Les diplomates russes affirment que les États-Unis poussent l’OTAN dans la position de confrontation « la plus désavantageuse ».

Sur la chaîne Telegram de l'ambassade de Russie aux États-Unis, l'ambassadeur Anatoli Antonov a accusé les États-Unis de préparer des décisions antirusses lors du sommet de l'OTAN. Il a souligné : « Tout est mis en œuvre pour préparer l'opinion publique à accepter toute décision antirusse qui sera prise à Vilnius dans les prochains jours. La situation continue de prendre la tournure la plus défavorable dans le cadre de la confrontation entre la Russie et les membres de l'OTAN. »

Pendant ce temps, Konstantin Gavrilov, un diplomate russe basé à Vienne et négociateur de haut rang en matière de sécurité russe, a déclaré à l'agence de presse officielle RIA que l'Occident était en train de « perdre » en Ukraine.

Le sommet de l'OTAN, qui s'est tenu les 11 et 12 juillet à Vilnius, capitale lituanienne, a réuni environ 2 400 invités, dont 40 chefs d'État et de gouvernement de 48 délégations. L'ordre du jour portait sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine, la demande d'adhésion de Kiev à l'OTAN et l'augmentation des dépenses de défense à 2 % du PIB.

À l'approche du sommet, les responsables de Kiev et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont appelé l'OTAN à prendre des engagements concrets en vue d'une adhésion à l'OTAN après la fin du conflit militaire avec la Russie. M. Zelensky devrait assister à la réunion inaugurale du Conseil OTAN-Ukraine le 12 juillet.

Le sommet de l'OTAN abordera également les dépenses de défense. En 2014, les États membres se sont engagés à porter leurs dépenses de défense à 2 % du PIB d'ici 2024. Cependant, seuls 11 pays devraient atteindre cet objectif cette année.

Pendant ce temps, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, souhaite que ce taux de 2 % devienne un plancher et non un plafond.

Lors de la conférence, les chefs d'État et de gouvernement des États membres de l'OTAN approuveront également trois nouveaux plans régionaux de défense et de dissuasion pour le territoire allié à Vilnius. La conférence devrait proposer le placement de 300 000 soldats en état d'alerte maximale et la garantie de moyens navals et aériens.

La réunion du 12 juillet sera ouverte aux dirigeants des pays partenaires de la région indo-pacifique tels que l'Australie, la Corée du Sud, le Japon et la Nouvelle-Zélande, ainsi qu'aux représentants de l'Union européenne (UE)./.