La discipline est-elle la fin du talent ?
À une époque où la discipline est de mise, où peut-on trouver des travailleurs alors qu’il n’y a pas d’intégrité au sein du gouvernement ?
Au cours des cinq à dix dernières années, l'économie a enregistré de nombreuses pertes colossales, se chiffrant en milliers de milliards. On peut dire que cet arrêt est très inquiétant pour l'économie.
Les relations complexes
De nombreux ministères et branches n’ont pas pu remplir leurs fonctions en raison d’incidents choquants.
Le pays tout entier était indigné. Le Parlement était en émoi. Un délégué a comparé l'affaire La Thi Kim Oanh, qui avait vu un ministre démissionner et deux vice-ministres traduits en justice. Aujourd'hui, Vinashin est une sorte de « La Thi Kim Oanh », mais amplifiée environ mille fois. Si tel était le cas, personne n'aurait dû démissionner.
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Photo d'illustration |
Non seulement les affaires Vinashin et Vinaline, mais aussi de nombreuses autres affaires ayant entraîné des pertes se chiffrant en milliers de milliards… et pourtant, aucun responsable n'a demandé sa démission ni revu ses responsabilités. Même lorsque l'Assemblée nationale a demandé la création d'une commission d'enquête temporaire ou la suspension de certains postes, ce n'était que des paroles en l'air.
Il est normal que les erreurs soient examinées, les responsabilités attribuées et les démissions imposées. Dans les pays développés, le gouvernement est très strict envers ses membres. Tout ministère responsable d'un incident grave doit révoquer son chef. S'il n'est pas révoqué, il doit démissionner. Le chef doit faire preuve de rigueur pour garantir la discipline et le respect de la loi.
Le ministre belge de l'Intérieur et de la Justice a démissionné après avoir reconnu ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour empêcher un attentat terroriste planifié. Le ministre japonais de la Politique économique et financière, Akira Amari, a officiellement démissionné pour assumer la responsabilité d'un scandale financier. En 2011, le ministre sud-coréen de l'Économie de la connaissance et de l'Énergie, Choi Joong-kyung, a démissionné après avoir laissé une récente panne de courant semer le chaos dans tout le pays.
On peut dire que notre culture de la résignation n'existe pas. L'Orient en général, et le Vietnam en particulier, valorisent les titres. Avoir un titre est synonyme de pouvoir, et le pouvoir est synonyme d'avantages. « Acheter et vendre des titres » est aussi pour cette raison.
Non seulement les individus investissent dans les titres, mais des groupes investissent aussi dans la promotion des individus. Dès qu'il y a des membres de leur propre camp, ils se soutiennent mutuellement. Dans notre pays, lorsqu'une personne accède à un poste officiel, toute la famille en profite. C'est aussi la cause des intérêts collectifs. Le mystère et le danger des intérêts collectifs résident dans le fait que, même s'ils ne sont pas apparentés, ne viennent pas de la même ville ou ne se connaissent pas, ils se dévouent mutuellement, se protégeant mutuellement : « Tant que tu es là, je suis là ». Il est donc très difficile de discipliner un membre de la hiérarchie…
Ils survivent en s'appuyant les uns sur les autres. Ils organisent des projets de construction les uns pour les autres, soutiennent leurs enfants respectifs. Cela semble innocent de l'extérieur, mais à l'intérieur se cache un imbroglio de vos enfants, des nôtres et des enfants de nos camarades… L'affaire Trinh Xuan Thanh est précisément ce fouillis que notre Parti tente de démêler.
La discipline est aussi un moyen de développement
Les récompenses et les punitions ne sont pas une question de mouvement ou d’émulation... Les récompenses et les punitions ne sont ni correctes ni justes, et ont pour effet de freiner ou de favoriser le développement.
Éliminer ceux qui freinent le développement, c’est développer.
Éliminer ceux qui vont à l’encontre des règles, c’est suivre les règles.
Une gestion appropriée des violations aura un effet dissuasif. Récemment, la population a examiné les cas, notamment ceux des fonctionnaires. Elle a déclaré que, pour restaurer sa réputation, il lui suffisait d'attendre que le gouvernement central s'en charge.
Depuis son entrée en fonction, le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc s'est engagé à former un gouvernement constructif et honnête. Cette détermination et cet objectif contribuent au développement fort et durable du pays.
Si nous voulons que le pays se développe, nous devons d'abord commencer par les ministères et les services. Ces derniers doivent être les moteurs du développement. Des ministères et des services honnêtes seront le reflet de l'intergouvernementalisme et propulseront le développement.
Un gouvernement qui remplit ses devoirs, un gouvernement honnête et constructif, les ministères doivent être honnêtes et à l'avant-garde de l'innovation. Il ne doit pas y avoir de fonctionnaires corrompus qui disent une chose et en font une autre. Il faut instaurer des sanctions ou des récompenses strictes et nommer la bonne personne à la bonne fonction. La discipline favorise également le développement.
À une époque où la discipline est de mise, où peut-on trouver des travailleurs alors qu’il n’y a pas d’intégrité au sein du gouvernement ?
Les masses sont très bonnes, n'ayez pas peur qu'il n'y ait personne pour les remplacer.
Selon Vietnamnet.vn
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