Des centaines de fonctionnaires ont été licenciés pour avoir enfreint les règles budgétaires.

Ngoc Thanh April 3, 2018 06:22

Rien qu’en 2014 et 2015, plus de 60 personnes ont été contraintes de quitter leur emploi et plus de 100 personnes ont été licenciées.

Le Ministère de l'Intérieur vient de rendre compte des résultats de la mise en œuvre de la Résolution de l'Assemblée Nationale sur le traitement des organisations et des individus qui ont violé la loi dans la gestion et le fonctionnement du budget pour les deux années 2014-2015 et 2016 conformément aux dispositions de la Directive n° 33/2008/CT-TTg du 20 novembre 2008 du Premier Ministre sur l'application stricte des politiques fiscales et la mise en œuvre des conclusions des agences d'audit et d'inspection.

Des centaines de fonctionnaires ont été sanctionnés pour avoir enfreint la loi en matière de gestion budgétaire. Photo d'illustration.

La conclusion de l'Inspection et de l'Audit pour les organisations inspectées et auditées est de recouvrer les sommes dues pour des dépenses incorrectes. Les mesures disciplinaires prises à l'encontre des organisations qui enfreignent les principes sont rigoureusement contrôlées. Certaines organisations sont transférées à l'organisme d'enquête pour clarifier l'affaire.

Le ministère de l'Intérieur a indiqué que, selon les rapports de 45/46 ministères, services, agences centrales et 59/63 localités, 640 organisations ont été inspectées et auditées en 2014. Parmi elles, 545 ont été traitées conformément aux conclusions, 64 sont en cours de traitement et 31 ne l'ont pas été.

Pour les particuliers, 1 075 personnes ont été proposées à des sanctions, dont 1 016 personnes ont été sanctionnées, soit 94,5 % ; 53 personnes sont sanctionnées et 6 personnes ne l'ont pas été.

Parmi eux, 47 ont été contraints de démissionner, 71 ont été licenciés, 7 ont été rétrogradés, 12 ont été emprisonnés, 11 ont été transférés à l'agence d'enquête et 11 ont été exclus du Parti. Les autres ont fait l'objet de sanctions disciplinaires sous forme d'avertissements, de réprimandes et de critiques sévères.

En 2015, le ministère de l'Intérieur a compilé des rapports provenant de 44 ministères, services, agences centrales et de 63 localités, et a inspecté et audité 722 organisations. Parmi celles-ci, 631 ont été traitées conformément aux conclusions, 59 sont en cours de traitement et 32 ​​ne l'ont pas été. Concernant les particuliers, 1 126 personnes ont été soumises à un contrôle, dont 1 061 ont été traitées, soit 94,23 % ; 45 sont en cours de traitement et 20 ne l'ont pas été.

Parmi les personnes traitées en 2015, 14 ont été contraintes de démissionner, 30 ont été licenciées, 4 ont été rétrogradées, 104 ont reçu un avertissement, 149 ont été réprimandées et 24 ont été transférées aux services d'enquête et poursuivies pénalement. Les autres ont fait l'objet d'une critique sévère.

En 2016, le ministère de l'Intérieur n'a reçu des rapports que de 7 ministères, services et agences centrales sur 46 et de 25 localités sur 63. Ainsi, 368 organisations ont été inspectées et auditées. Parmi elles, 314 ont été traitées conformément aux conclusions, 42 sont en cours de traitement et 12 n'ont pas été traitées. Concernant les personnes, 428 personnes ont été soumises à un contrôle. Parmi elles, 392 ont été traitées, soit 91,59 % ; 13 sont en cours de traitement et 23 ne l'ont pas été.

Selon le ministère de l'Intérieur, un certain nombre de personnes qui n'ont pas été traitées attendent la décision de l'organisation de traitement, sont transférées à l'agence d'enquête pour être poursuivies, sont temporairement détenues par la police ou sont enceintes ou élèvent des enfants de moins de 36 mois.

En ce qui concerne les données du rapport 2016, le ministère de l'Intérieur exhorte les ministères, les branches, les agences centrales et locales à envoyer rapidement des rapports pour compléter les données récapitulatives et les signaler au Premier ministre.

Le ministère de l'Intérieur recommande au Premier ministre de charger les ministères, les branches et les agences centrales de confier à leurs départements la tâche d'organiser les cadres ; dans les provinces et les villes gérées par le gouvernement central, il est recommandé au ministère de l'Intérieur de mettre en œuvre strictement la synthèse et le reporting des résultats disciplinaires pour les organisations et les individus ayant commis des infractions.

En outre, le Ministère recommande également que le rapport de mise en œuvre de la Directive 33/2008/CT-TTg envisage d'inclure des critères d'évaluation du niveau d'achèvement des tâches des organisations et des individus dans les ministères, les branches, les agences centrales et locales./.


Selon vov.vn
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