De nombreuses lacunes du projet de loi sur la prévention et le contrôle de la violence domestique doivent être révisées et complétées.
(Baonghean.vn) - Lors de la conférence de recueil de commentaires sur la loi relative à la prévention et au contrôle des violences conjugales, de nombreux éléments du projet de loi ont suscité l'intérêt des délégués, qui ont suggéré des amendements et des compléments. Parmi ces modifications figurent des dispositions relatives au traitement administratif et à l'envoi de notifications aux organismes et organisations qui reçoivent et traitent les signalements de violences conjugales.
Le matin du 20 mai, la délégation de l'Assemblée nationale de Nghe An a tenu une conférence pour recueillir des commentaires sur la loi sur la prévention et le contrôle des accidents de la circulation.violence domestique(modifié). Mme Thai Thi An Chung, membre du Comité exécutif provincial du Parti et chef adjointe de la délégation provinciale de l'Assemblée nationale, a présidé la séance. Étaient présents : M. Tran Nhat Minh, membre de la Commission des lois de l'Assemblée nationale, délégué permanent de la délégation provinciale de l'Assemblée nationale ; des représentants des départements, sections, unités et localités concernés.
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Mme Thai Thi An Chung, membre du Comité exécutif provincial du Parti et vice-présidente de la délégation de l'Assemblée nationale provinciale présidée. Photo : Hoai Thu |
De nombreuses lacunes doivent être révisées et complétées
Afin que la loi sur la prévention et le contrôle de la violence domestique (DVPC) soit appliquée de manière efficace et pratique, les délégués ont demandé aux autorités de modifier et de compléter de nombreux contenus.
Mme Nguyen Thi Lan, directrice adjointe du ministère de la Justice, a formulé des avis sur les points suivants : compléter la réglementation concernant le nombre de fois qu'une personne ayant commis des violences conjugales est autorisée à contacter la victime, sans dépasser trois jours (le projet de loi ne précise pas ce nombre). En réalité, le traitement des infractions administratives est très rare et complexe. L'article 40 stipule en effet qu'une notification n'est envoyée à l'agence qu'en cas de violence conjugale, ce qui est déraisonnable et peu dissuasif. Il est donc proposé d'adapter l'application de cette notification aux personnes ayant commis des actes de violence conjugale lorsqu'il existe des mesures préventives. L'article 54 propose de compléter le mandat de l'agence chargée de la diffusion et de l'information sur la loi du ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme afin d'en accroître l'efficacité.
M. Thai Minh Sy, secrétaire adjoint de l'Union provinciale de la jeunesse, a commenté le contenu de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la violence domestique relatif à l'information et à la propagande. Plus précisément, l'article 12, alinéa 4, stipule la responsabilité de remédier aux conséquences de la violence pour les victimes et propose une réglementation plus précise des sources de financement pour l'indemnisation des préjudices subis. L'article 14 stipule les activités d'information, de propagande et d'éducation en matière de prévention et de lutte contre la violence domestique, proposant d'élargir le champ d'application et les sujets de participation. Concernant les réglementations visant à garantir l'égalité des sexes ainsi que la réputation et la dignité des victimes de violence, il propose d'ajouter les auteurs d'actes de violence. Concernant les aspects négatifs des actes de violence domestique, il propose d'ajouter des sources telles que les réseaux sociaux et les jeux violents. Pour les services de police, les tribunaux, etc., il propose d'ajouter un rôle de propagande, de diffusion et d'éducation juridique concernant le contenu de la loi relative à la prévention et à la lutte contre la violence domestique.
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Les délégués commentent le projet de loi. Photo : Hoai Thu |
Mme Dinh Thi Kieu Trinh, directrice adjointe du département de l'Enfance et de l'Égalité des genres au ministère du Travail, des Invalides et des Affaires sociales, a suggéré de définir clairement les programmes éducatifs destinés aux personnes ayant commis des actes de violence domestique. L'article 33, paragraphe 5, interdisant tout contact avec les victimes de violence est déraisonnable et difficile à appliquer ; il est donc recommandé de le modifier et de le compléter de manière plus rationnelle. L'article 41, paragraphe D, doit préciser les établissements et organisations participants. Concernant la réglementation relative à la protection des victimes de violences psychologiques et sexuelles, Mme Kieu Trinh a suggéré de préciser les conditions, les sujets et les mesures de mise en œuvre.
Mme Dang Thi Phuong Lan, Chef du Département de la Culture familiale et du Mode de vie du Département de la Culture et des Sports, a déclaré que le règlement sur les violences conjugales, au point L, M, clause 1, article 4, propose d'ajouter les mariages précoces forcés et les mariages incestueux ; d'envisager d'ajouter les actes d'exploitation des coutumes et pratiques pour commettre des violences conjugales, comme l'enlèvement d'épouse, afin d'inclure les violations de la Loi sur la prévention et le contrôle des violences conjugales. Au chapitre 2, il est suggéré de réviser le point A, clause 2, article 14 relatif aux exigences en matière d'information et de propagande, et d'en adapter la formulation afin d'en garantir la régularité, la continuité, l'efficacité et la praticabilité (suppression du mot « simple »).
Dans la section 3, article 42 sur les adresses de confiance dans la communauté, 4 contenus sont requis depuis longtemps, il est donc proposé de rendre obligatoire la création d'un groupe de prévention et de lutte contre la violence domestique ; il est proposé d'ajouter un modèle et une ligne d'assistance téléphonique sur la prévention et la lutte contre la violence domestique dans l'article 47. Chapitre 6, article 52, dans la clause 3, il est proposé de modifier le mot « orientation » par le mot « soutien » pour construire et reproduire des modèles de prévention et de lutte contre la violence domestique.
