L'idéologie humaniste dans le testament du président Hô Chi Minh

Tout au long de sa vie consacrée à la libération nationale et à la libération humaine, le président Hô Chi Minh n'a eu qu'un seul désir ultime : rendre notre pays totalement indépendant, notre peuple totalement libre et garantir à chacun le droit de rechercher le bonheur.

C’est pourquoi, avant de mourir, dans son testament, la pensée de l’humanité et de la libération humaine fut imprégnée d’un noble humanisme, une philosophie de vie qu’il avait œuvré sans relâche à établir.

La dimension humaine de la pensée humaniste d'Hô Chi Minh s'exprime dans son Testament par l'amour de toutes les classes de la société.

À sa mort, l'oncle Hô « laissa derrière lui un amour infini pour tout le peuple, tout le Parti, toute l'armée, la jeunesse et les enfants », toute sa vie fut consacrée à la nation.

Le plus grand souhait de l'Oncle Hô était de rendre notre pays pleinement indépendant, notre peuple totalement libre, où chacun aurait de quoi se nourrir et se vêtir, et où chacun pourrait s'instruire. Dans son testament, il a déclaré : « Il faut mettre en place une politique spéciale pour toutes les catégories de personnes qui se sont sacrifiées pour la Patrie. » Selon lui, c'est une tâche indispensable, aussi difficile ou complexe soit-elle ; nous devons faire tout notre possible pour la mener à bien.

Le professeur et docteur Mach Quang Thang, de l'Académie nationale de politique Ho Chi Minh, a affirmé que ce n'est pas un hasard si Ho Chi Minh a écrit dans son testament : « La première tâche est pour le peuple ». Oncle Ho conseillait aux générations révolutionnaires de veiller aux intérêts du peuple et au Parti au pouvoir d'élaborer un plan efficace pour assurer le bien-être de la population.

« Les droits humains sont le droit à la vie, le droit à la liberté et le droit à la recherche du bonheur. Ce sont des valeurs humaines universelles que Hô Chi Minh a assimilées et appliquées au Vietnam, le droit à la libération nationale. Le peuple est libéré de l'oppression. Deuxièmement, comme l'a dit l'Oncle Hô, si nous obtenons l'indépendance mais que le peuple n'est pas libre, alors l'indépendance n'a aucun sens. Le peuple doit vivre en paix, dans la prospérité et le bonheur », a analysé le professeur et docteur Mach Quang Thang.

Animée également par la compassion pour la vie libre et heureuse des gens, la compassion de l'oncle Hô s'étendait aux personnes les plus misérables de la société, c'est-à-dire les ouvriers et les paysans.

Avec un cœur rempli d'amour, le président Hô Chi Minh comprenait et compatissait aux souffrances causées par l'oppression injuste, les épreuves et les pertes de guerre des travailleurs des plaines et des montagnes.

Il a proposé : « Exempter les agriculteurs de l'impôt agricole pendant un an afin de motiver davantage la population et de stimuler la production après de nombreuses années de contribution continue en ressources humaines et matérielles à la cause de la lutte pour la libération nationale, l'obtention de l'indépendance et de la liberté pour la patrie. »

Le Dr Chu Duc Tinh, ancien directeur du musée Ho Chi Minh, a indiqué que dans son testament adressé à l'ensemble du Parti avant son décès, l'oncle Ho avait suivi la tradition des rois sages de l'histoire de la nation et avait réfléchi à l'histoire d'après-guerre, à savoir l'égalisation des mérites, la reconnaissance des mérites et la prise en charge de ceux qui avaient contribué à la révolution.

Il comprenait que les agriculteurs étaient les personnes les plus laborieuses et les plus misérables. C'était une préoccupation concrète du président Hô Chi Minh. Outre le souci général d'inciter notre Parti à se préoccuper du sort du peuple, il a pratiquement exempté les agriculteurs d'impôts pendant un an. Jusqu'à présent, notre Parti a parfaitement rempli cette mission.

Souhaitant une société prospère et heureuse pour le peuple, le président Hô Chi Minh a légué dans son testament un principe fondamental : « Le Parti doit se doter d’un plan efficace pour développer l’économie et la culture, afin d’améliorer sans cesse la vie du peuple. » Après la guerre, et plus particulièrement durant les années de reconstruction du pays, ce testament du président Hô Chi Minh est devenu le principe directeur des décisions du Parti et de l’État.

Le professeur agrégé Nguyen Trong Phuc, ancien directeur de l'Institut d'histoire du Parti de l'Académie nationale de politique Hô Chi Minh, a déclaré que le Parti avait pour priorité absolue la mise en œuvre du Testament et qu'il s'était efforcé d'y parvenir, notamment lors des réformes entreprises. Il a ajouté qu'il avait tout mis en œuvre pour suivre les conseils de l'Oncle Hô au peuple.

« Actuellement, notre Parti et notre État obtiennent de bons résultats grâce aux personnes ayant rendu des services méritoires ; ils mettent en œuvre la résolution n° 8 du Comité central relative à la réforme fondamentale de l’éducation et la résolution n° 9 du Comité central relative au développement humain et culturel. À mon avis, nous devons veiller aux intérêts véritables du peuple tout en promouvant le facteur humain dans le développement national », a déclaré l’ancien directeur de l’Institut d’histoire du Parti.

Le Testament de l'Oncle Hô – outre ses valeurs historiques et politiques – est véritablement un testament imprégné d'un amour sans bornes pour les compatriotes, les camarades et les amis internationaux, dont Hô Chi Minh est le représentant le plus emblématique.

Après cinquante ans de mise en œuvre du Testament du Président Hô Chi Minh, notre Parti a proposé et guidé le peuple dans la mise en œuvre réussie de la politique de rénovation, permettant progressivement à notre pays de sortir de la crise et d'améliorer les conditions de vie de la population. La noble idéologie humaniste inscrite dans le Testament continue d'éclairer la voie de notre Parti, de notre État et de notre peuple vers l'idéal d'un peuple prospère, d'un pays fort et d'une société juste, démocratique et civilisée.