Un drame maladroit met 4 membres de la famille en difficulté avec la justice

Phuong Thao March 31, 2018 18:48

(Baonghean.vn) - Le procès des quatre pères, fils, frères, oncles et neveux a duré du matin au soir, mais la salle était toujours bondée. Tout le monde retenait son souffle, attendant le verdict final que toute la famille des accusés allait recevoir, à cause d'un moment d'imprudence du plus jeune fils.

Faux d'un degré...

L'accusé Nguyen Doan Khai (né en 1998, résidant dans la commune de Hung Yen Bac, district de Hung Nguyen) a été condamné à 17 ans de prison pour meurtre. À 20 ans, la porte de la prison lui a barré la voie de la jeunesse. Plus douloureux encore, Khai, mais aussi son père, son cousin et son frère biologique ont été punis.

La situation familiale était précaire, avec l'arrivée de parents âgés et d'un frère parfois sage, parfois insensé. Un soutien de famille comme Khai aurait dû en être conscient pour éviter d'avoir des ennuis avec la justice, et toute la famille n'aurait pas dû couvrir Khai, laissant ainsi chacun porter une tache sur sa vie.

4 người trong 1 gia đình rơi vào vòng lao lý sau khi
Quatre membres d'une même famille ont été emprisonnés après la révélation du drame. Photo : Phuong Thao

Ce soir-là, le 31 juillet 2017, Khai et un ami se moquèrent d'un malade mental. Nguyen Tu Hung (habitant la même commune) intervint pour l'en empêcher. Khai répliqua en l'insultant et fut battu par Hung. L'ami qui l'accompagnait conseilla à Khai de rentrer chez lui. Après avoir entendu l'histoire, Nguyen Doan Lan dit qu'il allait parler à Hung. Khai prit un couteau à cran d'arrêt et suivit Lan. À l'entrée de la maison de la culture, Lan demanda à Hung pourquoi il avait battu Khai. Les deux hommes eurent un échange verbal : Hung frappa Lan au visage. Voyant Khai approcher, Nguyen Tu Hung descendit de sa moto et marcha devant Khai. Lorsque Hung leva la main pour le frapper, Khai le poignarda au cou.

Ce soir-là, le cousin de Khai, Lan-Nguyen Dinh Hai (né en 1984), qui était un responsable du syndicat des jeunes, pratiquait même des arts du spectacle pour les enfants à la maison culturelle du quartier où le meurtre a eu lieu.

Apprenant que Nguyen Tu Hung était décédé sur le chemin des urgences, Hai, paniqué, se rendit en moto chez Khai et Lan. Effrayé et inquiet, il pressa Khai de se rendre.

En entendant son neveu raconter la situation, M. Nguyen Doan Vinh (né en 1957, père de Khai et Lan) resta figé. Pas encore remis du choc, M. Vinh et Hai entendirent Lan dire qu'elle assumerait la responsabilité de son jeune frère. Voyant son fils aîné, lent et insensé, prendre soudain de la détermination, M. Vinh se sentit encore plus dévasté et confus. Le temps pressait, Hai le pressa de se rendre. Les trois père et fils, et Hai durent accepter que Khai soit conduit au poste de police.

Cependant, le drame fomenté par les quatre individus fut rapidement révélé au grand jour, car la naïveté du fils aîné ne lui permit pas de parfaire son témoignage pour dissimuler le crime du cadet. L'enquêteur réalisa rapidement la contradiction avec la scène du crime : le véritable meurtrier était le cadet, qui dut finalement s'incliner et avouer. La loi n'excluait personne ; les trois personnes restantes lors des discussions pour plaider coupable ce jour-là furent poursuivies pour « dissimulation de crime ».

« Le père a pitié de tout enfant qui va en prison... »

Le 27 mars, quatre membres d'une même famille sont devenus quatre accusés dans la même affaire. De nombreuses personnes étaient présentes, dont des frères, des amis et des voisins. L'image d'un vieux père austère se tenait à la barre des témoins, répétant chaque mot par intermittence : « Je plains tous les enfants qui vont en prison, mais je me suis dit que si le frère aîné y va, le cadet pourra toujours s'occuper de la maison… ».

Puis, en voyant le fils de Nguyen Doan Lan prononcer chaque déclaration en bégayant, toute la salle d'audience secoua la tête avec consternation, à la fois colère et compassion. Lan avait 32 ans, mais on ignorait si elle était consciente de la situation que traversait sa famille. Elle ne voyait que ce jeune homme naïf, parfois souriant, parfois endormi, parfois hochant et secouant la tête à répétition.

Bị cáo Nguyễn Doãn Vinh phải hầu tòa vì tội lỗi của những đứa con. Ảnh: Phương Thảo
L'accusé Nguyen Doan Vinh doit comparaître devant le tribunal pour les crimes commis contre ses enfants. Photo : Phuong Thao

Le procès s'est terminé et Lan a été condamnée à six mois de prison avec sursis pour avoir endossé la responsabilité de son frère. M. Vinh et son neveu Nguyen Dinh Hai ont été condamnés à neuf mois de prison avec sursis pour avoir dissimulé le crime. Tout le monde est parti peu à peu, mais M. Vinh est resté assis. Lan était déjà impassible, regardant avec douleur son plus jeune fils menotté et reconduit en prison. Aura-t-il encore assez de force pour attendre les 17 ans de prison de son fils ?

Lan attrapa la chemise de son père, l'exhortant à rentrer chez lui. M. Vinh était toujours assis, distraitement, sur la chaise placée devant la barre des témoins. Ainsi, tous les trois purgeaient leur peine, sauf lui et son fils aîné, qui n'étaient pas emprisonnés. M. Vinh baissa rapidement les yeux : il n'y avait plus ni frères ni amis. Il semblait avoir brièvement pensé à se sentir gêné aux yeux du monde…

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