Lutte contre la corruption : il est temps de déclarer la guerre même aux « taupes »
La petite corruption est comparée à des « taupes » par le plus haut dirigeant du pays, et la guerre doit être déclarée pour éviter d’éroder la confiance du peuple.
Le week-end dernier, lors d'une conférence du Comité central de pilotage sur la lutte contre la corruption, le secrétaire général et président Nguyen Phu Trong a comparé la corruption « mineure » aux « taupes », qui sont très ennuyeuses et érodent la confiance des gens.
Nguyen Phu Trong, président du Comité central de pilotage de la lutte contre la corruption, a également lancé un message clair : désormais, la prévention de la corruption ne se limitera plus aux cas graves et graves, mais devra également éliminer les « taupes ». En conséquence, les autorités sélectionneront quelques cas de corruption « mineurs » typiques à traiter.
Il faut une solution suffisamment forte pour lutter contre la petite corruption. Photo : KT |
La petite corruption est si répandue que certains adoptent une mentalité complice, se disant « c'est comme ça dans la société, alors je dois être comme ça ». Ils acceptent même la petite corruption dans l'espoir d'obtenir des résultats. Mais une partie ne suffit pas. La petite corruption elle-même a créé des inégalités dans la société. Ceux qui n'ont pas les moyens ou la capacité de « corrompre » devront bien sûr en subir les conséquences.
Pourquoi la petite corruption est-elle devenue si répandue ? Tout d’abord, elle est un vestige du mécanisme du « demander-donner » encore ancré dans l’esprit de nombreuses personnes, et de l’attitude de don de certains fonctionnaires, même si cela relève de leur responsabilité.
Deuxièmement, malgré les nombreuses réformes, les procédures administratives dans de nombreux domaines restent encore compliquées et pénibles, obligeant les personnes et les entreprises à faire de nombreux allers-retours... Et surtout, il manque un mécanisme de contrôle suffisamment solide et il n'y a pratiquement pas eu de cas de « corruption » poursuivis, à l'exception des pertes de poste, des pertes d'emploi ou des mutations.
À la veille de la 6e session de la 14e Assemblée nationale, les électeurs ont également exprimé leur indignation face à la petite corruption. Ils ont déclaré que ces manifestations négatives ne sont souvent découvertes que par les réflexions et les dénonciations des citoyens ou par la presse, et ne sont presque jamais révélées par les luttes intestines, l'autocritique et les critiques des fonctionnaires.
Du point de vue des experts, la petite corruption n'est plus un problème mineur, mais un problème majeur. Son principal danger réside dans la frustration qu'elle engendre au sein de la société, notamment en raison de la perte de confiance des citoyens envers le Parti et les organismes d'État.
C'est pourquoi le projet de lutte contre la corruption « mineur » mené par le Comité central des affaires intérieures a suscité une grande attention de la part du public. Ce dernier espère que les autorités trouveront bientôt des solutions efficaces à ce problème, en s'appuyant non seulement sur l'écoute et l'écoute de la population, sur les technologies modernes, mais aussi sur des sanctions strictes qui effraient aussi bien les auteurs que les destinataires.
La déclaration de guerre contre la « petite » corruption a été faite par le chef du Parti et de l'État dans un contexte de révélation de nombreuses affaires de corruption graves, complexes et de poursuites pénales contre de nombreux hauts fonctionnaires. C'est pourquoi la population est convaincue que les « taupes » à venir disposeront de solutions efficaces.