Les États-Unis mettent en garde le Moyen-Orient contre l'utilisation du Liban comme moyen de provoquer un conflit
Selon Reuters, le 10 novembre, le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson a averti les pays et les organisations de ne pas profiter de la situation au Liban comme d'un outil pour provoquer une guerre plus large dans la région du Moyen-Orient, et a affirmé que Washington soutenait fermement l'indépendance du Liban.
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Le secrétaire d'État américain Rex Tillerson. (Source : NBC News) |
Le département d'État américain a publié une déclaration de M. Tillerson, affirmant : « Toutes les forces étrangères, milices ou autres éléments armés qui ne sont pas des forces de sécurité libanaises légitimes n'ont aucun rôle ni place dans ce pays. »
Entre-temps, selon Press TV, la chaîne iranienne Press TV a rapporté le 10 novembre que le commandant du Front de l'Asie du Sud-Ouest du Commandement central de l'armée de l'air américaine, M. Jeffrey Harrigian, a déclaré qu'il était important de trouver des solutions diplomatiques pour résoudre les tensions autour du Liban au lieu de se diriger vers une guerre.
S'adressant aux journalistes lors d'une visite à Dubaï le 10 novembre, M. Harrigian a souligné que la question clé est de trouver des solutions diplomatiques aux tensions qui entourent le pays.
En outre, M. Harrigian a également accusé l’Iran d’être possiblement impliqué dans des attaques de missiles balistiques lancées depuis le Yémen vers l’Arabie saoudite.
Le même jour, le chef du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a déclaré que l'Arabie saoudite échouerait au Liban comme ailleurs dans la région. Il a également affirmé que le gouvernement de Riyad ne parviendrait pas à vaincre le groupe.
Plus tôt le 4 novembre, le Premier ministre libanais Saad Hariri a soudainement annoncé sa démission dans un discours télévisé depuis la capitale de l'Arabie saoudite, citant « l'influence politique croissante de l'Iran dans la région » et que sa vie était en danger.
La déclaration choquante de M. Hariri a suscité des inquiétudes quant au fait que le Liban, un pays déjà divisé entre la faction de M. Hariri et le mouvement Hezbollah soutenu par l'Iran, pourrait à nouveau être englouti dans la violence, alors que le pays devient le centre d'une lutte régionale d'influence entre l'Arabie saoudite et l'Iran.
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