Deux noix très familières que le Vietnam dépense 3,38 milliards de dollars pour importer
En seulement 10 mois de cette année, le Vietnam a dépensé 3,38 milliards de dollars pour importer deux céréales très connues, le maïs et le soja, afin de répondre aux besoins de production d'aliments pour animaux et de consommation intérieure.
L'agriculture est la force du Vietnam. Cependant, pour répondre à ses besoins de production et de consommation, notre pays doit importer chaque année de grandes quantités de maïs et de soja de nombreux pays du monde entier.
En 2022, la valeur des importations de ces deux types de semences atteindra 4,61 milliards USD. Parmi celles-ci, la valeur des importations de maïs s'élève à environ 3,33 milliards USD, en hausse de 15,6 % ; celle des haricots à 1,28 milliard USD, en hausse de 7,9 % par rapport à 2021.
En octobre de cette année, la valeur des importations de ces deux produits a augmenté par rapport au mois précédent. Plus précisément, la valeur des importations de soja a augmenté de façon spectaculaire de 43,9 %, et celles de maïs de 3,9 %.
Au cours des dix premiers mois de 2023, notre pays a également dépensé 1,02 milliard de dollars pour importer 1,61 million de tonnes de soja. Par rapport à la même période l'an dernier, la quantité de soja importée a augmenté de 5,2 %, mais sa valeur a diminué de 4,4 %.
Les importations de maïs ont atteint 7,75 millions de tonnes, d'une valeur estimée à 2,36 milliards USD, en hausse de 2,3% en volume mais en baisse de 11,4% en valeur.
Les principaux fournisseurs de ces deux types de semences pour notre pays sont les États-Unis, l'Australie, le Brésil, l'Argentine...

Outre le maïs et le soja, à la fin du mois d'octobre de cette année, notre pays a également dépensé 1,29 milliard de dollars pour importer 3,74 millions de tonnes de blé, soit une augmentation de 10,4% en volume mais une baisse de 1,1% en valeur par rapport à la même période de l'année dernière.
Selon les experts agricoles, le maïs et le soja sont des cultures courantes au Vietnam. Cependant, les superficies consacrées à ces deux cultures restent limitées et leur productivité est bien inférieure à celle d'autres pays.
Actuellement, la production de maïs et de soja reste modeste par rapport à la demande. Les entreprises doivent donc importer de grandes quantités pour répondre aux besoins de production d'aliments pour animaux et à la consommation intérieure.
Récemment, le vice-ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Phung Duc Tien, a également évoqué la question de l'expansion des zones de production de maïs et de soja dans les localités, en progressant progressivement vers l'autosuffisance en matières premières pour la production d'aliments pour animaux, en réduisant la quantité de marchandises importées.