« Les fonctionnaires se sont déclarés très pauvres et leurs dossiers de nomination ne faisaient état d’aucun patrimoine. »

Ngoc Thanh DNUM_ABZAGZCABI 06:56

Le secrétaire général de l'Assemblée nationale, Nguyen Hanh Phuc, l'a dit en toute franchise lors de ses commentaires sur le projet de loi sur la lutte contre la corruption (amendé) récemment soumis à l'Assemblée nationale lors de la 5e session.

Selon M. Nguyen Hanh Phuc, cette nouvelle loi prévoit de taxer 45% de la valeur des actifs d'origine inconnue ou d'élargir les sujets de déclaration, mais elle ne diffère toujours pas de l'ancienne loi s'il n'existe pas d'agence pour contrôler la déclaration.

« La déclaration est toujours la même qu'avant. Pourquoi ne pas être honnête ? Puisqu'il n'y a aucun contrôle, que je déclare ou non, qui me contrôle ? » – a posé la question de M. Phuc.

Ce délégué a également déclaré sans détour : « Nos fonctionnaires ne se disent pas pauvres, mais ils le déclarent. Lors de leur approbation et de leur nomination, un dossier complet montre qu'ils sont très pauvres. Il arrive qu'ils louent des maisons sans aucun patrimoine ! » Il est donc nécessaire de créer une agence indépendante chargée de contrôler et de vérifier les biens. Il est préférable que l'Assemblée nationale en élise une, et non pas qu'elle soit confiée à l'Inspection d'État. Pour le reste, cette loi modifiée ne diffère guère de la loi actuelle.

Le secrétaire général de l'Assemblée nationale, Nguyen Hanh Phuc, a discuté en groupe du projet de loi révisée sur la lutte contre la corruption, le 31 mai.

« Nous luttons actuellement contre la corruption. La loi n'a rien de nouveau, elle reste la même, les mêmes règles. Mais pourquoi cette expression est-elle si populaire et si efficace ? Ce n'est pas faute de sanctions et de textes juridiques », a souligné M. Phuc.

La déléguée Le Thi Thuy, vice-présidente du Comité central d'inspection, a souligné que la question de la déclaration de patrimoine est une préoccupation publique, mais que la prévention de la corruption doit être coordonnée. Des solutions drastiques et une gestion rigoureuse sont un bon moyen de la prévenir.

Selon Mme Le Thi Thuy, au niveau local, on constate que les dirigeants travaillent désormais très différemment, conscients de leur responsabilité et de leur autorité, qui les contraindraient à ne pas s'en remettre. C'est pourquoi, selon Mme Thuy, lors de l'élaboration de cette loi, nous devons trouver un équilibre entre prévention et contrôle. Il est essentiel de privilégier le contrôle, ce qui ne signifie pas tout faire, mais faire preuve de rigueur et de dissuasion.

Préoccupée par le projet de loi donnant à l'Inspection du gouvernement le pouvoir de contrôler les actifs et les revenus des directeurs de département et au-dessus, Mme Le Thi Thuy a déclaré qu'avec la force actuelle, contrôler uniquement les ministères et les branches sous l'autorité du gouvernement est trop, il est donc difficile de tout faire au niveau des départements.

Le chef adjoint du Comité central d'inspection a proposé de réglementer l'Inspection générale afin qu'elle exerce un contrôle dans le cadre des compétences des personnes nommées par le Premier ministre, à l'instar des inspections provinciales et de district. Cela permettrait à la fois de décentraliser et de répartir les responsabilités ; si quelqu'un ne fait pas bien son travail, il devra en assumer la responsabilité.

Selon vov.vn
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