Terme d'utilisation des terres lorsque l'État attribue des terres ou les loue
M. Nguyen Lam Hong, résidant dans la commune de Nghi Xuan, ville de Vinh, a demandé : Selon les dispositions de la loi foncière de 2024, comment la durée d'utilisation des terres est-elle réglementée dans les cas où l'État attribue des terres, loue des terres ou reconnaît des droits d'utilisation des terres ?
Répondre:
L’article 172 de la loi foncière de 2024 stipule spécifiquement ce qui suit :
1. Sauf dans les cas prévus à l'article 171 de la présente loi, la durée d'utilisation des terres lorsque l'État attribue des terres, loue des terres ou reconnaît des droits d'utilisation des terres est stipulée comme suit :
a) La durée d'attribution des terres et de reconnaissance des droits d'usage des terres agricoles pour les personnes directement engagées dans la production agricole et utilisant des terres pour les cultures annuelles, les terres aquacoles, les terres salicoles, les terres de cultures pérennes et les terres forestières de production plantées, dans la limite prévue à l'article 176 de la présente loi, est de 50 ans. À l'expiration de cette durée, les terres peuvent continuer à être utilisées pendant la durée prévue au présent point sans qu'il soit nécessaire de procéder à une prorogation ;
b) La durée du bail agricole pour les particuliers ne peut excéder 50 ans. À l'expiration du bail, si le particulier en a besoin, l'État envisage de prolonger le bail, sans toutefois dépasser 50 ans ;
c) La durée de l'attribution et du bail foncier pour la mise en œuvre de projets d'investissement utilisant des terres doit être étudiée et décidée en fonction de la durée d'exploitation du projet d'investissement ou de la demande d'attribution et de bail foncier, mais ne doit pas dépasser 50 ans.
Pour les projets dont la durée d'exploitation est supérieure à 50 ans, comme le prescrit la loi sur l'investissement, l'attribution du terrain et la durée du bail doivent être conformes à la durée du projet, mais ne doivent pas dépasser 70 ans.
À l’expiration du terme, si l’utilisateur du terrain a besoin de continuer à utiliser le terrain, l’État envisagera de prolonger la durée d’utilisation du terrain, sans toutefois dépasser la durée spécifiée dans la présente clause.
Dans le cas où il n'est pas nécessaire d'établir un projet d'investissement, la durée d'utilisation du sol est considérée sur la base de la demande d'attribution de terrain ou de bail foncier, mais ne dépassant pas 50 ans ;
d) La durée du bail foncier pour la construction de bureaux d'organisations étrangères à vocation diplomatique ne peut excéder 99 ans. À l'expiration de ce délai, si l'organisation étrangère à vocation diplomatique a besoin d'utiliser le terrain, l'État envisage de prolonger ce bail ou de louer d'autres terrains ; la durée de cette prolongation ou de cette location ne peut excéder la durée spécifiée dans la présente clause.
2. La durée d'attribution et de location des terres prescrite dans le présent article est calculée à partir de la date de la décision d'attribution et de location des terres par l'organisme d'État compétent.
3. L'extension de l'utilisation des terres doit être effectuée au cours de la dernière année de la période d'utilisation, sauf dans le cas prévu au point a de l'article 1 du présent article. Les utilisateurs des terres qui souhaitent prolonger l'utilisation des terres doivent soumettre une demande de prolongation au moins six mois avant l'expiration de la période d'utilisation. Si l'utilisateur des terres ne soumet pas sa demande de prolongation dans le délai imparti, la période d'utilisation des terres ne sera pas prolongée, sauf en cas de force majeure. En cas de non-prolongation de la période d'utilisation des terres, l'organisme public compétent récupérera les terres conformément aux dispositions de la présente loi.
4. Si la durée d'utilisation du sol n'est pas prolongée, l'exploitant est responsable de la gestion des biens attachés au sol afin de restituer le terrain à l'État. Après un délai de 24 mois à compter de l'expiration de la durée d'utilisation du sol, si l'exploitant ne gère pas ses biens, l'État reprend le terrain sans indemnisation pour le terrain et les biens attachés ; en cas de démolition, les frais de démolition sont à la charge du propriétaire des biens.
5. Le Gouvernement détaillera le présent article.