Un homme condamné à la prison à vie après avoir déposé une bague en or pour acheter de la drogue

Le 26 juillet, le tribunal populaire de la province de Nghe An a ouvert un procès pénal de première instance contre l'accusé Tran Van Khanh (né en 1986), résidant dans la commune de Thanh Long, district de Thanh Chuong, pour le crime de « trafic de drogue illégal ».

En 2012, Khanh a été condamné à 10 ans de prison pour trafic de stupéfiants ; la peine combinée de 30 mois de prison pour recel de biens obtenus par des actes criminels commis par d'autres a contraint le prévenu à purger une peine totale de 12 ans et 6 mois de prison.

Pendant son incarcération, Khanh partageait une cellule avec Tran Anh Tai (résidant à Hanoï). En février 2021, après sa libération, Khanh a repris contact avec son ancien codétenu, Tai, via internet.

L'accusé Tran Van Khanh a été condamné à la prison à vie. Photo : Tran Vu

Le 18 janvier 2022, Tai a contacté Khanh pour lui proposer de transporter de la drogue à Hanoï et de le payer 23 millions de VND. Khanh a accepté et, tard dans la nuit, il s'est rendu dans la zone proche du poste frontière de Thanh Thuy, dans le district de Thanh Chuong, pour rencontrer des Laotiens.

Le vendeur a alors demandé à Khanh de verser un acompte avant de lui remettre la drogue. Khanh a ôté deux bagues en or de quatre taels et les a données au vendeur en échange de la marchandise. Les deux parties ont convenu qu'après avoir reçu l'argent de Tai, le vendeur le déduirait du compte de Khanh.

Khanh a ramené la drogue chez lui, s'en est procuré davantage, puis a pris un taxi pour Hanoï ce soir-là. Arrivé à Dien Chau, la police l'a arrêté en possession de plus de 1,1 kg de drogue.

Lors du procès, l'accusé a reconnu les faits. Pour justifier sa récidive après sa libération, il a déclaré que la pandémie avait rendu les affaires difficiles et qu'il s'était donc mis à acheter et à vendre de la drogue.

Condamné à la prison à vie pour un crime aggravé par la récidive dangereuse, Tran Van Khanh a été incarcéré. Concernant Tran Anh Tai, l'Agence d'enquête de la police de Nghệ An a procédé à des vérifications, mais Tai avait quitté son domicile. Faute de preuves suffisantes, reposant uniquement sur le témoignage de Khanh, l'affaire n'a pu être instruite.