Quels défis attendent le nouveau ministre des Transports ?
« Atteindre les objectifs fixés par l’Assemblée nationale et la Résolution centrale dans un contexte de manque de base juridique et de ressources constitue un énorme défi. »
Le délégué Do Van Sinh, membre permanent de la Commission économique de l'Assemblée nationale, a souligné que pour développer l'économie, il est indispensable de développer les infrastructures, notamment celles de transport. Cependant, l'ensemble de notre système d'infrastructures de transport, qu'il s'agisse de routes, de voies navigables, d'aviation ou de chemins de fer, fait défaut pour développer une économie durable.
La chose la plus importante dans un avenir proche est de donner la priorité à l’examen de la question de la planification pour voir si elle est appropriée et quelles mesures sont appropriées pour le Vietnam, ce qui nécessite que le commandant de l’industrie ait une vue d’ensemble.
Dans un contexte de ressources limitées, il est clair que nous devrons continuer à solliciter des capitaux auprès des investisseurs, notamment des BOT. Pour ce faire, nous devons surmonter les récentes limitations, notamment en perfectionnant le système juridique.
Autrement dit, comment atteindre les objectifs fixés par l’Assemblée nationale et la résolution centrale dans un contexte de manque de base juridique et de ressources constitue un énorme défi pour le secteur des transports.
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Délégué Do Van Sinh - Membre permanent de la Commission économique de l'Assemblée nationale. |
PV:Selon vous, compte tenu de la réalité actuelle, quels sont les avantages et les difficultés pour la personne sur le point d'accéder au poste de ministre des Transports ?
Monsieur Do Van Sinh :Je pense que faire face à une telle situation présente toujours des avantages et des inconvénients. L'avantage est que les lacunes de la période précédente ont désormais été mises en évidence.
Par exemple, le BOT a récemment été évalué par le gouvernement et supervisé par l'Assemblée nationale. C'est un atout que le nouveau ministre devra surmonter pour s'améliorer dans la période à venir.
Cependant, la difficulté réside dans le fait que nous mettons en œuvre ce projet d'une manière totalement nouvelle. Auparavant, le BOT consistait uniquement à désigner des entrepreneurs ; aujourd'hui, nous devons soumissionner pour un domaine dans lequel nous n'avons aucune expérience, et même si nous avons soumissionné mais que nous avons échoué, cela devient un défi que le nouveau ministre devra relever.
PV:Les embouteillages deviennent de plus en plus importants. Pensez-vous que ce soit un problème difficile à résoudre pour le nouveau ministre des Transports ?
Monsieur Do Van Sinh :Il s'agit ici toujours d'une question de planification. Autrement dit, le chef de l'industrie doit avoir une vision globale de la planification. J'espère que l'Assemblée nationale adoptera prochainement la loi sur la planification afin d'intégrer tous les types de planification.
Par exemple, l'aménagement urbain et rural, avec une planification de la circulation visant à fluidifier les routes, évite les gaspillages. Par exemple, si le système de circulation a été conçu pour desservir une zone résidentielle en fonction du nombre de personnes qui s'y déplacent, mais que de nombreux immeubles de grande hauteur sont construits, les embouteillages sont inévitables.
Il est nécessaire d'élaborer un plan intégré pour résoudre le problème global. Maintenant, chacun suit une direction différente, ce qui conduit inévitablement à une impasse.
PV:Le secteur des transports est une source de grande préoccupation pour la population, il est donc évident que la personne assise sur cette « sellette chaude » subit également beaucoup de pression pour trouver un moyen de résoudre les problèmes de l’industrie ?
Monsieur Do Van Sinh :Être à ce poste signifie subir des pressions. D'abord, être le dirigeant d'un jour, assurer les objectifs du pays, être responsable devant le Parti et le peuple du domaine dont on a la charge.
Deuxièmement, le plus important est d’avoir une compréhension approfondie du domaine spécialisé afin de pouvoir diriger, sinon il est très difficile de diriger en général.
Troisièmement, les cadres doivent servir le peuple et le pays et donner une direction décisive pour résoudre les problèmes pour lesquels le Parti, le Gouvernement et le Peuple placent leur confiance dans les dirigeants.
Chacun a sa propre méthode, mais je pense que le plus important est d'avoir un objectif clair. Car la responsabilité du travail commun sera toujours portée par les citoyens, et l'objectif de servir les autres sera couronné de succès.
PV:Merci!./.
Selon VOV
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