La polémique continue au premier jour du pass sanitaire en France

Quang Dung August 10, 2021 08:02

En vertu de la nouvelle loi sanitaire, depuis le 9 août, la réglementation du pass sanitaire est appliquée dans les restaurants, les bars, les centres commerciaux, les gares et les grands ports de France et continue de susciter de nombreux avis mitigés.

Quatre jours après l'approbation par le Conseil constitutionnel d'une nouvelle loi sanitaire, le pass sanitaire élargi entrera officiellement en vigueur en France le lundi 9 août. En vertu de cette nouvelle loi, les citoyens français de plus de 18 ans devront présenter un pass sanitaire, papier ou numérique avec QR code, certifiant qu'ils ont été vaccinés contre la COVID-19, ou qu'ils ont été testés négatifs au virus SARS-CoV-2 dans les 72 heures, ou qu'ils sont titulaires d'un certificat d'immunité après avoir contracté la COVID-19, pour être autorisés à entrer dans les restaurants, les bars, les établissements culturels, les grands centres commerciaux ou à prendre les vols long-courriers et les trains à grande vitesse. Pour les mineurs de 12 à 17 ans, l'application de cette réglementation sera reportée au 30 septembre 2021.

Người dân Pháp trong một cuộc biểu tình trong tháng 7/2021 phản đối giấy thông hành Covid-19. Ảnh: Reuters.
Des Français manifestent contre les passeports Covid-19 en juillet 2021. Photo : Reuters.

Après avoir suscité de nombreuses controverses et divisions en France pendant plus d'un mois, manifestées par des manifestations attirant des centaines de milliers de participants chaque week-end, le pass sanitaire continue de susciter de nombreuses opinions opposées au premier jour de sa mise en place.

Bien que les forces de l'ordre françaises aient annoncé une certaine indulgence dans les premiers temps de la mise en œuvre, se contentant principalement de relancer les habitants et les commerçants plutôt que d'infliger des amendes, nombreux sont ceux qui pensent encore que cette réglementation conduira les commerces à refuser de servir de nombreux clients dans un contexte économique difficile. Par ailleurs, le fait que certaines polices locales exigent des résidents qu'ils présentent leur carte d'identité pour la comparer à leur pass sanitaire a également été critiqué comme étant trop rigide.

Cependant, certains experts français de la santé craignent que la décision du gouvernement français d'assouplir les contrôles sur la réglementation des passeports sanitaires, en particulier la reconnaissance des tests de 72 heures, puisse rendre la réglementation inefficace.

« D'un point de vue médical, ce n'est pas une bonne approche, et nous devons attendre de voir si cela a des conséquences. Mais pour être honnête, je ne suis pas satisfait, car prolonger la période de test à 72 heures au lieu de 48 heures augmenterait le risque, car dans les trois jours suivant le test, une personne peut être en phase d'incubation et infectée. Le gouvernement souhaite assouplir un peu les règles, mais il faut comprendre que, dès le départ, le test PCR est relativement sûr, mais pas absolument sûr », a déclaré Robert Sebbag, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris.

Outre les inquiétudes concernant le non-respect de la réglementation sur le pass sanitaire, les autorités françaises s'inquiètent également du risque que de nombreuses personnes utilisent de faux pass sanitaires, actuellement largement vendus sur les réseaux sociaux, par l'intermédiaire de réseaux criminels liés à certaines pharmacies.

Afin de limiter ce risque, le ministère français de l'Intérieur a publié le 9 août une série d'avertissements concernant les sanctions encourues par les personnes ne respectant pas la réglementation et utilisant de faux pass sanitaires. Ainsi, toute personne contrôlée sans pass sanitaire sera passible d'une amende de 135 euros pour la première infraction, de 1 500 euros pour la deuxième infraction dans les 15 jours et d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à 6 mois, ainsi que d'une amende de 3 750 euros pour la troisième infraction.

Les amendes seront beaucoup plus élevées pour ceux qui utilisent de faux passeports sanitaires ou ceux de quelqu'un d'autre, la peine maximale pouvant aller jusqu'à cinq ans de prison et une amende de 375 000 euros.

Selon vov.vn
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