Le nombre de victimes de l'effondrement d'un pont en Italie augmente, le risque est prévenu à l'avance

La dernière annonce des responsables du gouvernement italien indique qu'au moins 35 personnes ont été tuées et que de nombreuses autres sont toujours portées disparues dans les décombres après l'effondrement d'un pont dans la ville de Gênes, dans le nord de l'Italie.

À l'heure actuelle, les autorités italiennes ont également mobilisé au moins 200 pompiers qui ont travaillé toute la nuit pour rechercher des survivants. De nombreuses équipes de secours venues du monde entier, équipées de chiens renifleurs, affluent également à Gênes pour aider les autorités locales à rechercher les victimes.

Actuellement, en plus des efforts déployés pour rechercher rapidement des victimes, les autorités italiennes s'inquiètent également du risque de fuites de gaz, car le site de l'effondrement du pont se trouve juste à côté d'une usine industrielle.

Le nombre de victimes devrait augmenter car l'effondrement du pont a laissé derrière lui des milliers de tonnes de béton et selon des témoins, au moment de l'effondrement, il y avait pas mal de véhicules sur le pont.

Le Premier ministre italien Giuseppe Conte s'est immédiatement rendu à Gênes dans l'après-midi du 14 août pour diriger les opérations de secours. Parallèlement, le ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini a immédiatement déclaré que le gouvernement italien mettrait tout en œuvre pour faire toute la lumière sur les responsables de cette tragédie.

Entre-temps, les causes initiales de l'effondrement du pont ont commencé à être analysées. Selon la presse italienne, des signes d'instabilité liés au pont Morandi de Gênes ont été signalés en 2016 lorsqu'un professeur de la Faculté d'ingénierie de l'Université de Gênes, Antonio Brencich, a signalé que le pont Morandi présentait de nombreux défauts de conception, notamment liés à la partie en béton.

Cependant, les avertissements ont été ignorés, malgré le fait que le gouvernement local de Gênes doit dépenser plus d'argent pour l'entretien régulier du pont que pour sa construction.

Actuellement, les dirigeants de nombreux pays européens, tels que la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron, ont exprimé leur solidarité avec le gouvernement et le peuple italiens, et ont déclaré que ces pays étaient prêts à aider l'Italie avec des ressources humaines et technologiques pour surmonter les conséquences de l'effondrement du pont.