Le président américain Joe Biden soutient toujours le projet de loi visant à interdire l'application TikTok
Le gouvernement américain continue de soutenir le Restriction Act, qui donne au président Biden de nouveaux pouvoirs pour faire face aux menaces technologiques étrangères et lui permet d'interdire l'application de partage de vidéos TikTok.
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Icône du réseau social TikTok. (Photo : AFP/VNA) |
Le coordinateur du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche pour les communications stratégiques, John Kirby, a confirmé le 16 mars que l'administration Biden continue de soutenir un projet de loi visant à répondre aux préoccupations de sécurité nationale concernant TikTok, une application de médias sociaux populaire appartenant au groupe chinois ByteDance.
S'exprimant lors d'une conférence de presse virtuelle, M. Kirby a réaffirmé le soutien du gouvernement américain au projet de loi, connu sous le nom de Restriction Act, qui donnerait au président Biden de nouveaux pouvoirs pour faire face aux menaces des technologies étrangères et pourrait permettre à l'administration d'interdire l'application de partage de vidéos TikTok.
La Maison Blanche a appelé le 7 mars le Congrès américain à adopter rapidement un projet de loi proposé par les sénateurs, qui donnerait au gouvernement fédéral de nouveaux pouvoirs pour interdire TikTok - une application qui attire actuellement environ 100 millions d'utilisateurs aux États-Unis.
Le 16 mars également, le Royaume-Uni a annoncé l'interdiction d'installer TikTok sur les appareils appartenant aux agences gouvernementales et aux gouvernements. Cette décision prend effet immédiatement.
Outre les États-Unis et le Royaume-Uni, plusieurs autres pays comme le Canada, la Belgique et la Commission européenne (CE) ont émis des interdictions similaires en raison de problèmes de sécurité.
En réponse à cette décision, l'ambassade de Chine au Royaume-Uni a publié le même jour une déclaration critiquant la décision de Londres d'« interférer avec les opérations normales des entreprises concernées au Royaume-Uni et qui, en fin de compte, ne fera que nuire aux intérêts du Royaume-Uni lui-même ».