« Kinh » et « Y »

December 4, 2015 09:32

(Baonghean)- Le moine mangeait du boudin, buvait de la viande de chien, buvait de l'alcool, jurait, fumait du tabac, chantait au karaoké et apparemment les gens le voyaient vivre sur le même « campus » que la nonne.

- Que faites-vous, Monsieur Dung ?

- J'écris… de la poésie !

- Tonton, ne sois pas trop pressé ! La poésie, c'est le vent, la lune, les cigognes qui volent. Qu'est-ce que la poésie ? C'est le monde qui ne supporte pas les mondains comme toi et moi. Bon, tonton, s'il te plaît, cache tes poèmes et retourne à la réalité pour résumer « l'actualité de la semaine » avec tout le monde, d'accord ?

- Tu n'es toujours pas entré dans le XXIe siècle ? Sois un peu rétrograde, Oncle Dang. Les citoyens ont le droit de faire tout ce que la loi n'interdit pas, tu m'entends ? De plus, avec la responsabilité d'un chef de village comme moi, si j'occupe également le poste de poète, cela ne réduirait-il pas d'un cran la position de l'association littéraire de la commune ?

Quyết định
Décision d'autoriser l'Université de commerce et de technologie de Hanoi à former en médecine générale et en pharmacie au niveau universitaire

Prenez le temps de lever les yeux et de constater que l'Université de Commerce et de Technologie de Hanoï développe activement un programme de formation de médecin. Qui sait, peut-être qu'un jour, l'Université de Médecine s'affairera à former un conducteur de train qui soit également musicien ! Un journal publie un reportage en plusieurs parties sur l'abbé d'une pagode de cette province, possédant un « certificat de relique nationale aussi grand qu'un plateau » (selon ses propres termes). Le moine mange du boudin noir, boit de la viande de chien, boit de l'alcool, jure, fume du tabac, chante au karaoké et, semble-t-il, on l'a vu vivre sur le même « campus » qu'une nonne. Ne soyez pas si radin ! Cette époque est celle de l'« intégration », où l'élevage et la poésie se rencontrent.

- « Quand est-ce arrivé ? » Oncle Dung prévoit de « planter des bananiers » pour la langue ! Si on combine élevage et poésie, j'ai peur que les clubs de poésie de notre quartier deviennent « super maigres ».

- Tu as mal compris ! Par « poésie », j'entends « collecte de péage » ! Élever des animaux avec de la poésie, c'est élever des animaux avec des péage ! Sais-tu combien de frais un poulet doit payer ?

- Non!

Quatorze types de frais au total ! Essayez de vous souvenir que c'est l'équivalent du nombre de fois où l'oléoduc de Song Da a « cassé ».

- Alors, l'information selon laquelle une certaine université de commerce et de technologie a introduit de manière opportune un programme qui « a sauté par-dessus la barrière des réglementations » pour former des médecins à contribuer à la socialisation de la carrière médicale est-elle vraie ou s'agit-il d'une « faute de frappe de votre part », chef du village ?

Quelle erreur est-ce là ? La décision d'« autorisation » en vigueur depuis le 19 novembre 2015, rédigée par le vice-ministre Bui Van Ga sur papier blanc, à l'encre noire, avec une signature bleue et un sceau rouge encore visible : « Autorisation à l'Université de Commerce et de Technologie de Hanoï de former des étudiants de niveau universitaire, système régulier, en médecine générale, code : 52720101 ; pharmacie, code : 52720401 ». Et permettez-moi d'ajouter que même si un ménage pauvre possède une maison à trois étages comme la vôtre, n'envisagez même pas de laisser son enfant installer une bouée de pêche sur cette chaise de marque « premier médicament, deuxième pharmacie ». Écoutez bien : les frais de scolarité s'élèvent à 50 millions de VND par an, y compris les vacances d'été !

- Quoi ? 50 millions ? C'est une formation médicale impitoyable, non ?

J'ai entendu le proviseur adjoint expliquer à la presse que les investissements dans ce domaine ne sont pas aussi abordables que dans d'autres. Il a aussi intégré l'enseignement de l'éthique médicale avec tant d'habileté qu'il a déclaré : « Recruter un cadavre pour exercer coûte cher, ce n'est pas comme un tas de légumes ou de poissons… ». À vrai dire, en l'entendant prononcer une déclaration aussi « complète », je ressens moins de la pitié pour les étudiants que de la peine pour les cadavres. Ces cadavres, bien sûr, ne peuvent pas être comme un tas de légumes ou de poissons, et ils sont aussi différents de ce respectable proviseur adjoint. Ils sont morts, mais doivent quand même rester sur la table d'opération. Pour qui et pour quoi ? Pourquoi les gens peuvent-ils les associer à un tas de légumes ou de poissons ?

Trường ĐH Kinh doanh và Công nghệ Hà nội
Université de commerce et de technologie de Hanoi.

- Ne vous énervez pas ! Ce n'est pas le moment de vous énerver… hein. Ils ont dû voir que les meurtres se succèdent à un rythme effréné depuis longtemps, et il n'y a pas eu de promotion pour la location de cadavres humains, alors ils sont… impatients.

Bon, laissons tomber ce sujet. Maintenant, je vous demande : si vous pouviez choisir votre genre, seriez-vous un homme ou une femme ?

- Plus besoin d'utiliser le mot « si », grand chef de village ! Le matin du 21 novembre, l'Assemblée nationale vient d'adopter la loi autorisant la réidentification sexuelle, avec un taux d'approbation de 86,84 %.

- Alors, les gens « appuient sur le bouton » pour le « troisième genre » ?

- Vous parlez de personnes atteintes d'« hermaphrodisme » ? Ah oui, je n'ai pas encore lu ça. Mais je pense que si ça n'existe pas encore, ça finira par arriver ! Tout ce qui existe déjà dans la société sera réglementé par la loi. Par exemple, l'histoire de l'Université de Commerce et de Technologie, mais elle forme à la médecine et à la pharmacie. Personne ne l'a « autorisée », alors pourquoi s'inquiéter d'acheter un cadavre qui n'est pas « à bon prix », comme un poisson ou un tas de légumes ! Bref, c'est à la fois « dégoûtant » et « sain », non ? Oh, et puisqu'on parle du « troisième genre », je tiens à vous rappeler que ce n'est pas une université « hermaphrodisme » !

Dung & Dang

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