La course serrée pour le poste de chancelier allemand
Les candidats à la chancellerie allemande viennent de terminer leur dernier débat en direct. À une semaine des élections législatives, les partis allemands se lancent dans une course contre la montre pour rallier le soutien des électeurs dans la dernière ligne droite.
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| Les trois principaux candidats à la chancellerie allemande sont M. Olaf Scholz du Parti social-démocrate (SPD), Mme Annalena Baerbock des Verts et M. Armin Laschet de l'Union chrétienne-démocrate/Union chrétienne-sociale (CDU/CSU). Photo : DW |
Le 26 septembre, l'Allemagne organisera des élections législatives pour élire le successeur d'Angela Merkel, chancelière après quatre mandats consécutifs. Les trois candidats en lice sont Armin Laschet (Union chrétienne-démocrate/Union chrétienne-sociale (CDU/CSU), Olaf Scholz (Parti social-démocrate) (SPD) et Annalena Baerbock (Verts). À l'approche du scrutin, le débat entre les trois candidats se concentrera sur des sujets proches de la vie des Allemands, plutôt que sur des questions de politique étrangère plus lointaines, comme la question afghane ou la situation dans l'Union européenne (UE), etc.
Les principaux thèmes du débat final ont porté sur le salaire minimum, la crise climatique et la numérisation. Le débat s'est envenimé lorsque les candidats ont exprimé des points de vue divergents sur le salaire minimum et les politiques de justice sociale. Les deux candidats du SPD et des Verts ont réclamé un salaire minimum de 12 euros de l'heure. Le candidat de la CDU/CSU, quant à lui, s'est fermement opposé à ce salaire minimum, arguant que les négociations salariales relevaient de la compétence des syndicats. Selon lui, il serait inapproprié d'exiger des différentes professions qu'elles imposent un salaire uniforme.
Les élections législatives allemandes ont été tendues et imprévisibles. Pendant des semaines, les taux de soutien aux candidats des différents partis n'ont guère varié. Cependant, après le débat final, l'avantage penche en faveur du candidat du SPD, Olaf Scholz. 42 % des personnes interrogées ont jugé le débat convaincant de M. Scholz, tandis que les taux de soutien pour M. Laschet et Mme Baerbock étaient respectivement de 27 % et 25 %. Selon les experts, aucun parti n'est actuellement en mesure de remporter les élections avec une telle marge de manœuvre qu'il puisse former seul un gouvernement.
Les prochaines élections constituent un événement politique important pour le peuple allemand, car il doit choisir un successeur digne de ce nom à la chancelière Angela Merkel. Dans un contexte où la première économie européenne est confrontée à une série de difficultés, notamment les effets de la pandémie de Covid-19, le successeur de Mme Merkel devra assumer la lourde responsabilité de guider le pays à travers la tempête.
