L'Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur l'impôt sur les sociétés (modifié)
Le matin du 12 mai, l'Assemblée nationale a examiné le projet de loi sur l'impôt sur les sociétés (amendé), dans lequel de nombreuses incitations fiscales ont été ajustées pour encourager l'investissement, promouvoir l'innovation et soutenir certains domaines spécifiques.

Le président du Comité économique et financier, Phan Van Mai, a déclaré : « La réception et la révision du projet de loi visent à institutionnaliser les politiques majeures et, en même temps, à créer les conditions pour que les entreprises se développent durablement dans le contexte de la transformation du modèle de croissance. »
Une nouveauté notable est la réglementation permettant aux entreprises de déduire des dépenses supplémentaires, supérieures aux dépenses réelles, liées aux activités de recherche et développement (R&D) lors du calcul de leur revenu imposable. Il s'agit d'une étape importante pour encourager les entreprises à investir dans la science, la technologie et l'innovation, facteurs clés pour améliorer la compétitivité dans l'économie numérique. Le gouvernement précisera les niveaux de dépenses, les conditions et le champ d'application afin de garantir une mise en œuvre souple.

En outre, le financement de la recherche scientifique, de l'innovation, de la transformation numérique et du développement technologique sera également considéré comme une dépense raisonnable dans le calcul des impôts. L'élargissement du champ d'application de cette incitation encourage les entreprises à accompagner l'État dans le développement des infrastructures de connaissance, soutenant ainsi des activités fondamentales pour le développement durable.
Le projet de loi ajuste également la fiscalité du secteur de la presse, en appliquant un taux d'imposition préférentiel uniforme de 10 % à tous les types de médias, au lieu de la seule presse écrite comme auparavant. Cette disposition témoigne de l'attention que le Parti et l'État accordent aux activités de la presse dans le contexte de la transformation numérique, tout en créant les conditions permettant aux agences de presse de stabiliser leurs finances et d'améliorer la qualité de leurs contenus et leurs méthodes de diffusion.
Pour le secteur des technologies numériques, le projet prévoit des incitations fiscales afin de s'aligner sur l'orientation de développement du secteur, tout en assurant la cohérence avec la loi sur le secteur des technologies numériques en cours d'élaboration. Cela contribue à créer un cadre juridique propice à la croissance des entreprises technologiques nationales.
Afin d'encourager l'expansion des investissements, le projet de loi maintient l'exonération et la réduction d'impôt sur les revenus supplémentaires issus des projets d'investissement d'expansion, même après l'expiration de la période préférentielle du projet principal. Toutefois, ces montants ne bénéficieront pas de taux d'imposition préférentiels, afin de garantir la transparence et d'éviter toute divergence d'interprétation.
Ces ajustements d’incitation fiscale visent non seulement à réduire la charge financière des entreprises, mais démontrent également la volonté d’utiliser la politique fiscale comme un outil pour soutenir le développement, encourager l’innovation et contribuer au perfectionnement de l’institution économique de marché moderne et intégrée.
Après avoir écouté les rapports d'acceptation et d'explication, de nombreux délégués ont pris la parole pour discuter et débattre. Le délégué Nguyen Van Chi, vice-président de la Commission économique et financière de l'Assemblée nationale, a débattu de plusieurs points relatifs aux politiques fiscales des services publics, tels que les écoles et les hôpitaux.

En conséquence, le délégué de Nghe An a fourni des informations complémentaires pour clarifier le mécanisme actuel de collecte des impôts, afin d'éviter tout malentendu lors des discussions politiques. Actuellement, les services publics ne sont pas assujettis à l'impôt sur les sociétés sur les revenus provenant d'activités de prestation de services publics, telles que les frais de scolarité et d'hospitalisation. Ces revenus sont souvent perçus au moyen de reçus, sans émission de factures et, conformément à la réglementation, ne sont pas considérés comme des revenus imposables.

Toutefois, pour les revenus provenant de coentreprises et d'associations avec des tiers, c'est-à-dire hors du champ d'application des missions publiques, seul l'impôt sur les sociétés est appliqué, au taux de 2 % sur les revenus des activités associatives. Dans ce cas, la méthode de calcul de l'impôt sur les bénéfices moins les dépenses n'est pas appliquée, mais calculée directement sur les revenus, sans déduction des charges ni des amortissements. Par conséquent, l'idée selon laquelle l'impôt est calculé selon la méthode « revenus moins dépenses » est inexacte dans le contexte fiscal actuel des unités de service public.