Possibilité d'améliorer les revenus des travailleurs vietnamiens travaillant au Japon
Selon l'Agence de gestion du travail à l'étranger, le salaire minimum des travailleurs étrangers au Japon est passé de 789 yens/heure à 823 yens/heure. Cette décision s'applique à tous les travailleurs travaillant dans 47 préfectures japonaises.
Le Japon est considéré comme un marché d'exportation de main-d'œuvre potentiel. Ces dernières années, le nombre de travailleurs vietnamiens se rendant au Japon pour y travailler a fortement augmenté. Selon les statistiques, le Vietnam compte actuellement 126 000 stagiaires exerçant leurs compétences au Japon.
C'est également le marché d'exportation de main-d'œuvre avec le salaire le plus élevé aujourd'hui, le salaire moyen des travailleurs est de 130 000 à 160 000 yens/mois (hors heures supplémentaires), soit l'équivalent de 27 à 32 millions de VND selon chaque commande à laquelle le travailleur participe.
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Le Japon a assoupli sa politique d’immigration pour compenser sa pénurie de main-d’œuvre. |
Selon l'évaluation du Département de la gestion du travail à l'étranger (ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales), le Japon est l'un des principaux marchés du travail du Vietnam. Le gouvernement vietnamien soutient l'envoi de travailleurs à l'étranger dans des marchés porteurs et des secteurs non interdits.
Depuis 2018, le Japon offre de nombreuses opportunités aux travailleurs vietnamiens. Plus précisément, depuis le 1er janvier 2018, le salaire de base des travailleurs étrangers est passé de 789 yens/heure à 823 yens/heure.
Cette décision s'applique à tous les travailleurs travaillant dans 47 préfectures japonaises. De plus, le gouvernement japonais a prolongé la durée maximale de travail au Japon à cinq ans et cette décision s'applique à tous les stagiaires travaillant au Japon.
En introduisant des changements dans la politique d’immigration, comme l’assouplissement de la durée de séjour et des conditions d’évaluation professionnelle, le gouvernement japonais vise à attirer des travailleurs dans la construction, l’agriculture, la pêche et de nombreuses autres industries à forte demande de main-d’œuvre d’ici 2025.
Plus précisément, selon les estimations, le Japon devrait manquer de 780 000 à 930 000 travailleurs dans le seul secteur de la construction d'ici 2025 ; le secteur agricole, de 46 000 à 103 000 d'ici 2023. Le secteur des soins infirmiers devrait attirer 10 000 infirmières étrangères supplémentaires chaque année. Il s'agit d'une excellente opportunité pour les travailleurs non qualifiés souhaitant travailler dans ce pays.