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Le milliardaire Elon Musk critique l'interdiction des réseaux sociaux pour les enfants en Australie

Phan Van Hoa DNUM_CCZBBZCACE 11:35

Le milliardaire Elon Musk, connu pour ses opinions controversées, a récemment critiqué l'interdiction des réseaux sociaux pour les enfants en Australie.

Le milliardaire américain Elon Musk, propriétaire de la plateforme de médias sociaux X, a vivement critiqué les nouvelles lois proposées en Australie pour restreindre l'utilisation des médias sociaux par les enfants de moins de 16 ans. Le projet de loi obligerait les plateformes de médias sociaux à se conformer à des réglementations strictes en matière d'âge, sous peine de lourdes amendes pouvant aller jusqu'à 32 millions de dollars en cas de violation.

Selon Elon Musk, cette réglementation non seulement érode la liberté individuelle, mais pose également de grands défis aux entreprises technologiques pour contrôler les utilisateurs tout en entravant la liberté individuelle, ce qui peut entraîner des conséquences indésirables dans la connexion et l'éducation des jeunes enfants.

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Le milliardaire Elon Musk critique vivement l'interdiction faite aux enfants de moins de 16 ans d'utiliser les réseaux sociaux en Australie. Photo : Reuters.

Le gouvernement australien a officiellement présenté au Parlement un projet de loi majeur le 21 novembre, marquant une étape décisive dans le contrôle des activités sur les réseaux sociaux. Le gouvernement prévoit ainsi de tester un système de vérification de l'âge afin de garantir le strict respect des restrictions d'âge pour les utilisateurs, en particulier les enfants de moins de 16 ans.

Il s’agit de l’un des contrôles les plus stricts jamais proposés sur les réseaux sociaux par un pays au monde, promettant de créer un précédent remarquable dans la lutte pour la protection des enfants dans le cyberespace.

Elon Musk, qui se décrit souvent comme un défenseur de la liberté d'expression, a exprimé sa ferme opposition au nouveau projet de loi australien dans une publication sur la plateforme de médias sociaux X le soir du 21 novembre. En réponse à la publication du Premier ministre australien Anthony Albanese sur le projet de loi, Musk a averti : « Cela ressemble à un moyen indirect de contrôler l'accès à Internet de tous les Australiens. »

Les commentaires de Musk n'exprimaient pas seulement une critique des mesures restrictives du projet de loi, mais impliquaient également que la loi pourrait conduire à une violation des libertés fondamentales des citoyens australiens en matière d'accès à l'information sur Internet.

De nombreux pays se sont engagés à adopter des mesures juridiques pour limiter l’utilisation des médias sociaux par les enfants, mais le projet de loi australien se distingue par sa sévérité.

Contrairement à d'autres politiques, la loi ne prévoit aucune exception, même pour les enfants avec le consentement de leurs parents ou pour les comptes de réseaux sociaux existant avant la promulgation de la loi. Cela fait de la politique australienne l'une des tentatives les plus agressives de réglementation des réseaux sociaux à ce jour, susceptible de créer un précédent international significatif.

L'année dernière, la France a proposé d'interdire aux enfants de moins de 15 ans d'utiliser les réseaux sociaux sans le consentement de leurs parents. Cette proposition marque un effort de la France pour renforcer la protection des enfants contre les dangers d'Internet, tout en laissant une certaine flexibilité à l'intervention des parents.

Parallèlement, les États-Unis disposent depuis longtemps de mesures juridiques pour protéger les enfants en ligne, exigeant des entreprises technologiques qu'elles obtiennent le consentement explicite des parents avant de collecter ou de traiter des données personnelles d'enfants de moins de 13 ans, conformément à la loi sur la protection de la vie privée des enfants en ligne (COPPA). Ces politiques reflètent les différentes approches adoptées par les pays pour protéger les enfants sur les réseaux sociaux et les plateformes technologiques.

Elon Musk s'est opposé publiquement au gouvernement australien à plusieurs reprises par le passé, notamment sur les politiques relatives à la réglementation des réseaux sociaux. L'un des points de tension les plus marquants a eu lieu lorsque le gouvernement australien a adopté des lois anti-désinformation, qui obligeraient les plateformes de réseaux sociaux à surveiller et à supprimer les faux contenus.

Elon Musk n'a pas hésité à critiquer la loi, qualifiant même publiquement le gouvernement australien de « fasciste ». Sa position reflète un profond désaccord avec des politiques qui, selon lui, portent atteinte à la liberté d'expression, une valeur qu'il affirme défendre fermement.

En avril, la plateforme de médias sociaux X, propriété d'Elon Musk, a poursuivi en justice le régulateur australien de l'Internet pour contester une ordonnance de suppression de plusieurs publications liées à une attaque au couteau contre un évêque à Sydney.

Le régulateur australien a déclaré que les publications contenaient du contenu trompeur ou haineux, mais Musk a défendu sa position, affirmant que la demande violait les principes de la liberté d'expression.

En réponse, le Premier ministre australien Anthony Albanese n'a pas hésité à critiquer Elon Musk, le qualifiant de « milliardaire arrogant » et soulignant que les plateformes de médias sociaux devaient assumer la responsabilité de contrôler les contenus préjudiciables. Cet incident a encore accru les tensions entre Elon Musk et le gouvernement australien concernant la réglementation des médias sociaux.

Selon Reuters
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