Les électeurs japonais se rendent aux urnes pour l'élection de la Chambre haute dans 48 000 bureaux de vote.
Le 10 juillet, les électeurs japonais se sont rendus aux urnes pour voter aux élections à la Chambre haute.
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Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (au centre) lors d'une campagne électorale à Tokyo le 9 juillet. (Source : AFP) |
Les observateurs s'attendent à ce que les élections se déroulent sans trop de suspense, la plupart des prédictions penchant vers la possibilité que la coalition au pouvoir continue de gagner contre les partis d'opposition.
Les élections à la Chambre des conseillers ont lieu tous les trois ans, la moitié des sièges (121/242) étant à renouveler.
Lors de cette élection, 73 sièges seront élus par circonscription et 48 sièges seront élus à la représentation proportionnelle.
Il y a un total de 389 candidats, dont 225 se présenteront au scrutin de circonscription et les 164 restants se présenteront au scrutin proportionnel.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7 h, heure locale, et fermé à 20 h le même jour. On compte environ 48 000 bureaux de vote dans tout le pays, et les résultats préliminaires de l'élection devraient être annoncés peu après.
Les résultats d'un sondage réalisé une semaine avant les élections ont montré que la coalition au pouvoir du Premier ministre Shinzo Abe, composée du Parti libéral-démocrate (PLD) et du Nouveau parti Komeito, conservait toujours un avantage sur les partis d'opposition.
Le soutien au cabinet du Premier ministre Abe a atteint 41 %. 35 % des personnes interrogées ont déclaré qu'elles choisiraient le candidat du PLD s'ils votaient à la représentation proportionnelle, soit plus que les 16 % qui ont soutenu le Parti démocrate (PDJ) de l'opposition.
Bien que les résultats ci-dessus montrent que le PLD ne risque pas de perdre le contrôle du pays, la réalité est qu'à mesure que le jour du scrutin approche, le taux de soutien au PLD a tendance à diminuer, passant de 45% lors du scrutin du 18-19 juin à 41%, tandis que le taux de désapprobation reste à 36%.
Contrairement au PLD, les taux de soutien aux partis d’opposition sont en hausse.
Il est indéniable que le PLD est encore suffisamment fort pour diriger l’opposition.
Selon les analystes, l’opposition, en particulier le PDJ, est trop faible et ne gagne pas la confiance du peuple.
Bien que le PDJ se soit allié à d'autres partis d'opposition et puisse coûter au PLD une partie de ses 51 sièges en lice pour sa réélection, regagner la confiance du peuple dans le PDJ est une tâche très difficile.
Les gens n’ont pas oublié que durant son mandat de 2009 à 2012, le PDJ a été inefficace et n’a pas réussi à respecter ses engagements.
Selon les analystes, cette élection s’apparente à un vote de défiance envers l’opposition.
La question est désormais de savoir si la coalition au pouvoir et les deux autres partis peuvent remporter les deux tiers des sièges au Sénat.
Remporter les deux tiers des sièges au Sénat et à la Chambre des représentants est une condition nécessaire pour proposer un amendement constitutionnel. La coalition au pouvoir détient actuellement les deux tiers des sièges à la Chambre des représentants.
Selon Vietnam+
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