Les délégués de l'Assemblée nationale de la province de Nghệ An formulent des observations sur le projet de loi relatif aux milices et aux forces d'autodéfense (modifié).
(Baonghean.vn) – Le 13 juin au matin, sous la direction du vice-président de l’Assemblée nationale, Do Ba Ty, l’Assemblée nationale a examiné le projet de loi relatif aux milices et aux forces d’autodéfense (modifié). Les membres de la délégation de la province de Nghệ An à l’Assemblée nationale ont formulé des observations sur ce projet de loi.
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| Le lieutenant-général Nguyen Doan Anh, commandant de la région militaire IV et délégué à l'Assemblée nationale de la province de Nghệ An, est intervenu lors de la séance de débat de l'Assemblée nationale le 13 juin. Photo : Contributeur |
Le nom de cette loi revêt un caractère historique et hérité.
S'exprimant lors de la séance de discussion, le major général Nguyen Doan Anh, commandant de la région militaire IV et délégué à l'Assemblée nationale de la province de Nghe An, a affirmé que le nom de la loi sur les milices et les forces d'autodéfense était parfaitement approprié et conforme à la nature des activités des milices et des forces d'autodéfense, tant historiques qu'héréditaires.
Le délégué a expliqué que la milice actuelle était à l'origine une force d'autodéfense créée en vertu de la Résolution sur les forces d'autodéfense, approuvée le 28 mars 1935 lors du premier congrès du Parti tenu à Macao, en Chine. Au fil des périodes révolutionnaires, cette milice s'est constituée, a combattu et s'est développée continuellement sous les noms d'Autodéfense rouge, de Milice de guérilla et, aujourd'hui, de Milice d'autodéfense.
On peut affirmer que, depuis sa création et jusqu'à aujourd'hui, la nature, la position, la fonction et les missions de cette force organisée en communes, quartiers ou agences, organisations et entreprises ont toujours été clairement définies. La milice et les forces d'autodéfense constituent une organisation armée de masse, indissociable de la production et du travail ; elles font partie intégrante des forces armées populaires et ont pour mission de protéger le Parti, le gouvernement, la vie et les biens des citoyens et de l'État. En cas de guerre, elles constituent le noyau dur de la lutte contre l'ennemi, aux côtés de l'ensemble du peuple, sur le terrain et au niveau local.
En outre, le nom du projet de loi sur les milices et les forces d'autodéfense reprend celui utilisé de manière constante dans de nombreux documents du Parti et documents juridiques de l'État, notamment la directive n° 16 du Secrétariat central du Parti sur le renforcement du contrôle du Parti sur les milices, les forces d'autodéfense et les forces de réserve dans le contexte actuel, les dispositions de l'article 66 de la Constitution de 2013, la loi de 2009 sur les milices et les forces d'autodéfense, la loi de 2018 sur la défense nationale et les documents d'application.
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| Les milices et les forces d'autodéfense de la commune d'An Hoa, district de Quynh Luu, participent à la construction de nouvelles zones rurales. Photo : Trong Kien |
Large tranche d'âge, le terme milice est approprié
Le délégué Nguyen Thanh Hien, chef adjoint de la délégation provinciale à l'Assemblée nationale, a déclaré que les dispositions relatives à l'âge et à la durée du service pour participer à la milice et aux forces d'autodéfense, figurant à l'article 8 du projet de loi, reprennent essentiellement les dispositions de la loi de 2009 sur la milice et les forces d'autodéfense.
En réalité, si les jeunes en âge d'effectuer leur service militaire et ceux en âge de participer aux milices et à l'autodéfense ne sont pas attirés par les zones urbaines, les parcs industriels, les zones franches d'exportation ou par le travail à l'étranger sous contrat de travail, et si le rapport entre l'offre et la demande de main-d'œuvre est résolu, alors abaisser l'âge du service militaire et sa durée est nécessaire pour garantir une main-d'œuvre jeune et en bonne santé pour les milices et l'autodéfense et réduire le fardeau du service sur les citoyens.
Cependant, actuellement dans notre pays, en raison de l'exode rural croissant des jeunes vers les régions offrant des perspectives d'emploi, le nombre d'entreprises publiques diminue tandis que celui des entreprises à capitaux étrangers augmente. Le nombre de travailleurs expatriés est également en hausse, ce qui entraîne une très faible population jeune dans de nombreuses zones rurales et montagneuses, rendant difficile le renforcement des ressources et la garantie de la stabilité des milices et des forces d'autodéfense.
Dans ce contexte, afin de garantir la qualité et l'efficacité de l'organisation et du fonctionnement de la milice et des forces d'autodéfense, la large gamme de dispositions relatives à l'âge et à la durée de l'obligation de servir dans la milice et les forces d'autodéfense, telles que prévues dans le projet, sur la base des dispositions qui ont été testées dans la pratique par la loi actuelle sur la milice et les forces d'autodéfense, est appropriée.
Concernant l'enregistrement pour le service militaire obligatoire et la gestion des milices et de l'autodéfense (article 9), le député Nguyen Thanh Hien a indiqué que le projet de loi comportait plusieurs dispositions supplémentaires visant à faciliter les démarches des citoyens. Il prévoit notamment que le président du comité populaire communal, le responsable de l'agence ou de l'organisation concernée, établira, sur la base des résultats du recensement militaire, une liste des citoyens âgés de 18 ans et plus appelés à effectuer leur service militaire obligatoire, remplaçant ainsi l'obligation d'enregistrement qui prévalait auparavant.
Cependant, l'article 2 stipule le changement de résidence et l'article 6, la période d'absence temporaire de trois mois ou plus. Les délégués ont suggéré de poursuivre les recherches afin d'élaborer une réglementation qui facilite les démarches des citoyens lorsque l'État s'apprête à mettre en œuvre le système national de base de données sur la population. Par conséquent, lorsque les citoyens se présentent pour s'enregistrer comme résidents temporaires ou permanents auprès des autorités locales, il est nécessaire de régler simultanément les questions relatives au service militaire et à l'appartenance à la milice.




