Proposer 3 solutions pour résoudre la dette d'assurance sociale des entreprises en faillite
(Baonghean) - Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales élabore une proposition concernant trois options visant à protéger les prestations d'assurance sociale (SI) des employés des entreprises dissoutes ou en faillite qui doivent des cotisations SI.
Selon les dernières données de la Sécurité sociale vietnamienne, la dette actuelle en matière d'assurance sociale s'élève à plus de 9 550 milliards de VND, dont 6 869 milliards de VND pour les 3 mois ou plus, soit 72 %. En particulier, les entreprises qui doivent des cotisations d'assurance sociale, mais qui ont été dissoutes ou en faillite et ne peuvent recouvrer leurs créances, portent atteinte aux droits des salariés.
Le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a déclaré que la réglementation actuelle permet aux entreprises qui sont encore en activité et qui doivent des cotisations d'assurance sociale de régler les prestations des employés qui sont éligibles à l'assurance sociale ou qui ont quitté leur emploi et ont été transférés vers d'autres unités ou entreprises.
Toutefois, pour les entreprises dissoutes, en faillite ou en faillite, il n'existe aucune réglementation visant à régler les questions de prestations d'assurance sociale pour les employés de ces unités et entreprises.
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Les agents du Département de gestion des collections (Assurance sociale provinciale) consultent sur le régime d'assurance sociale chez Matrix Vinh Company Limited (photo pour référence). |
Sur cette base, le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a proposé trois options pour résoudre les droits des travailleurs.
Option 1,L'agence d'assurance sociale confirme la période de paiement de l'assurance sociale pour les employés jusqu'au moment où l'employé quitte son emploi pour servir de base au règlement des régimes d'assurance sociale, ou ferme le livre d'assurance sociale pour que les employés soient transférés dans une autre unité.
Le budget de l'État garantit la dette d'assurance sociale des entreprises dissoutes ou en faillite qui, après avoir géré les actifs de l'entreprise, ne suffisent pas à payer la dette d'assurance sociale.
Grâce à cette option, les prestations sociales des salariés sont garanties et respectent les principes de cotisation et de prestation, conformément aux dispositions de la loi sur l'assurance sociale. Cependant, le budget de l'État doit allouer un fonds pour garantir la dette sociale des entreprises dissoutes ou en faillite (elle s'élevait à 220,5 milliards de VND au 31 décembre 2015).
Pour mettre en œuvre ce plan, le gouvernement doit soumettre à l'Assemblée nationale pour approbation un budget visant à garantir les cotisations d'assurance sociale des entreprises dissoutes ou en faillite qui doivent encore des cotisations d'assurance sociale, avec un total accumulé de 220,5 milliards de VND au 31 décembre 2015.
Option deux,L'Agence d'assurance sociale confirme la période de cotisation des salariés jusqu'à leur départ afin de permettre la liquidation des régimes d'assurance sociale ou la clôture du compte de cotisations sociales des salariés en vue de leur transfert vers une autre unité. Après avoir traité les actifs d'une entreprise dissoute ou en faillite qui ne suffisent pas à payer la dette d'assurance sociale, la Caisse d'assurance sociale prendra en charge la dette irrécouvrable.
Cette option, en plus d'assurer les prestations d'assurance sociale des salariés, présente un avantage par rapport à l'option 1 dans la mesure où le budget de l'État n'a pas à allouer de fonds pour garantir la dette d'assurance sociale des entreprises dissoutes ou en faillite.
Toutefois, cette option ne garantit pas le respect du principe de paiement et de prestation tel que prescrit par la loi sur l'assurance sociale (en substance, la période de cotisations sociales impayées n'est pas versée à la caisse d'assurance sociale, mais les prestations sociales sont toujours perçues). À l'instar de la première option, cette option encouragera également les entreprises à retarder délibérément, à éviter de payer et à devoir des cotisations d'assurance sociale.
Pour mettre en œuvre ce plan, le Gouvernement doit soumettre à l'Assemblée nationale (un règlement spécifique ou des amendements et compléments à la loi sur l'assurance sociale), qui stipule que pour les entreprises dissoutes ou en faillite qui doivent encore des cotisations d'assurance sociale, les employés verront leur temps de travail enregistré pour régler les prestations d'assurance sociale.
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Ouvriers de production chez Minh Anh Kim Lien Garment Joint Stock Company. (Photo d'illustration). |
Option trois,L'Agence d'assurance sociale confirme la durée des cotisations sociales des salariés jusqu'au versement intégral des cotisations ; ultérieurement, si ces cotisations sont recouvrées lors de la gestion des actifs de l'entreprise, elle les confirme pour le salarié. Modifier plusieurs lois connexes afin que, lors de la liquidation des actifs d'entreprises dissoutes ou en faillite, les cotisations sociales soient prioritaires sur les autres paiements.
Dans cette option, le principe de cotisation et de prestation sera assuré conformément aux dispositions de la loi sur l'assurance sociale. Le budget de l'État n'est pas tenu d'allouer un fonds pour garantir la dette d'assurance sociale des entreprises dissoutes ou en faillite.
Toutefois, les prestations d'assurance sociale des employés ne sont pas garanties ; dans de nombreux cas, les employeurs ont déduit les cotisations d'assurance sociale des employés mais ne les ont pas versées à l'agence d'assurance sociale.
Il s'agit du plan actuel mis en œuvre par les localités ; il n'est donc pas nécessaire de modifier ni de compléter les documents juridiques relatifs à l'assurance sociale. Par conséquent, pour mettre en œuvre ce plan, la Sécurité sociale vietnamienne publie des documents guidant les localités afin d'harmoniser la mise en œuvre et de modifier plusieurs lois connexes, telles que la loi sur la faillite et la loi sur l'exécution des jugements civils.
Parmi les trois options ci-dessus, le ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales a déclaré qu'il synthétisera les avis des ministères et des branches concernés pour proposer un plan à soumettre au gouvernement.
Sur la base du plan sélectionné, proposer au gouvernement de modifier, de compléter ou de publier des documents juridiques relevant de sa compétence pour mettre en œuvre le plan proposé.
Thanh Hien
(Synthétique)