Retiré de la liste blanche : la Corée du Sud fait une déclaration ferme à l'encontre du Japon

Le Premier ministre sud-coréen Lee Nak-yon a critiqué le 3 août la décision du Japon de retirer la Corée du Sud de sa « Liste blanche », une liste de partenaires commerciaux de confiance. Selon Lee Nak-yon, la décision du Japon a « dépassé les bornes ».

M. Lee Nak-yon a affirmé que la Corée du Sud n'avait d'autre choix que de faire preuve de fermeté face à cette situation : « Le Japon a dépassé les bornes. Nous n'avons d'autre choix que de réagir avec fermeté. Les actions continues du Japon menacent le libre-échange et la coopération économique non seulement entre le Japon et la Corée du Sud, mais aussi avec le monde entier. Leurs actions ont perturbé le système de coopération en matière de sécurité entre les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud. »

L'Assemblée nationale sud-coréenne avait déjà adopté le 2 août un projet de loi budgétaire supplémentaire d'un montant de 5 830 milliards de wons, soit environ 4,9 milliards de dollars, pour soutenir les efforts de relance économique du gouvernement, dont plus de 273 milliards de wons ont été réservés à la mise en œuvre de mesures visant à répondre à la décision du Japon de restreindre les exportations vers la Corée du Sud.

La liste blanche du Japon comprend 27 pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Selon cette liste, le Japon autorise les entreprises exportant des marchandises hors liste réglementée sans avoir à vérifier et à accorder des licences distinctes pour chaque contrat, mais n'a besoin que d'une licence générale. Le Japon a inclus la Corée dans sa liste blanche depuis 2004, et la Corée est le premier partenaire à en être retiré par le Japon.