Malgré le mécontentement de l'OTAN, la Turquie envisage toujours d'acheter des armes russes

Selon le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, la Turquie ne prendra en aucun cas des mesures visant à perturber l'unité de l'OTAN.

La Turquie négocie actuellement l’achat de systèmes de missiles de défense aérienne russes tels que les S-300 et S-400.

Cependant, selon les experts militaires turcs, la Turquie est un État souverain et indépendant, qui peut décider lui-même avec qui et quand coopérer. La Turquie souhaite acquérir des armes russes, non pas parce qu'elles sont compatibles avec celles de l'OTAN, mais en raison de leur grande précision et de leur fiabilité.

Dans une interview accordée à Sputnik, l'ancien commandant de la base aérienne turque et de l'Autorité de l'aviation turque, le lieutenant-général à la retraite de l'armée de l'air Erdogan Karakush, a déclaré :

Certains membres de l'OTAN sont mécontents de l'évolution des relations russo-turques. Après avoir surmonté la crise dans les relations russo-turques, certains pays de l'OTAN ont qualifié la Turquie d'« alliée rebelle » et ont menacé de bloquer tout contact militaire et politique avec elle.

Outre l’établissement de relations russo-turques, la récente fin des négociations interchypriotes joue un rôle dans la tension croissante entre la Turquie et l’OTAN.

En ce qui concerne l’achat d’armes russes fiables et très précises, il est clair que la Turquie s’y intéresse et négocie actuellement l’achat de systèmes de missiles de défense aérienne russes tels que les S-300 et S-400.

La Turquie entend acquérir des armes russes avec ses propres ressources pour servir ses intérêts nationaux. Par conséquent, l'ingérence de l'OTAN dans les affaires turques est inacceptable.

Selon Spoutnik