Quelques éléments notables du projet de loi sur la prévention et le contrôle de la violence domestique, modifié

Hoai Thu DNUM_ABZAGZCACC 08:08

(Baonghean.vn) - Actuellement, lors de la session de l'Assemblée nationale, les projets de loi d'amendement suscitent des commentaires enthousiastes de la part des délégués. Parmi eux, le projet de loi sur la prévention et le contrôle des violences conjugales suscite un vif intérêt. Nous espérons que les délégués apporteront des contributions concrètes afin que la loi soit finalisée et produise les meilleurs effets positifs une fois appliquée.

Le projet de loi sur la prévention et le contrôle de la violence domestique stipule :

- Les personnes à haut risque de violence domestique sont celles qui présentent l’un des symptômes et conditions de vie suivants :Avoir commis des actes de violence domestique; Avoir des préjugés sexistes; Être dépendant à l'alcool, à la bière, aux drogues et à d'autres substances addictives; Être dépendant aux jeux de hasard, aux jeux violents, aux publications obscènes; Vivre dans un environnement où la violence domestique est fréquente, avec de nombreuses mauvaises coutumes qui favorisent la violence; Les personnes qui ne peuvent pas contrôler les comportements violents.

-La violence domestique comprend:Torture, abus, coups ou autres actes intentionnels portant atteinte à la santé ou à la vie ; Insulte ou autres actes intentionnels portant atteinte à l'honneur ou à la dignité ; Isolement, rejet ou pression psychologique constante causant un préjudice physique ou mental ; Négliger ou ne pas prendre soin des membres de la famille qui sont âgés, des femmes enceintes, des femmes avec de jeunes enfants, des enfants, des personnes handicapées, des personnes malades qui ne sont pas en mesure de prendre soin d'elles-mêmes ;

Négliger, abandonner, ne pas prendre soin, ne pas éduquer un enfant membre de la famille; Discriminer le sexe d’un membre de la famille lors du partage des biens hérités; Dénigrer le corps ou le sexe d’un membre de la famille ou d’une personne qui donne naissance à un enfant dont le sexe n’est pas souhaité par les autres membres de la famille.

Empêcher les membres de la famille de participer à des activités sociales légales ; Empêcher l’exercice des droits et obligations dans les relations entre les membres de la famille ; Diffuser des images, des informations et des documents privés des membres de la famille sans leur consentement ; dans le cas des enfants, le consentement de leurs parents ou tuteurs est requis ;

Rapports sexuels forcés ; actes sexuels forcés contre la volonté du conjoint ; abus sexuels sur enfants ou autres membres de la famille ; écoute forcée de sons, visionnage d'images, lecture de contenu, exécution d'actes obscènes, incitation à la violence et violation de la loi ; mariage précoce forcé, mariage, divorce ou obstruction au mariage volontaire et progressif ;

Forcer sa femme ou son mari à tomber enceinte, à avorter ou à choisir le sexe du fœtus.

S'approprier ou détruire les biens privés d'autres membres de la famille ou les biens communs de la famille ; Avoir la capacité et devoir remplir des obligations financières mais ne pas y contribuer ; forcer les membres de la famille à contribuer financièrement au-delà de leurs capacités ; Contrôler les biens et les revenus des membres de la famille pour créer un état de dépendance financière ; Forcer les membres de la famille à travailler ou à étudier trop dur ou à quitter illégalement leur résidence légale.

Le projet de loi stipule également que les actes de violence spécifiés à l’article 1 du présent article s’appliquent également aux personnes divorcées, aux personnes vivant ensemble comme mari et femme et aux personnes qui ont eu une relation attentionnée et nourrissante.

L'Union des femmes de Nghe An a mis en place de nombreux programmes et clubs pour soutenir la propagande contre les violences conjugales. Photo : Mai Hoa

-Interdit de contact par décision du président du comité populaire de la commune:Le président du comité populaire de la commune où se produit la violence domestique décide d'appliquer la mesure d'interdiction de contact pendant 3 jours maximum à la fois lorsque toutes les conditions suivantes sont remplies :

La personne victime de violences conjugales, son tuteur ou son représentant légal demande une interdiction de contact. Si une autorité ou une organisation compétente le demande, le consentement de la personne victime de violences conjugales doit être obtenu ;

Les actes de violence domestique portent atteinte ou menacent de porter atteinte à la santé ou à la vie de la personne victime. Lorsque la victime est un enfant, des mesures interdisant à l'auteur des violences de contacter l'enfant sont mises en œuvre conformément aux dispositions de la loi sur l'enfance.

Au plus tard 12 heures après réception de la demande visée au point a de l'article 1 du présent article, le président du comité populaire de la commune examine et décide d'appliquer la mesure d'interdiction de contact ; en l'absence de décision, une notification écrite motivée doit être adressée à l'organisme, à l'organisation ou à la personne qui sollicite la décision. La décision d'interdiction de contact prend effet immédiatement après sa signature et est adressée à l'auteur de l'acte de violence domestique, à la victime, au chef de la police communale, au responsable de la police locale, au chef du village ou du quartier où réside la victime.

Le président du comité populaire de la commune qui prend la décision d'interdiction de contact est habilité à la révoquer à la demande de la victime de violences conjugales ou lorsque le délai de prescription est expiré. Lors de l'application de la décision d'interdiction de contact, la victime a le droit de choisir son lieu de résidence pendant la période d'interdiction de contact.

La personne visée par l'interdiction de contact doit maintenir une distance de 50 m ou plus avec la personne victime de violences conjugales pendant toute la durée de l'interdiction. En cas de présence d'une barrière pour assurer la sécurité de la personne victime de violences conjugales, la distance minimale ne s'applique pas.

