L'examen national du lycée 2019 a supprimé les « 2 critères communs » : comment le calculer correctement ?

Selon les informations du ministère de l'Éducation et de la Formation, l'examen national du lycée 2019 suivra de près la tâche d'évaluer le niveau d'éducation générale au lieu d'entreprendre simultanément deux objectifs : l'obtention du diplôme d'études secondaires et l'admission à l'université et au collège comme auparavant.

Le ministère de l'Éducation et de la Formation a affirmé que cet ajustement n'affectera pas les étudiants et créera en même temps plus de rationalité et de cohérence pour l'examen.

Cependant, certains estiment que, dans le contexte actuel où de nombreuses universités continuent de fonder leur admission sur les résultats de l'examen national de fin d'études secondaires, tous les ajustements doivent être soigneusement étudiés. De plus, minimiser les facteurs négatifs garantira une grande fiabilité des résultats finaux.

M. Mai Van Trinh, directeur du département de gestion de la qualité du ministère de l'Éducation et de la Formation, a déclaré que l'examen national du secondaire 2019 avait pour objectif d'évaluer le niveau d'éducation générale.

Cependant, l'examen ne sera pas trop facile et comportera des questions de différenciation. Le ministère de l'Éducation et de la Formation estime que cet aménagement est tout à fait raisonnable dans le contexte actuel et qu'il ne créera pas de confusion pour les universités, désormais autonomes en matière d'inscription.

Si ces résultats sont suffisamment fiables, les écoles peuvent choisir les résultats de l'examen national du lycée comme base d'admission en fonction du niveau, sinon, il existe encore d'autres méthodes.

M. Mai Van Trinh a analysé : « Les résultats de l'examen national de fin d'études secondaires constituent la base, et les universités, dans un esprit d'autonomie, dépendent du niveau, des besoins de formation et de la capacité à exploiter ces résultats à différents niveaux. Par conséquent, lorsque les résultats de l'examen national de fin d'études secondaires sont encore bons et suffisamment fiables, les universités les utiliseront. Dans le cas contraire, elles ne les utiliseront plus. »

C'est le principe, mais de nombreux experts en éducation craignent encore qu'en l'absence de fiabilité suffisante, les universités organisent leurs propres examens. La multiplication des examens pénalisera les candidats et coûtera plus cher à la société.

Sans compter qu'un examen distinct n'élimine pas tous les aspects négatifs, et qu'actuellement, très peu d'universités ont la capacité d'organiser leurs propres examens standardisés. De plus, sans une telle stratégie, on risque de se retrouver dans une situation où les établissements moins bien classés se disputent les relevés de notes pour l'admission, ce qui complique le contrôle de la qualité des candidatures. L'inquiétude du public est donc compréhensible.

Cet ajustement n'engendre pas trop de pression, mais selon le Dr Do Van Dung, professeur associé et directeur de l'Université d'enseignement technique de Hô-Chi-Minh-Ville, si l'examen reste stable, il sera meilleur. Suite à la modification des objectifs de l'examen, l'établissement prévoit d'élargir le mode d'admission l'année prochaine et d'organiser un examen distinct.

M. Do Van Dung a déclaré : « À mon avis, les admissions et les examens universitaires en général ne devraient pas trop changer, car cela compliquerait la tâche des candidats. Comme l'a promis le ministère de l'Éducation et de la Formation, nous conserverons le même format d'examen jusqu'en 2020, date à laquelle un nouveau programme d'enseignement général sera mis en place. Le problème est que, pour un examen aussi commun, nous devons trouver un moyen d'éliminer les aspects négatifs. »

Partageant ce point de vue, le Dr Nguyen Duc Nghia, ancien vice-président de l'Université nationale de Hô-Chi-Minh-Ville, a déclaré que le plus important lors des examens est de garantir le sérieux et l'objectivité afin d'évaluer correctement les compétences des apprenants. Modifier l'objectif de l'examen répond aux besoins pratiques, car un seul examen ne peut pas répondre simultanément aux exigences de l'obtention du diplôme d'études secondaires et de l'admission à l'université.

Cependant, à long terme, il est nécessaire de réfléchir à la manière de gérer efficacement l'obtention du diplôme de fin d'études secondaires pour les élèves. Actuellement, la formule de calcul des résultats du baccalauréat inclut 50 % de la moyenne des notes de terminale et 50 % des résultats de l'examen national de fin d'études secondaires. Selon le Dr Nguyen Duc Nghia, organiser un examen national qui ne prend en compte que 50 % des résultats de fin d'études secondaires, tel qu'il est actuellement, est un gaspillage et inefficace.

Le Dr Nguyen Duc Nghia a déclaré : « Organiser un examen est très coûteux, mais ne reflète pas pleinement la qualité des élèves. Il est donc nécessaire de revoir son mode d'organisation. Si l'on se base uniquement sur les résultats des relevés de notes de terminale pour l'obtention du diplôme de fin d'études secondaires, cet examen est clairement inutile. Mais si l'on se base uniquement sur les résultats de l'examen national de fin d'études secondaires, comment cet examen devrait-il être organisé pour que les résultats soient véritablement honnêtes et objectifs ? »

En plus de modifier les objectifs de l'examen, le ministère de l'Éducation et de la Formation a également annoncé 6 groupes de solutions pour améliorer la qualité du processus d'examen national du lycée 2019, minimisant ainsi la négativité.

Les universités et le public espèrent que le ministère fera du bon travail dans ce domaine afin de garantir la plus grande objectivité de l'examen. Les enseignants et les élèves de terminale espèrent pouvoir bientôt accéder aux questions de référence afin d'éviter de devoir modifier précipitamment leurs instructions d'étude et de révision, faute de temps.