tout matériel, sous quelque forme que ce soit, est punie d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison et d'une amende pouvant atteindre un million de yens (environ 200 millions de VND).

La pédophilie est en hausse, mystérieusement

Le Japon est souvent considéré comme un pays un peu particulier comparé à d'autres. Sa réussite économique, sa culture unique et son haut niveau de discipline en font un pays unique, l'un des plus faibles au monde en matière de criminalité.

Le Japon compte 127 millions d'habitants, mais la délinquance urbaine y est quasi inexistante. Le taux d'homicides y est même inférieur à celui de petits pays comme Monaco et Palaos, et la consommation de drogue y est parmi les plus faibles de tous les pays industrialisés.

Cependant, selon Nationmaster, il s'agit là d'une image soigneusement entretenue qui ignore de nombreux aspects plus sombres de la société japonaise. L'image superficielle du Japon omet souvent de prendre en compte les attitudes sociales envers les femmes dans une culture dominée par les hommes.

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Ikuta Mirei, élève de première année, a été kidnappée et assassinée à Kobe. Photo : AsiaonlineNews.

Si les agressions violentes sont considérées comme rares, les agressions sexuelles sont considérées comme courantes et graves et ne sont pas signalées.

L'existence de chikan (pervers) constitue un problème majeur, comme en témoignent les wagons réservés aux femmes dans les grandes villes. La police japonaise a également été critiquée pour son manque de sérieux face aux victimes de crimes sexuels : elle est partiale ou incapable d'enquêter sur ces crimes.

L'aspect le plus dangereux réside dans l'obsession de la culture policière à maintenir les statistiques criminelles à un niveau bas. D'anciens enquêteurs ont déclaré que la police hésite à enquêter sur les meurtres sans suspect avéré et traite souvent les morts non naturelles comme des suicides sans procéder à une autopsie.

Par coïncidence, le Japon a le taux de suicide le plus élevé au monde !

Selon Kienthuc.net.vn

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