Le président Ho Chi Minh – le grand maître du journalisme révolutionnaire vietnamien
Dans le cours mouvementé de l'histoire du pays, le président Ho Chi Minh fut non seulement celui qui ouvrit la voie à la libération, mais aussi celui qui jeta les bases, bâtit et façonna la presse révolutionnaire vietnamienne. Doté d'un esprit vif, d'une vision stratégique et d'un style d'écriture exemplaire, il devint un grand maître, laissant un héritage inestimable à la presse nationale.

Auteur : Minh Quan - Technique : Diep Thanh
Date de publication : 5 juin 2025
Dans le cours mouvementé de l'histoire du pays, le président Ho Chi Minh fut non seulement celui qui ouvrit la voie à la libération, mais aussi celui qui jeta les bases, bâtit et façonna la presse révolutionnaire vietnamienne. Doté d'un esprit vif, d'une vision stratégique et d'un style d'écriture exemplaire, il devint un grand maître, laissant un héritage inestimable à la presse nationale.
La personne qui a posé la première brique
pour un journalisme révolutionnaire
Après des années d'errance en quête du salut du pays, Ho Chi Minh (alors Nguyen Ai Quoc) comprit rapidement le pouvoir extraordinaire de la presse pour réveiller les masses, diffuser les idées révolutionnaires et rassembler les forces. Alors que la lutte armée et la diplomatie se heurtaient encore à de nombreuses difficultés, il choisit la plume comme arme la plus redoutable.

Le journal Le Paria (Le Misérable), fondé en 1922 en France, témoigne avec force de cette vision. Ce journal est non seulement un journal ordinaire, mais aussi la voix des opprimés, un forum de lutte contre le colonialisme et le fascisme. Par ses articles percutants dénonçant les crimes brutaux du colonialisme français, Nguyen Ai Quoc a attisé la haine et la volonté de combattre au cœur des Vietnamiens patriotes et des peuples coloniaux. Il a utilisé la presse comme un moyen efficace de propager le marxisme-léninisme, traçant clairement la voie de la libération nationale par la voie de la révolution prolétarienne.
Après Le Paria, de retour au pays, Ho Chi Minh fonda, dirigea et inspira de nombreux autres journaux révolutionnaires importants, tels que le Thanh Nien (1925), le Viet Nam Doc Lap (1941), le Cuu Quoc (1942) et, plus tard, le Nhan Dan, porte-parole du Parti. Chacun de ses journaux et chacun de ses articles constituaient une œuvre politique exemplaire, témoignant d'une profonde compréhension de la situation du pays et du monde, tout en transmettant les politiques et les orientations du Parti et de l'État de la manière la plus familière et la plus accessible à tous.

Outre son rôle de fondateur du journalisme révolutionnaire, Ho Chi Minh était également un écrivain hors pair et un journaliste exceptionnel. Il a écrit des milliers d'articles dans des genres très variés : éditoriaux, commentaires, nouvelles, poèmes, pièces de théâtre, lettres… Tous ces écrits exprimaient une pensée profonde, une vision clairvoyante, une capacité d'analyse acérée et, surtout, un patriotisme et un amour du peuple sans bornes.styloIl a fait de la presse une arme puissante de la révolution, et en même temps une grande école pour éduquer, éclairer et rallier les masses.
Héritage de style et de méthode
Journal Ho Chi Minh
En tant que professeur de journalisme révolutionnaire, le président Ho Chi Minh a laissé derrière lui un immense héritage de style et de méthodes d’écriture qui conservent encore leur valeur aujourd’hui, servant de ligne directrice à des générations de journalistes vietnamiens.

