Le piratage de l’ADN pourrait aider les humains à devenir « immortels »

« Une personne pourrait vivre jusqu’à 1 000 ans », admet Aubrey de Gray, un scientifique de 55 ans, qui croit que les nouvelles biotechnologies nous aideront à vivre pendant des siècles ou plus.

Son équipe de la SENS Research Foundation, dans la Silicon Valley en Californie, développe des techniques pour corriger les problèmes de dégradation du corps humain au cours des dernières années.

Cela comprend l'élimination des « déchets » des cellules humaines qui s'accumulent naturellement avec l'âge, ainsi que l'élimination des cellules endommagées. Le traitement impliquerait un « biohacking » qui modifierait les cellules ou l'ADN afin de modifier durablement le corps humain en réponse au vieillissement.

Les médicaments injectables ou oraux sont la solution qui déformerait les gènes pour tenter de désactiver les mécanismes qui font vieillir les humains, prolongeant ainsi la vie bien au-delà de ce que la nature a prévu.

Les travaux de l'organisation SENS ont suscité l'intérêt du fondateur de Google, Peter Thiel, qui contribue au financement de la recherche.

Selon le Dr de Gray, le plus grand obstacle à l’avenir est l’acceptation du public.

Le scientifique né à Londres affirme que les malentendus répandus sur la nature de la croisade menacent d'entraver la recherche, car de nombreuses personnes s'opposent à l'idée d'augmenter la durée de vie humaine.

En réalité, de nombreux scientifiques ont contesté cette idée, la jugeant irresponsable. Nous ignorons les effets à long terme de ce traitement. Des questions ont également été soulevées quant à sa pertinence.

Richard Miller, professeur à l'Université du Michigan, a déclaré au Week de manière assez explicite que l'objectif de toute une vie du Dr de Grey était « tellement absurde qu'il ne suscite aucun respect dans la communauté scientifique informée ».

Actuellement, le projet de recherche visant à trouver « l’immortalité » chez l’être humain se poursuit malgré des opinions contradictoires.