« Exonération » pour les vendeurs de pétards arrêtés avant le 1er janvier
Du 1er juillet 2015 au 1er janvier 2017, le fait de faire le commerce de feux d’artifice n’est pas considéré comme un crime et l’auteur n’est pas passible de responsabilité pénale.
Conformément au décret n° 59/2006/ND-CP, les feux d'artifice figurent sur la liste des marchandises interdites au commerce, ce qui signifie qu'ils sont des marchandises interdites. Par conséquent, conformément à l'article 155 du Code pénal de 1999, la fabrication, le stockage, le transport et le commerce de feux d'artifice sont passibles de poursuites pénales pour ce délit.
Toutefois, la promulgation de la loi sur l’investissement de 2014, entrée en vigueur le 1er juillet 2016, a modifié la légalité du commerce des feux d’artifice et des explosifs.Les poursuites pénales pour le commerce de feux d'artifice et d'explosifs connaissent également des changements importants, en fonction du moment de la commission de l'acte correspondant à la date d'entrée en vigueur de la loi sur l'investissement de 2014 et de la loi modifiant et complétant la loi sur l'investissement de 2014.
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La police provinciale de Nghe An a arrêté une affaire de trafic de pétards. Photo : Archives |
Car, selon l'annexe IV de la loi sur l'investissement de 2014, le commerce de feux d'artifice est défini comme un investissement et un secteur d'activité conditionnels. Cela signifie qu'à compter de l'entrée en vigueur de la loi sur l'investissement de 2014, les feux d'artifice ne sont plus considérés comme des marchandises interdites et le commerce de feux d'artifice et d'explosifs (fabrication, stockage, transport, commercialisation) n'est plus passible de sanctions pénales, comme le prévoit l'article 155 du Code pénal.
Cependant,Le 22 novembre 2016, l'Assemblée nationale a adopté la loi modifiant et complétant l'article 6 et l'annexe 4 sur la liste des secteurs d'investissement et d'activité conditionnels de la loi sur l'investissement de 2014 (loi modifiant et complétant la loi sur l'investissement de 2014), qui a ajouté la disposition « activité de feux d'artifice » aux secteurs d'investissement et d'activité interdits (article 6).
Ce règlement entre en vigueur le 1er janvier 2017. Dès lors, les pétards sont considérés comme des marchandises interdites, conformément à la réglementation antérieure. Par conséquent, le commerce de pétards peut toujours être poursuivi pénalement pour fabrication, stockage, transport et commerce de marchandises interdites, conformément aux dispositions du Code pénal. Ce règlement interdit uniquement l'investissement et le commerce de pétards, et non tous les types de pétards en général. Par conséquent, seuls les pétards sont considérés comme des marchandises interdites au sens de la loi, et non tous les types de pétards.
Suite aux modifications législatives susmentionnées, le traitement et les poursuites pénales pour le commerce d'explosifs présentent également des différences significatives d'une période à l'autre. Afin d'appliquer correctement et systématiquement les dispositions de la loi au traitement des actes de stockage, de transport et de commerce d'explosifs sur le territoire national, la Cour populaire suprême a publié le 28 avril 2017 la circulaire officielle n° 91/TANDTC-PC guidant le traitement des actes de stockage, de transport et de commerce d'explosifs sur le territoire national.
En conséquence, du 1er juillet 2015 (date d’entrée en vigueur de la loi sur l’investissement de 2014) au 1er janvier 2017 (date d’entrée en vigueur de la loi modifiant et complétant la loi sur l’investissement de 2014), les pétards ne sont pas définis comme des marchandises interdites et il n’existe aucune poursuite pénale pour l’acte de stockage, de transport et de commercialisation de pétards sur le marché intérieur, comme le prescrit l’article 155 du Code pénal.. Spécifiquement:
- Pour les actes de stockage, de transport et de commerce de pétards domestiques survenus avant 0h00 le 1er juillet 2015, si l'affaire est en phase de jugement, le tribunal doit ouvrir un procès et, sur la base de l'article 25 du Code pénal de 1999, exonérer le contrevenant de sa responsabilité pénale.
Lors de l'exonération de la responsabilité pénale, le tribunal doit clairement indiquer dans le jugement que la raison de l'exonération est due à un changement de politique ou de loi qui rend l'acte criminel plus dangereux pour la société au point de nécessiter des poursuites pénales ; la personne exonérée de la responsabilité pénale n'a pas le droit de demander une indemnisation pour les dommages conformément aux dispositions de la loi sur la responsabilité d'indemnisation de l'État.
Si une personne est condamnée et que le jugement est entré en force de chose jugée, mais qu'elle n'a pas encore purgé sa peine ou que celle-ci est suspendue, elle est exemptée de la totalité de la peine ; si elle purge sa peine ou que celle-ci est suspendue temporairement, elle est exemptée de la totalité de la peine restante.
Lors de l'exemption de l'exécution d'une peine, le tribunal doit clairement indiquer dans la décision d'exemption de l'exécution d'une peine que la raison de l'exemption est due à un changement de politique ou de loi qui rend l'acte criminel plus dangereux pour la société ; la personne exemptée de l'exécution d'une peine n'a pas le droit de demander une indemnisation pour les dommages conformément aux dispositions de la loi sur la responsabilité d'indemnisation de l'État.
Les personnes ayant purgé leur peine, exemptées de purger la totalité de leur peine ou le reste de leur peine, verront leur casier judiciaire automatiquement effacé.
- Pour l'acte de stockage, de transport et de commerce de pétards domestiques survenu entre 0h00 le 1er juillet 2015 et 0h00 le 1er janvier 2017, si l'affaire est en phase de jugement, le Tribunal doit ouvrir un procès et, sur la base des dispositions du Code pénal de 1999 et des dispositions légales pertinentes, déclarer le défendeur non coupable et suspendre l'affaire.
Dans le cas où une personne est condamnée et que le verdict est entré en vigueur, le juge en chef du tribunal de première instance examine et fait immédiatement rapport à la personne compétente en matière d'appel pour examiner un appel définitif du verdict conformément aux dispositions de la loi.
- Pour les actes de stockage, de transport et de commercialisation de pétards sur le territoire national effectués à partir de 0h00 le 1er janvier 2017, continuez à suivre les instructions de la dépêche officielle n° 06/TANDTC-PC du 19 janvier 2017 de la Cour populaire suprême et les instructions de la circulaire conjointe n° 06/2008/TTLT-BCA-VKSNDTC-TANDTC pour la manipulation.
Ainsi, au cours de la période du 1er juillet 2015 au 1er janvier 2017, l’acte de commerce de feux d’artifice n’est pas considéré comme un crime et l’auteur n’est pas passible de responsabilité pénale, mais uniquement de responsabilité administrative.
Conformément à la dépêche officielle n° 91/TANDTC-PC, dans les 3 jours suivant la date de publication du jugement ou de la décision d'exonération de responsabilité pénale, déclarant le défendeur non coupable et suspendant l'affaire, le tribunal doit transférer le jugement ou la décision ci-dessus ainsi que les dossiers, les pièces à conviction, les moyens de violation et la proposition de traitement des violations administratives à la personne habilitée à traiter les violations administratives comme prescrit à l'article 63 de la loi sur le traitement des violations administratives.Depuis le 1er janvier 2017, le fait de faire le commerce de feux d'artifice est toujours passible de sanctions pénales selon la réglementation.
Selon VNE