« Quel genre de capacité de gestion avez-vous pour avoir peur de faire des erreurs et n'oser rien faire ? »
Il existe deux types de « peur de l'erreur » : l'une concerne les dirigeants qui ne disposent pas des capacités de gestion nécessaires pour occuper ce poste. L'autre concerne ceux qui enfreignent la loi, voire le font intentionnellement, et sont sanctionnés.
Le délégué de l'Assemblée nationale, Ta Van Ha, vice-président de la commission de la culture et de l'éducation, a souligné cela en répondant aux journalistes concernant la situation que de nombreuses opinions reflètent et que les fonctionnaires n'osent pas faire, en particulier après les incidents survenus dans le secteur médical.
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Délégué Ta Van Ha - Vice-président de la Commission de la culture et de l'éducation de l'Assemblée nationale. |
PV:Certains avis montrent qu'actuellement, de nombreux établissements, y compris les centres d'examen et de traitement médicaux, choisissent de ne rien faire, sans risque, malgré le manque de médicaments, d'équipements et de fournitures, et estiment que la réglementation doit être améliorée. Quel est votre avis à ce sujet ?
Monsieur Ta Van Ha :La question de l'investissement en équipements et en matériels est régie par de nombreuses lois, notamment la Loi sur l'investissement public et la Loi sur la gestion et l'utilisation des biens publics. Il convient en premier lieu d'analyser les causes de cette situation afin d'améliorer sans délai les systèmes juridiques et institutionnels. Le secteur médical étant un secteur spécifique, lié à la vie et à la santé des populations, l'amélioration du système juridique doit être immédiate.
J'ai également entendu des histoires sur la façon dont, de nos jours, les gros investissements dans les machines sont devenus des preuves dans des cas « mis de côté », alors que les patients ont vraiment besoin d'accéder à des équipements et à des technologies modernes, donc si ces problèmes ne sont pas résolus rapidement, cela affectera directement les patients.
PV:Quelle est la solution clé pour résoudre le problème actuel, en particulier le phénomène des fonctionnaires qui n’osent pas faire les choses par peur de faire des erreurs ?
Monsieur Ta Van Ha :Comment un cadre peut-il avoir peur de commettre des erreurs en matière de gestion ? De nos jours, les dirigeants doivent oser réfléchir, agir et assumer leurs responsabilités. Les récents incidents survenus dans le secteur de la santé ne représentent pas l'ensemble du système de santé vietnamien, mais seulement quelques cas particuliers.
Dans tous les cas récents, je pense que seuls ceux qui ont violé ou intentionnellement violé la loi avec de graves conséquences ont été traités de cette façon !
Il existe deux types de « peur de l'erreur » : la première est que les cadres, les membres du parti et les dirigeants n'ont pas vraiment les capacités de gestion nécessaires, mais assument cette fonction. En raison des conditions de service au peuple, ils doivent comprendre la loi.
Deuxièmement, seuls ceux qui violent la loi, ou même la violent intentionnellement, seront punis.
PV:Au vu des nombreux incidents récents, il est clair que nous devons accorder plus d’attention à l’éthique publique et à la construction d’une culture d’intégrité, n’est-ce pas, monsieur ?
Monsieur Ta Van Ha :La culture n'est pas seulement le fondement spirituel, mais aussi le fondement de tous les aspects du développement du pays. Ce n'est que lorsque ces fondations sont solides que les autres piliers le sont aussi.
L'éthique publique est la condition préalable essentielle. La conscience et l'éthique sont avant tout cultivées par chaque individu. De plus, il incombe aux agences, unités et organisations auxquelles il appartient de développer ses capacités et sa conscience dans l'exercice de ses fonctions publiques.
Parallèlement à cela, les réglementations et les couloirs juridiques doivent également être complets, clairs et transparents ; le régime de traitement des fonctionnaires doit également être approprié.
Lorsque tous ces éléments sont réunis, on obtient un fonctionnaire véritablement dévoué et dévoué.
PV:Outre les nombreuses personnes prêtes à s’engager, à se sacrifier et à se consacrer à leur travail, il existe encore de nombreux fonctionnaires prêts à « se salir » ?
Monsieur Ta Van Ha :Partout, la frontière entre le bien et le mal est tracée, surtout dans un contexte juridique incomplet. Sans courage et sans culture, on peut dégénérer, chuter, être tenté et se laisser emporter par la magie de l'argent ; la « balle enrobée de sucre » fait facilement chuter.
De plus, l’éthique, les capacités et la volonté politique de ces cadres ne sont pas à la hauteur, il est donc nécessaire de sélectionner des cadres qui ont véritablement toutes les capacités et peuvent répondre aux exigences et aux tâches.
Il faut également affirmer que les violations doivent être traitées.
PV:Oui, merci !.