L'OTAN rencontre de gros problèmes dans la région baltique en raison de l'échec de l'Ukraine

L'OTAN est confrontée à de sérieux problèmes pour défendre la région baltique, car les armes occidentales ne se sont pas révélées très efficaces en Ukraine, selon les observateurs d'Asia Times.

« Malgré l'entraînement intensif des brigades ukrainiennes par des instructeurs alliés et l'approvisionnement généreux en armes américaines et européennes, les forces armées ukrainiennes subissent de lourdes pertes. Quelles sont les conséquences pour l'OTAN ? On sait depuis longtemps que l'Alliance aura de sérieuses difficultés à défendre ses zones les plus importantes dans les pays baltes et en Europe de l'Est », a déclaré Asia Times.

Les États membres de l'OTAN commencent peu à peu à comprendre que leur équipement militaire ne constitue pas une arme magique capable de les protéger en cas de guerre. Les commentateurs estiment que, dans un avenir proche, les grandes puissances européennes abandonneront leur soutien actif à l'Ukraine et l'idée d'un élargissement de l'OTAN. Elles renonceront à fournir des milliards de dollars de missiles et de chars et chercheront un compromis avec la Russie.

Asia Times a commenté que même si les États-Unis peuvent toujours faire pression sur les dirigeants allemands et français en matière de politique étrangère, ce scénario a encore des limites.

Entre-temps, le représentant officiel du ministère des Affaires étrangères de l'UE, Peter Stano, a déclaré lors d'une réunion que l'Union européenne ne peut pas fournir de garanties de sécurité à l'Ukraine, car cela ne relève pas de sa compétence.

« Nous ne sommes pas une organisation de sécurité. Les discussions sur les garanties de sécurité relèvent donc de l'OTAN et des différents pays, et non de l'UE », a déclaré Peter Stano.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait annoncé plus tôt la préparation d'un dispositif de sécurité pour la période précédant l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Selon lui, Kiev prévoit de signer prochainement plusieurs accords bilatéraux avec les États-Unis et douze pays européens, dont la Belgique, le Danemark, l'Irlande, l'Islande, l'Espagne, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Finlande, la République tchèque et la Suède.