Nouvelle réglementation sur la perception des taxes foncières en cas de changement d'affectation du sol
Le gouvernement modifie et complète un certain nombre de réglementations sur la perception des frais d’utilisation des terres lorsque les propriétaires fonciers modifient l’usage des terres.
Les ménages et les particuliers qui changent l'usage des terres, passant d'une production non agricole et de terres commerciales à une utilisation résidentielle, ne sont pas tenus de payer de frais d'utilisation des terres.
La réglementation ci-dessus vient d'être précisée par le Gouvernement dans le Décret n° 123/2017/ND-CP, modifiant et complétant un certain nombre d'articles du Décret n° 45/2014/ND-CP réglementant la perception des redevances d'utilisation des terres et du Décret n° 46/2014/ND-CP réglementant la perception des loyers des terres et des eaux.
Le décret stipule clairement que si l'objectif d'utilisation du sol est modifié d'une production non agricole et d'une terre commerciale (non résidentielle) provenant du transfert de terres résidentielles de ménages et de particuliers à des terres résidentielles pour réaliser des projets d'investissement à partir du 1er juillet 2014, les frais d'utilisation du sol doivent être payés à la différence entre les frais d'utilisation du sol calculés selon le plan de construction détaillé du projet approuvé par l'agence d'État compétente moins les frais d'utilisation du sol calculés selon le plan de construction détaillé de la construction de logements du ménage ou de l'individu au moment où l'agence d'État compétente autorise le changement d'objectif d'utilisation du sol.
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Conformément au décret n° 123/2017/ND-CP, si l'objectif d'utilisation du sol est modifié d'un terrain de production non agricole et d'affaires (terrain non résidentiel) avec une période d'utilisation stable à long terme, provenant de terrains attribués par l'État avec des taxes d'utilisation du sol collectées avant le 1er juillet 2004, à un terrain résidentiel pour mettre en œuvre des projets d'investissement à partir du 1er juillet 2014, la taxe d'utilisation du sol doit être payée à la différence entre la taxe d'utilisation du sol calculée sur la base du prix du terrain résidentiel moins la taxe d'utilisation du sol calculée sur la base du prix du terrain pour un paiement unique de location du terrain pour toute la durée du bail du terrain de production non agricole et d'affaires (commerce, services) pour une période de 70 ans au moment où l'organisme public compétent autorise le changement d'objectif d'utilisation du sol.
Français En ce qui concerne l'exonération et la réduction des frais d'utilisation des terres, le décret n° 123/2017/ND-CP complète la réglementation selon laquelle les organisations économiques auxquelles l'État attribue des terres pour la production et les activités non agricoles avec des frais d'utilisation des terres qui ont rempli leurs obligations financières concernant les frais d'utilisation des terres et ont été autorisées par les agences d'État compétentes à être exonérées ou réduites des frais d'utilisation des terres conformément aux dispositions de la loi foncière avant le 1er juillet 2014, lors du transfert de projets ou du transfert de droits d'utilisation des terres à partir du 1er juillet 2014, seront traitées comme suit :
- En cas de transfert de projets d’investissement liés au transfert de droits d’utilisation du sol :
- Dans le cas où les frais d'utilisation du sol exonérés ou réduits ne sont pas inclus dans le prix de transfert et que le cessionnaire continue de mettre en œuvre le projet, le cessionnaire continuera d'être exonéré ou réduit des frais d'utilisation du sol conformément aux dispositions de la loi sur l'investissement pour la durée restante du projet.
Si le cessionnaire cesse d'exploiter le projet, il devra s'acquitter des droits d'utilisation du terrain conformément à la réglementation applicable au projet après la cession. Si le cédant a rempli une partie de ses obligations financières relatives au terrain, le cessionnaire héritera de la part des obligations acquittées par le cédant.
En cas de transfert de droits d'utilisation du sol, le cédant doit verser au budget de l'État le montant total de l'argent qui a été exonéré ou réduit en fonction du prix du terrain au moment du transfert des droits d'utilisation du sol.
Selon VnEconomy