Toute personne qui commet des violences conjugales et viole la décision d'interdiction de contact sera placée en détention administrative afin de prévenir les violences conjugales. Le recours à la technologie pour contrôler la mise en œuvre de la mesure d'interdiction de contact est encouragé. En cas de contact entre la personne violente et la victime lors d'un mariage, d'un enterrement ou dans d'autres circonstances particulières, la personne violente doit se présenter à la personne qui a émis la décision d'interdiction de contact afin d'être autorisée à prendre contact avec la personne victime de violences, sous la direction de la police communale compétente.

-Interdiction de contact par décision des autorités de poursuite:Français Le tribunal populaire qui traite ou résout une affaire civile impliquant une personne victime de violence domestique décide d'appliquer une mesure d'interdiction de contact pour une période ne dépassant pas 4 mois dans les cas suivants : À la demande de la personne victime de violence domestique, du tuteur ou du représentant légal ou d'une agence ou organisation compétente ; si l'agence ou organisation compétente a une demande, le consentement de la personne victime de violence domestique doit être obtenu ;

Le Tribunal populaire rend d'office une décision interdisant les contacts s'il l'estime nécessaire pour protéger la vie, la santé et l'honneur de la victime de violences conjugales, sauf refus de celle-ci. La décision d'interdiction de contacts prend effet immédiatement après sa signature et est transmise à l'auteur des violences conjugales, à la victime, au président du Comité populaire de la commune, au responsable de la communauté résidentielle où réside la victime et au Parquet populaire du même échelon.

L'organisme chargé de la procédure ayant rendu une décision d'interdiction de contact conformément aux alinéas 1 et 2 du présent article révoque cette décision à la demande de la personne victime de violences conjugales ou lorsqu'il estime que cette mesure n'est plus nécessaire. En cas d'obsèques, de mariage ou d'autres circonstances particulières nécessitant des contacts entre l'auteur et la victime de violences conjugales, les dispositions de l'alinéa 7 de l'article 33 de la présente loi s'appliquent.

-Surveiller la mise en œuvre de l'interdiction de contact:La police communale supervise l'application des décisions d'interdiction de contact prises par le président du comité populaire communal et par le tribunal populaire. La personne chargée de la surveillance est chargée de veiller à l'application de ces décisions. Si elle constate qu'un auteur de violences conjugales enfreint les dispositions de l'ordonnance d'interdiction de contact, elle est en droit de lui demander de se conformer strictement aux dispositions de l'ordonnance ; en cas de violation intentionnelle, elle doit en informer le chef de la police communale pour qu'il prenne les mesures nécessaires conformément à la loi.

Les localités de Nghe An organisent un défilé pour promouvoir la prévention des violences conjugales. Photo : Huu Hoan

-Actes interditsy compris:Actes de violence domestique visés à l'article 4 de la présente loi. Non-respect des mesures de prévention et de traitement mises en place par les organismes, organisations et personnes compétents pour prévenir et combattre la violence domestique. Contraindre, inciter, inciter ou aider autrui à commettre des actes de violence domestique. Exercer des représailles ou menacer de se venger de ceux qui aident les victimes de violence domestique, ceux qui découvrent, signalent ou préviennent des actes de violence domestique. Manquement ou traitement inapproprié des signalements ou dénonciations de cas de violence domestique. Utilisation des applications scientifiques, technologiques et des réseaux sociaux pour inciter, inciter, aider ou provoquer la violence contre des membres de la famille..Entrave à la détection, au signalement et au traitement des violences conjugales. Profiter des activités de prévention et de contrôle des violences conjugales pour commettre des actes illégaux, contraires aux traditions culturelles des familles vietnamiennes..Tolérer, dissimuler, ne pas gérer ou gérer la violence domestique en violation de la loi.

-Droits et responsabilités des victimes de violence domestique:Français Les victimes de violence domestique ont les droits suivants : Demander aux organismes, organisations et personnes compétents de protéger leur santé, leur vie, leur dignité et leurs autres droits et intérêts légitimes ; Demander aux organismes et personnes compétents d'appliquer des mesures pour prévenir, protéger et interdire les contacts conformément aux dispositions de la présente loi ; Bénéficier d'un abri temporaire et voir leur abri temporaire et d'autres informations gardées confidentielles conformément aux dispositions de la présente loi ; Bénéficier de services médicaux, de conseils psychologiques, d'aide juridique et de services d'assistance sociale ;

Demander à la personne qui commet la violence domestique une indemnisation pour les dommages causés à ses biens, à sa santé, à son honneur et à sa dignité ; Être informé des droits et obligations connexes lors de la résolution des conflits et des différends au sein de la famille, du traitement des cas de violence domestique ; Porter plainte, dénoncer et autres droits prévus par la loi en matière de prévention et de lutte contre la violence domestique.

Les victimes de violence domestique ont la responsabilité de fournir des informations complètes et honnêtes concernant l’incident de violence domestique aux agences, organisations et individus compétents.

-Responsabilité de la personne qui commet des violences conjugales: Cesser immédiatement les actes de violence conjugale. Se conformer aux décisions des organismes, organisations et personnes compétentes lors de la mise en œuvre des mesures de prévention, de traitement et d'éducation en matière de violence conjugale. Conduire rapidement les victimes de violence conjugale aux urgences et les soigner ; prendre en charge les victimes de violence conjugale, sauf en cas de refus de la victime..Remédier activement aux conséquences causées aux victimes de violences conjugales ; indemniser les dommages causés aux victimes de violences conjugales et à ceux qui participent à la prévention et à la lutte contre les violences conjugales.

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