Économie

La culture du mûrier et l'élevage du ver à soie, des moyens de subsistance efficaces dans les hautes terres de Nghe An

Thanh Phuc-Khanh Ly June 3, 2025 15:35

À partir du modèle de « mobilisation de masse qualifiée », la profession de cultivateur de mûriers et d'éleveur de vers à soie dans la commune de Cam Muon (Que Phong) ouvre des moyens de subsistance durables au peuple thaïlandais.

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Ces dernières années, dans les villages de Mong 1 et Mong 2, commune de Cam Muon (district de Que Phong), la culture du mûrier et l'élevage du ver à soie ont été restaurés et développés, devenant ainsi un moyen de subsistance efficace pour la population thaïlandaise. Profitant des terres fertiles le long du ruisseau Quang, les Thaïlandais de Cam Muon cultivent le mûrier, principale source de nourriture pour les vers à soie. Photo : TP
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Les vers à soie mangent 4 à 5 fois par jour. Ce travail exige régularité, patience et observation attentive. C'est une étape importante qui détermine la productivité du cocon. Photo : KL
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Les vers à soie de Cam Muon sont des espèces locales, adaptées aux conditions climatiques. Bien que petits, leurs cocons sont de grande qualité et faciles à filer. Photo : TP
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Après près d'un mois de soins, les vers à soie filent des cocons et de la soie. Les cocons dorés sont le fruit d'un travail acharné. Photo : KL
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Les cocons sont bouillis et filés à la main. Chaque kilo de fil de soie coûte entre 800 000 et 1 000 000 VND, une source importante de revenus pour les ménages. Photo : TP
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Après avoir été étirée, la soie est séchée. Plus le fil est fin et uniforme, plus sa valeur est élevée, servant aussi bien au tissage du brocart qu'à la vente. Photo : KL
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Utiliser de la cendre de bois mélangée à de l'eau pour adoucir et nettoyer les fibres de soie est une méthode traditionnelle qui contribue à améliorer la qualité de la soie, un secret que peu d'endroits conservent encore. Photo : TP
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La soie grège est filée pour accroître son applicabilité. Les gens peuvent vendre le fil ou continuer à le transformer en tissu, augmentant ainsi leurs revenus. Photo : TP
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Ce fil blanc et lisse est le fruit d'un travail minutieux. C'est un produit régulièrement acheté par les commerçants. Photo : TP
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Les produits en soie sont vendus aux villages de tisserands, contribuant ainsi à accroître les revenus et à réduire la dépendance des populations au riz et aux porcs. Photo : KL
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Le tissage est un métier traditionnel secondaire pour les femmes thaïlandaises de Cam Muon. Grâce à la soie locale, les coûts de production sont faibles et les produits ont une grande valeur. Photo : TP
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Après teinture, la soie est utilisée pour broder des motifs sur des robes. Chaque produit voit sa valeur augmenter de 30 à 50 %, élargissant ainsi le marché de consommation. Photo : TP
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Les produits en soie de Cam Muon sont appréciés des touristes pour leurs couleurs naturelles et leurs motifs artisanaux. Il s'agit d'une voie prometteuse pour allier artisanat traditionnel, écotourisme et expériences. Des dix premiers foyers, 30 foyers participent aujourd'hui au projet, générant un revenu annuel de 20 à 50 millions de VND par foyer grâce à la vente de cocons, de fils de soie et de brocarts. Photo : KL
Extrait : Thanh Phuc - Khanh Ly

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