Échange de concepts
(Baonghean) - Après sa réorganisation, le nouveau gouvernement a affiché sa détermination à renforcer la discipline et la discipline administrative, afin de bâtir un gouvernement honnête et toujours mieux servir le peuple. C'est le souhait de chaque citoyen. Mais pour atteindre l'intégrité, la première chose à faire est de réprimer sévèrement les actes malhonnêtes.
Cette question se pose car, dans notre pays, le traitement des fonctionnaires et des agents publics qui commettent des violations n'est pas encore strict, ni proportionnel à la gravité des violations ni aux conséquences qu'elles entraînent. Surtout à l'égard des fonctionnaires. Les personnes occupant des postes importants ou secondaires, lorsqu'elles commettent des violations, ne sont souvent que rappelées à l'ordre et critiquées.
Un blâme ou un avertissement est un peu plus grave. Une mutation est encore plus grave. Très peu de personnes sont licenciées, renvoyées ou traitées conformément à la loi. Pourtant, les conséquences sont graves et suscitent l'indignation du public.
L'incident est si fréquent que la rotation et le transfert des cadres sont perçus comme une forme de discipline plutôt que comme une réglementation légale sur le niveau des infractions. Par exemple, lorsqu'une forêt est détruite par des bûcherons illégaux, la responsabilité de l'incident incombe en grande partie aux gardes forestiers et aux autorités locales ; or, les responsables du district, affirmant haut et fort qu'ils renforceraient l'inspection et le contrôle des activités de protection forestière, ont proposé une rotation des gardes forestiers locaux.
Dire cela est totalement inexact, car si des infractions sont constatées lors des inspections et des contrôles, elles doivent être traitées conformément à la loi, et non transférées. Si les infractions ne peuvent être signalées, il est difficile de transférer les personnes.
Une autre chose qui rend l’opinion publique très indignée est que, lorsqu’ils répondent et expliquent au public la méthode de traitement, la plupart des dirigeants des agences et des unités avec des individus qui ont commis des violations ont déclaré que le traitement des fonctionnaires est conforme aux règlements et aux procédures.
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C'est pourquoi certains dirigeants d'unités et d'agences comptant des individus ayant commis des infractions s'appuient sur ce précédent pour dissimuler et faire preuve de clémence envers leurs subordonnés. Il faut dire franchement que les sanctions telles que les avertissements, les blâmes et la rotation des postes ne suffisent pas à dissuader et à prévenir les infractions. Dans certains cas, la rotation constitue même une complicité. Certains cas que le Comité central du Parti demande d'éclaircir le prouvent en partie.
Pour mettre fin à cela, nous devons convenir que le transfert n'est pas une forme de discipline. Il ne s'agit pas d'une sanction pour des actes et comportements illégaux. Il ne faut pas intentionnellement mal interpréter ou confondre les concepts pour échapper à toute responsabilité, dissimuler ou tolérer des violations.
Duy Huong