Que stipule la loi foncière sur l’étude, l’évaluation, la protection, l’amélioration et la restauration des terres ?
La loi foncière de 2024 contient des réglementations plus spécifiques et détaillées sur l'étude, l'évaluation, la protection, l'amélioration et la restauration des terres. Quelles sont ces réglementations ? Le sujet de préoccupation de Mme Nguyen Thi Hoai (Nghi Loc, Nghe An)
Réponse : Auparavant, la loi foncière de 2013 ne prévoyait aucune réglementation spécifique sur les principes d’investigation, d’évaluation, de protection, d’amélioration et de restauration des terres, ce qui a entraîné de nombreuses difficultés et lacunes dans la gestion des ressources foncières. Consciente de ces limites, la loi foncière de 2024 a ajouté de nouvelles réglementations à l’article 51, établissant des principes clairs pour remédier aux lacunes dans le processus d’évaluation, de statistiques et d’inventaire fonciers. Ces nouvelles réglementations visent non seulement à promouvoir l’investigation et l’évaluation des terres afin de prévenir la dégradation et la pollution des terres, mais aussi à améliorer la qualité et l’efficacité de l’utilisation des terres.
En conséquence, l'article 51 de la loi foncière de 2024 stipule 4 principes d'enquête foncière, d'évaluation, de protection, d'amélioration et de restauration des terres, notamment :
1. Assurer la rapidité, l’objectivité et la précision des informations sur l’état réel des ressources foncières.
2. Mettre en œuvre à l’échelle nationale, dans les régions socio-économiques, les unités administratives provinciales et assurer la continuité et la succession.
3. L’État assure le financement des études et des évaluations foncières ; il encourage les organisations et les particuliers à collaborer avec l’État pour protéger, améliorer et restaurer les terres.
4. Fournir en temps opportun des informations et des données pour répondre à la gestion des terres par l'État et aux besoins d'information foncière pour les activités économiques, sociales, de défense, de sécurité, de recherche scientifique, d'éducation et de formation et d'autres besoins de l'État et de la société.
Tous ces principes démontrent non seulement l’engagement de l’État à gérer efficacement les ressources foncières, mais jouent également un rôle important dans la protection de l’environnement et le développement durable pour l’avenir.