Le représentant du Parquet populaire provincial a proposé d'ajouter des règles visant à garantir la confidentialité des personnes concernées et d'inclure les auteurs d'actes de violence aux femmes. La réglementation concernant les auteurs d'actes de violence domestique envers des personnes divorcées est déraisonnable, car il s'agit d'un acte contraire à la loi et sanctionné par le Code pénal.
Le représentant du Parquet a également proposé de compléter la réglementation et d'expliquer les termes pour clarifier les sujets liés à la violence domestique contre les personnes vivant ensemble comme mari et femme, les personnes divorcées et les parents par le sang ; dans ce cas, les personnes divorcées ou les personnes vivant ensemble comme mari et femme ne sont pas incluses dans les sujets réglementés pour être traités comme mari et femme avec violence domestique.
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Des agences et des unités mènent des actions de sensibilisation juridique auprès des habitants des communes frontalières. Photo : Document |
En ce qui concerne les réglementations sur l'exemple à donner en matière de prévention et de lutte contre la violence domestique, il est proposé d'ajouter les membres du parti comme sujets exemplaires ; d'ajouter des réglementations sur l'indemnisation des dommages dans le procès des actes de violence domestique, car les biens après le mariage sont considérés comme des biens communs.
D'autres avis émanant de représentants du Tribunal populaire provincial, du Département de la santé et de l'Union provinciale des femmes ont également suggéré d'ajuster et de compléter les réglementations spécifiques sur le contenu des rapports et le traitement des signalements de violence domestique, dans lesquelles la réglementation sur le transfert au président du Comité populaire de la commune est déraisonnable, suggérant d'ajouter l'agence de traitement à la police de la commune et de modifier la réglementation sur la vérification après réception du rapport, mais doit d'abord prévenir puis vérifier le comportement.
Les délégués ont également proposé de revoir les dispositions sur l’interdiction de contact dans les articles 33 à 35 et les sujets de supervision sur le comportement d’interdiction de contact, car interdire aux membres de la famille de se contacter après des violences domestiques entraînera facilement des conséquences plus graves et est moins réalisable ; ils ont proposé de compléter les droits et obligations des maris, des épouses et des enfants dans la prévention et la lutte contre la violence domestique.
Le projet de loi révisé sur la prévention et le contrôle de la violence domestique contient de nombreuses nouvelles dispositions.
Le projet de loi révisé sur la prévention et le contrôle des violences conjugales prévoit des mesures visant à prévenir, détecter, stopper, protéger et soutenir la prévention et le contrôle des violences conjugales ; il définit les droits et responsabilités des organismes, organisations, familles et individus, ainsi que les conditions nécessaires à leur prévention et à leur contrôle. Les personnes concernées sont les victimes et les auteurs de violences conjugales, citoyens vietnamiens et étrangers résidant au Vietnam. Les organismes, organisations, familles et individus concernés sont également concernés.
Le projet de loi stipule également que les personnes à haut risque de violence domestique sont celles qui présentent l'une des manifestations et conditions de vie suivantes : Avoir commis des actes de violence domestique ; Avoir des préjugés sexistes ; Être accro à l'alcool, à la bière, aux drogues et à d'autres substances addictives ; Être accro aux jeux de hasard, aux jeux violents, aux produits culturels obscènes ; Vivre dans un environnement où la violence domestique est fréquente, avec de nombreuses mauvaises coutumes qui favorisent la violence ; Les personnes qui ne peuvent pas contrôler les comportements violents.
Le projet de loi sur la prévention et le contrôle des violences conjugales stipule également qu'il est interdit aux auteurs de violences conjugales d'approcher la victime de violences conjugales ; ou de ne pas approcher mais d'utiliser des moyens pour commettre des violences conjugales. Interdire la diffusion d'informations sur la vie privée d'une victime de violences conjugales revient à divulguer des informations sur son identité, son lieu de résidence ou son lieu de travail sans le consentement de la victime ou de son représentant légal.
Voici quelques dispositions du projet de loi sur les violences conjugales que les délégués souhaitent examiner et proposer de compléter et de modifier : l’atteinte intentionnelle à l’honneur et à la dignité ; l’isolement, l’exclusion ou la pression psychologique constante causant des dommages physiques et mentaux ; la négligence ou l’absence de soins envers les membres de la famille âgés, les femmes enceintes, les femmes avec de jeunes enfants, les enfants, les personnes handicapées ou les personnes malades incapables de prendre soin d’elles-mêmes ; la discrimination fondée sur le sexe des membres de la famille lors du partage des biens successoraux ; le manque de respect envers le corps ou le sexe des membres de la famille ou la naissance d’enfants dont le sexe n’est pas celui souhaité par les autres membres de la famille.
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Les délégués ont proposé d'élargir la portée et la portée de la propagande de la loi sur la prévention et le contrôle des violences conjugales, notamment dans les écoles. Photo : avec l'aimable autorisation. |
Empêcher les membres de la famille de participer à des activités sociales légales. Empêcher l'exercice des droits et obligations dans les relations familiales. Diffuser des images, des informations et des documents privés des membres de la famille sans leur consentement. Forcer des rapports sexuels ; contraindre à des actes sexuels contre la volonté du conjoint ; abuser sexuellement d'enfants ou d'autres membres de la famille. Forcer le conjoint à concevoir, à avorter ou à choisir le sexe du fœtus. S'approprier ou détruire les biens privés d'autres membres de la famille ou les biens communs de la famille. Avoir la capacité et l'obligation de contribuer financièrement, sans toutefois contribuer… Contrôler les biens et les revenus des membres de la famille pour créer un état de dépendance financière. Forcer les membres de la famille à travailler.surétudeou quitter illégalement le domicile légal…