4 règles d'or pour sauver les personnes en train de se noyer
La frontière entre aider une victime et sauver sa propre vie est ténue. Sauver les gens par instinct est une bonne chose, mais sauver les gens avec de solides connaissances est encore mieux : vous pouvez sauver la vie de la personne secourue et la vôtre. Veuillez maîtriser les principes d'or suivants :
1. Pour secourir une personne en train de se noyer, il est préférable de préparer un gilet de sauvetage ou de regarder autour de soi pour voir s'il y a quelque chose sur lequel on peut flotter en cas de besoin (par exemple, un morceau de bois, une planche légère, etc.). Sauver quelqu'un est une bonne chose, mais soyez vigilant pour votre propre sécurité. Ces objets indispensables vous seront utiles lorsque vous serez épuisé.
2. Il est important d'être bien équipé pour survivre à la noyade. Ainsi, si, par malheur, vous avez un accident et coulez en portant secours à quelqu'un, il y a toujours un moyen de s'échapper. Dès que vous coulez, bouchez-vous immédiatement le nez, fermez les yeux et retenez votre respiration pour flotter et éviter que l'eau ne pénètre dans vos poumons. Ensuite, utilisez vos mains ou vos pieds comme des pagaies, en pagayant pour sortir la tête de l'eau. Vous pouvez également pagayer en diagonale, en poussant le nageur plus facilement, car dans l'eau, on est plus léger que sur terre.
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Soyez attentif à votre respiration et à votre flottaison pour vous protéger. Photo : Internet. |
3. N'essayez pas de lutter si vous n'avez plus de force. Restez calme, détendez-vous et retenez votre souffle pour que votre corps puisse flotter. Ne pensez pas que parce que vous savez nager, vous pouvez survivre et soyez subjectif avec l'eau. N'oubliez pas qu'épuisé, votre corps devient plus lourd, ce qui vous pousse à lutter et à vous noyer rapidement. Souvenez-vous !
4. Enfin, vous avez toujours besoin de l'aide de votre entourage. Ne pensez pas que votre jeunesse puisse sauver beaucoup de gens. Vous avez tort. Dans bien des cas, la santé n'est qu'un élément du sauvetage ; l'important est l'expérience de vie pour maîtriser les risques. Alors, appelez à l'aide dès que vous voyez un danger. Une personne de plus augmentera vos chances de sauver des vies.
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Faites une distinction claire entre « voir la mort sans sauver » et « sauver sans avoir la force de continuer » ! Photo d'illustration |
En discutant du sauvetage des victimes, le maître de psychologie Nguyen Hoang Khac Hieu, professeur à l'Université d'éducation de Hô-Chi-Minh-Ville, a partagé 3 principes importants :
- Pour les sauveteurs, face à l'urgence d'agir, il est possible que vous ne puissiez pas élaborer le meilleur plan à temps. Cependant, lorsque vous êtes épuisé, vous ressentez pleinement votre état physique. Si vous sentez que vous avez atteint vos limites, que vos chances de sauver les autres tout en préservant votre propre vie sont faibles et que le taux de mortalité est élevé, vous devez trouver un autre plan ou compter sur l'aide d'autrui ou d'autres ressources pour maximiser vos chances de survie. « Une vie pour une vie » est vraiment quelque chose que personne ne souhaite.
- Pour les personnes secourues, une fois libérées, vous devez immédiatement faire de votre mieux pour sauver les autres. Par exemple, même si vous n'avez plus la force de nager, vous pouvez crier aux passants pour qu'ils vous entendent et vous aident, ou même trouver des arbres, des plantes grimpantes ou des objets flottants pour aider la personne qui agit. C'est également la responsabilité de la personne secourue.
- Pour ceux qui observent et commentent cet incident, il est important de faire la distinction entre « voir quelqu'un mourir sans le sauver » et « l'avoir sauvé sans avoir la force de continuer ». Ne dites pas aux gens : « Sauvez-les, ne pas les sauver est égoïste. Si vous mourez et qu'ils vivent, ça vaut le coup ! » Dans leur situation, oseriez-vous vous sacrifier pour qu'ils puissent vivre ? C'est toujours facile à dire. Mettez-vous à leur place et à celle de leur famille.
Ne pas sauver les gens peut aussi être un crime ! L'article 102, clause 1, du Code pénal stipule que le fait de ne pas secourir une personne dans une situation où sa vie est en danger constitue un délit : Selon l’article 102 du Code pénal, l’acte objectif d’un crime est commis sous la forme d’une inaction avec faute intentionnelle : - Voir une autre personne dans une situation mettant sa vie en danger : voir, entendre ou, de quelque manière que ce soit, savoir ou percevoir qu'une autre personne se trouve dans une situation mettant sa vie en danger. - Une personne en danger de mort : une personne dont la vie est directement menacée et qui nécessite une aide immédiate. Ce danger peut être causé par des facteurs objectifs (accidents, risques, etc.) ou par la personne elle-même. - Disposer des moyens de porter secours, mais ne pas porter secours : Le délinquant disposait des moyens de porter secours, évitant ainsi des conséquences fatales. Le sauvetage n'a mis en danger ni le sauveteur ni autrui. Cependant, le délinquant n'a pas porté secours, n'a pas accompli l'acte que la loi et la morale exigeaient, causant ainsi la mort de la victime. Toutefois, si cette personne elle-même n’est pas en mesure de sauver la victime (par exemple, elle ne sait pas nager et ne peut pas sauver une personne en train de se noyer) ou si la victime ne meurt pas (par exemple, la victime est sauvée par une autre personne), alors cette personne ne commettra pas de crime en vertu de l’article 102 du Code pénal. |
Selon VNE