Comment contrôler la maltraitance des enfants ?
L'histoire des nounous d'écoles maternelles privées qui maltraitent les enfants d'âge préscolaire et de maternelle, non seulement maintenant, mais qui dure depuis de nombreuses années...
En traitant les symptômes et en gérant la situation, la violence cessera-t-elle ?
Après des incidents récents comme celui de l'établissement Mam Xanh dans le district 12 de Ho Chi Minh-Ville, la communauté a été choquée ; la police est intervenue, a enquêté et a engagé des poursuites ; le gouvernement et le secteur de l'éducation ont inspecté, examiné, rectifié et traité...
Ceux qui abusent directement des enfants feront l’objet d’une enquête et seront punis ; certaines structures d’accueil qui ne répondent pas aux normes de fonctionnement seront condamnées à une amende ou fermées ; certains fonctionnaires, responsables gouvernementaux et responsables de l’éducation seront signalés, rappelés à l’ordre et des leçons seront tirées...
De plus en plus de structures d'accueil privées seront équipées de caméras de surveillance...
![]() |
La récente vague de cas de maltraitance d’enfants a suscité l’inquiétude du public. |
Ces mesures visent à gérer la situation, à résoudre le problème en surface et à rassurer davantage l'opinion publique. Comme l'a déclaré Mme Nguyen Thi Hoai Thu, ancienne membre du Comité central du Parti et ancienne présidente de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, cette façon de gérer l'incident « une fois terminé, le calme reviendra comme si de rien n'était ».
« Aussi calme que si rien ne s’était passé », alors inévitablement, un nouvel incident similaire se reproduira.
Personne ne peut être sûr qu’après l’incident de Mam Xanh, ici et là, même à Ho Chi Minh-Ville, où il y a environ 1 800 garderies non publiques, ou dans le District 12, un incident similaire de Mam Xanh ne se reproduira pas.
Personne n’est sûr qu’après l’incident de Mam Xanh, la société prêtera attention et construira davantage de crèches et de jardins d’enfants, réduisant ainsi la forte pression sur les parents et réduisant la dépression, l’autisme et les troubles psychologiques d’un certain nombre d’enfants en raison de la manière d’élever les enfants qui n’est pas différente de la maltraitance envers les enfants.
Besoin d’une politique révolutionnaire pour l’éducation préscolaire ?
Il s'agit de revoir sérieusement la politique de socialisation de l'éducation préscolaire. De quelle manière et dans quelle mesure ? Nous ne devons pas utiliser cette politique pour relâcher la pression et nier la responsabilité de l'État à ce niveau d'éducation de base. Devons-nous encourager les organisations économiques à investir dans des infrastructures pour l'éducation des enfants d'âge préscolaire et de maternelle ?
Devrions-nous légiférer pour que chaque parc industriel, zone urbaine et zone de réinstallation soit doté de structures d'accueil adéquates et d'éducateurs compétents ? Devrions-nous revenir sur les politiques éducatives de la période de subvention afin d'intégrer des politiques supérieures pour les enfants et les personnes, nécessaires à chaque époque ?
À cette époque, parallèlement à l'organisation des communes, des quartiers et des zones résidentielles, chaque organisation économique, des coopératives aux chantiers de construction, en passant par les usines et les entreprises, a organisé des crèches et des jardins d'enfants, jusqu'à ce que l'économie s'oriente vers un fonctionnement conforme aux lois de l'économie de marché.
Aujourd'hui encore, de nombreux pays capitalistes développés maintiennent une politique de subvention de l'éducation, notamment de l'éducation préscolaire. Un pays pauvre comme Cuba n'abandonne toujours pas cette politique.
Faut-il alors faire connaître l'éducation préscolaire, et notamment le personnel enseignant préscolaire, comme le propose Nguyen Thi Hoai Thu, ancienne membre du Comité central du Parti et ancienne présidente de la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale ?
Le meilleur doit être pour l'éducation, pour les enfants. Les enfants doivent être traités équitablement.
L'éducation préscolaire et maternelle est un sujet très important et sensible, qui peut facilement entraîner des conséquences indésirables, notamment politiques et sociales. S'attaquer aux causes profondes de la maltraitance infantile dans les crèches et les jardins d'enfants ne se limite pas à la gestion de la situation, mais nécessite une politique globale et nationale.
S’arrêter à la gestion des situations ne peut pas mettre fin à la maltraitance des enfants.
La réalité nous montre que, pour l'éducation préscolaire, l'État ne peut abandonner sa politique de socialisation. Celle-ci doit atteindre un certain niveau et ne doit pas dévier des principes de l'éducation. L'État doit prendre soin des infrastructures, former les enseignants et veiller à ce que les enfants, qu'ils soient ruraux ou urbains, montagneux ou insulaires, riches ou pauvres, bénéficient tous de la même qualité de soins et d'éducation, sans discrimination ni différence.
Selon VNN