1. Une orientation politique claire et profonde : Ho Chi Minh a toujours compris que la presse devait être la voix du Parti, de l’État et du peuple. Elle devait servir efficacement la cause révolutionnaire, être un outil puissant de propagande, d’agitation, de rassemblement et d’organisation des masses pour mener à bien les tâches révolutionnaires. Chaque article, chaque information, devait viser à renforcer la confiance du peuple dans la direction du Parti, dans la voie révolutionnaire choisie par le Parti et par Ho Chi Minh, et, parallèlement, à consolider le grand bloc d’unité nationale. Cette orientation n’est ni rigide ni dogmatique, mais toujours étroitement liée à la réalité et aux préoccupations du peuple.
2. Un style d'écriture simple, concis, facile à comprendre et pourtant concis : L'une des caractéristiques les plus marquantes du style journalistique de Hô Chi Minh est la simplicité, la rusticité et la proximité avec le public. Il conseillait toujours aux journalistes d'écrire de manière à ce que « chacun puisse comprendre, chacun puisse agir ». Il évitait les écrits académiques et savants, préférant un langage courant, des comparaisons et des métaphores familières, des proverbes, des expressions idiomatiques et des chansons folkloriques pour rendre son écriture plus vivante et accessible. Bien que simple, chaque phrase et chaque mot recelaient une signification profonde, de grandes pensées et une force de persuasion puissante. Par exemple, lorsqu'il évoquait la lutte contre la corruption et le gaspillage, il n'employait pas de mots pompeux, mais soulignait directement des manifestations concrètes et évidentes de la vie.

3. Esprit combatif et valeur éducative : Le journalisme d'Ho Chi Minh est celui d'une lutte acharnée contre le mal, les vices et les manifestations négatives de la société. Il critiquait sous sa plume la bureaucratie, la corruption, le gaspillage, l'individualisme, attaquait les ennemis et trompait les arguments. Parallèlement, son journalisme avait une profonde valeur éducative, promouvant les idéaux, l'éthique et le mode de vie révolutionnaires, et suscitant le patriotisme, l'autonomie et le développement personnel de chaque citoyen. Oncle Ho n'était pas seulement un critique, mais aussi un homme qui indiquait les directions et les voies à suivre pour surmonter et corriger les erreurs, afin que chacun puisse progresser ensemble.
Moralité et responsabilité exemplaires
des journalistes
Non seulement il a façonné le contenu et le style, mais le président Ho Chi Minh a également été un brillant exemple d'éthique et de responsabilité journalistique révolutionnaire. Il a toujours insisté sur le fait que : « Les journalistes sont aussi des soldats révolutionnaires. Leurs armes sont le papier et la plume. »

Premièrement, l'honnêteté, l'objectivité et la conscience professionnelle : Ho Chi Minh a toujours exigé des journalistes qu'ils soient honnêtes dans leur façon de dire la vérité, objectifs dans leur analyse des problèmes, sans ajouter ni déformer les informations. Les journalistes doivent avoir une conscience, ne pas écrire de mensonges pour des intérêts personnels ou collectifs, au détriment des intérêts du pays et du peuple. « Écrivez la vérité. N'inventez pas d'histoires. Écrivez ce que vous entendez », a-t-il conseillé.
Deuxièmement, l'esprit d'auto-apprentissage et de formation continue : Oncle Ho était un exemple d'apprentissage continu, toujours en quête et en perfectionnement des connaissances et des compétences. Il encourageait et exigeait constamment des journalistes qu'ils améliorent leurs qualifications et leurs compétences professionnelles, et qu'ils actualisent leurs connaissances sur tous les aspects de la vie sociale. Il mettait également l'accent sur la formation à l'éthique révolutionnaire et le maintien des qualités des cadres et des membres du Parti.

Troisièmement, l'esprit de proximité, d'écoute et de compréhension du peuple : Ho Chi Minh a toujours attaché une grande importance à l'approfondissement, à la proximité avec les masses, à l'écoute de leurs pensées et aspirations, et à la transmission de leurs opinions. Les journalistes doivent véritablement servir de pont entre le Parti et le peuple, refléter fidèlement la vie des citoyens et, en même temps, transmettre les politiques et les orientations du Parti à la population. Ils doivent communiquer régulièrement avec la population et s'informer directement de la réalité afin de disposer d'informations authentiques pour leurs articles.
L'héritage idéologique et l'exemple du président Hô Chi Minh sont des atouts inestimables et une source inépuisable d'inspiration pour le journalisme révolutionnaire vietnamien. Célébration du 100e anniversaire de la Journée.Presse révolutionnaireVietnam (21 juin 1925 - 21 juin 2025), chaque journaliste d'aujourd'hui est plus profondément conscient de sa responsabilité, étudiant et pratiquant constamment en suivant l'exemple de l'Oncle Ho, afin que la plume soit toujours une arme tranchante, une voix honnête et objective, contribuant à construire un pays de plus en plus prospère et heureux, digne du rôle de « soldats sur le front culturel et idéologique » selon ses enseignements.