Peur de la violence à l’école ?
(Baonghean.vn) - Il semble que la peur de la violence à l'école devienne un fardeau psychologique pour la société, en particulier pour les élèves et les parents...
Selon les statistiques du journal électronique People's Representative, de l'année scolaire 2017-2018 à l'année scolaire 2021-2022, il y a eu 2 624 cas de « violence scolaire » à l'échelle nationale, impliquant 7 209 sujets.
Cependant, le nombre de casviolence à l'écoleCela ne se limite certainement pas aux statistiques des autorités, car tous les cas ne sont pas filmés puis diffusés… Il est inimaginable de vivre dans un endroit où, chaque matin, en conduisant les enfants à l'école, on s'inquiète constamment pour leur sécurité. À long terme, cela risque de devenir un traumatisme psychologique, non seulement pour les victimes, mais pour toute la communauté.
Il est indéniable que la violence est trop fréquente et touche les écoles à différents niveaux, non seulement entre élèves, mais aussi entre enseignants, même si elle est peut-être limitée. Il est vraiment honteux que ceux qui, chaque jour, montent sur les podiums pour former la jeune génération, soient les auteurs d'actes violents, même parmi les cadres et les dirigeants. Il est important de noter que je parle ici de comportements entre collègues. Que des enseignants frappent accidentellement des élèves avec quelques bâtons ou les réprimandent à plusieurs reprises est une histoire qui mériterait d'être abordée à une autre occasion, sous un angle différent.

Nous vivons une époque où la violence est devenue monnaie courante. Chaque jour, en consultant le journal ou les réseaux sociaux, nous lisons des informations sur des bagarres et des meurtres, même si la cause en est parfois une simple collision au volant, ou même un simple coup d'œil accidentel.
Alors que brandir un couteau pour tuer quelqu'un est devenu un acte banal dans une grande partie de la société, et que certains filment calmement et diffusent ces vidéos avec nonchalance, c'est aussi une période où les gens deviennent de plus en plus cruels, agressifs et indifférents. Aux niveaux national et ethnique, l'instabilité politique se généralise et dégénère en guerres sanglantes, allant des conflits territoriaux et de ressources aux luttes d'influence géopolitique. De ce point de vue, la violence scolaire a avant tout un impact négatif sur la vie en général.
Ainsi, la violence qui sévit en milieu scolaire résulte essentiellement de l'introduction d'une psychologie et d'actes violents dans les écoles. Les quatre mots « violence scolaire », isolés et confinés dans le contexte éducatif, donnent souvent l'impression de « poursuivre l'industrie ». Les personnes intelligentes et conscientes ne souhaitent certainement pas la violence. Dans la vie, personne ne souhaite avoir mauvaise réputation ni subir de conséquences. Être clair et généreux dans sa perception et son évaluation est toujours la clé pour trouver des solutions positives. J'aimerais ajouter que de nombreux cas de bagarres entre élèves en dehors de l'école sont également considérés comme de la violence scolaire. Supposons qu'ils enlèvent leur uniforme et jettent leur cartable, qui saurait où ils se trouvent ? Ce n'est pas parce qu'ils portent un uniforme que cela peut être considéré comme « école » !

La question est : pourquoi la violence est-elle plus fréquente dans les écoles secondaires, en particulier au collège et au lycée, et durant cette période ? Au moins quatre points méritent d'être soulignés.
Premièrement, la psychologie de l'âge. La réalité est immuable et constitue certainement une cause majeure de comportement violent. La période allant du collège au lycée est celle où les enfants forment et perfectionnent progressivement leur personnalité, avec des changements psychologiques riches et complexes, notamment ce que la psychologie de l'éducation appelle la « construction de l'image de soi ». Le besoin d'affirmer sa personnalité et son courage engendrera des comportements déviants, y compris violents, s'ils ne sont pas encadrés, conseillés, partagés et orientés par des personnes compétentes et responsables. Je partage personnellement l'importance accordée aux activités de conseil psychologique scolaire dans le Programme d'enseignement général de 2018.
L'éducation familiale arrive en deuxième position, car la famille est le berceau des enfants. Cet espace, comprenant membres, culture, éducation, moralité, mode de vie, constituera le cadre de vie des enfants au moins jusqu'à 18 ans, sauf cas exceptionnels où ils étudient loin de chez eux. Si les enfants bénéficient d'une bonne éducation familiale dès leur plus jeune âge, la plupart d'entre eux sauront naturellement se comporter comme des adolescents instruits. Le danger est que l'éducation de nos enfants devienne négligente.
Troisièmement, les sanctions ne sont pas assez fortes pour dissuader les élèves de violer les règles. Suspendre quelques cours ne signifie pas grand-chose, et en réalité, être suspendu de l'école pour quelques cours, voire quelques semaines, peut être une source de joie pour certains élèves à problèmes.
Quatrièmement, c'est en partie une conséquence de l'utilisation abusive des technologies de l'information et des réseaux sociaux. Car la diffusion d'images et de contenus violents, si elle n'est pas contrôlée, intentionnellement ou non, constitue aussi un moyen de promouvoir des actes de violence.